Roque Carrion

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Roque Carrion
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Biographie
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LanesterVoir et modifier les données sur Wikidata
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Distinction

Roque Carrion, ou Rogue Carrion[1], ou en espagnol Roque Carrión Martínez, dit Icare ou Commandant Icare, né le à Cartagène (Espagne) et mort le à Lanester (Morbihan), est un officier républicain espagnol, notamment connu pour ses actions de résistance en France.

Biographie[modifier | modifier le code]

Roque Carrion est le fils de Joseph Carrion et de Marie Martinez[1].

En 1936, il est caporal[2] de l'armée de la Marine Espagnole. Il se réfugie en France en 1939 après la défaite de la République en Espagne et est interné dans différents camps du Sud de la France.

Installé en Bretagne, il prit une part active au sein de la résistance communiste[2]. Embauché sur le chantier de construction de la base sous-marine de Lorient, il y développe un réseau de sabotage.

Contraint à la fuite, il rejoint le lieu de parachutage à Ty Glas à Plouray. Son pseudonyme est Icare. Le , la 2e compagnie du bataillon Koënig du commandant Icare défile dans le bourg de Kergrist-Moëlou, alors que les Allemands se trouvent toujours près de là, à Rostrenen.

Ce bataillon FTP, devenu 11e bataillon FFI du Morbihan commandé par Icare, défile à Rostrenen et Pontivy.

Après la guerre, il travailla comme camionneur, puis comme chauffeur de taxi ; c’est pourtant « retraité de l'Armée » qu’il est déclaré sur son acte de décès à la mairie de Lanester[2].

Roque Carrion reçut la Légion d’honneur en [2].

Il a trois filles, nées en 1946, 1947 et 1950[2].

Il est inhumé à Lanester.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Comme inscrit sur son acte de décès.
  2. a b c d et e Notice biographique du Maitron.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Pierre Besse, « Notice biographique », Maitron, dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social, (consulté le )
  • Roger Leroux, Le Morbihan en guerre 1939-1945, Imprimerie de la Manutention, Mayenne, Éd. à compte d'auteur, , 5e éd., 672 p.

Article connexe[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]