Roland Ratsiraka
Pour les articles homonymes, voir Ratsiraka.
Cet article est une ébauche concernant une personnalité malgache.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
| Président Parti politique |
|---|
| Naissance | |
|---|---|
| Nationalité | |
| Activité |
| Ordre religieux | |
|---|---|
| Parti politique |
Malagasy Tonga Saina |
| Condamné pour | |
| Site web |
Iarovana Roland Ratsiraka (né le à Antananarivo) est un homme d'État malgache.
Biographie[modifier | modifier le code]
Né en 1966, Roland Ratsiraka, il étudia en France et à Madagascar, avant de créer plusieurs entreprises.
En 1996, son oncle, l'ancien président Didier Ratsiraka, le nomme comme directeur de campagne pour la province de Tamatave.
En 1998 il fonde Toamasina Tonga Saina, et est élu à l'Assemblée nationale de Madagascar pour la première circonscription de Toamasina. En 1999, il est élu maire de Toamasina, mais est suspendu en 2002. Il sera réélu maire en 2003[1].
En 2006, il se présente à l'élection présidentielle et termine 3e avec 10% des voix.
Après avoir été suspendu en [2], il est arrêté et emprisonné pour corruption[2],[3]. Ses partisans ont protesté contre cette décision à Toamasina, mais après une manifestation qui dégénéra en pillage, ils en ont été empêchés[4]. Le , Ratsiraka a été condamné à une peine différée de 18 mois; il a été libéré le même jour[5].
En 2009, il se rallie Andry Rajoelina pendant la crise politique de 2009.
Il se porte candidat aux présidentielle de 2013, où il terminera 4e avec 9% des voix. Par la suite, il occupa respectivement les postes de ministre des travaux publics de 2014 à 2016, puis ministre du tourisme de 2016 à 2018.
Candidat à l'élection présidentielle de 2018, il est éliminé dès le premier tour, n'obtenant que 0,43 % des voix. Il décide alors de soutenir Andry Rajoelina pour le second tour[6].
Il est de nouveau candidat à l'élection présidentielle de 2023. Lors de la campagne, il fait partie des 10 candidats ayant demandé le boycott de l'élection[7].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- "Toamasina - Ville; Début d'une tension politique ?", Madagascar Tribune, N° 4513, 24 novembre 2003.
- "Le maire Roland Ratsiraka; Suspendu du 15 février au 15 mars", Madagascar Tribune, N° 5489, 17 février 2007
- "Roland Ratsiraka et six de ses compagnons, jetés en prison", Madagascar Tribune, N° 5538, 20 avril 2007
- "FAST Update Madagascar: Trends in conflict and cooperation Apr - May 2007", Swiss Peace Foundation (reliefweb.int), 31 mai 2007.
- "Malagasy opposition leader released from detention" « https://archive.is/20070805234848/http://apanews.net/apa.php?page=show_article_eng&id_article=43513 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), , African Press Agency, 6 octobre 2007.
- Présidentielle - Les alliances se précisent, Lexpressmada.com, 4 décembre 2018
- « Présidentielle à Madagascar: un bras de fer politique s’annonce », sur RFI, (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- https://www.youtube.com/watch?v=wHVhyjlzjrA&t=155s émission spéciale TV Plus
- http://www.midi-madagasikara.mg/politique/2018/05/05/mts-benjamina-ramanantsoa-remplace-par-mirasoa-razanamasy/ congrès MTS 2018
