Roland Mousnier

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Roland Mousnier en 1935.
Fonctions
Président
Comité français des sciences historiques
-
Professeur des universités
Biographie
Naissance
Décès
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Université de Paris
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Domaine
histoire sociale de la France moderne (approche prosopographique) et théorie de la société d'ordres.
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Roland Émile Mousnier ( à Paris - à Draveil, Essonne) est un historien français, spécialiste du XVIIe siècle en France et des études comparatives entre les civilisations, et un intellectuel de la droite catholique.

Biographie

Années de formation

Roland Mousnier est élève aux lycées parisiens Janson-de-Sailly et Condorcet (classes préparatoires)[1].

Il suit des cours à la Sorbonne, à l'École pratique des hautes études et est reçu à l'agrégation d'histoire et géographie en 1931[2].

Entre 1932 et 1947, il est professeur dans l'enseignement secondaire : lycée Corneille à Rouen (1932-1937), lycée Janson-de-Sailly[3] (1937-1940) puis Saint-Louis[4] (1940-1947) à Paris[5]. En 1934, il épouse Jeanne Lecacheur.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il rejoint la Résistance : selon l'historienne américaine, Sharon Kettering, Roland Mousnier est arrêté par la Gestapo à Rouen et échappe de peu à la déportation en Allemagne[5].

Carrière universitaire

Sa thèse sur La vénalité des offices, soutenue en 1945[6], il devient d'abord maître de conférences puis professeur à l'Université de Strasbourg (1947-1955) puis à la Sorbonne (1955-1977). Très intéressé par l'histoire sociale, il va aux États-Unis apprendre la sociologie et l'anthropologie.

Travaux

Roland Mousnier n’appartient ni à l’École des Annales, ni au courant marxiste. Il exerce un magistère très important à la Sorbonne où il incarne une histoire sociale différente de celle préconisée par l’École des Annales, ce qui n'exclut pas des convergences car Mousnier pratique comme Lucien Febvre une histoire-problème : son étude des institutions est liée à celle de la société[7] et s'attache à la formulation d'une théorie de la société "d'ordres".

Pour des historiens rétifs au primat de l'économie et de la géographie historique qu'incarnaient alors les travaux de Fernand Braudel, l'œuvre de Mousnier présente l'intérêt d'être à la fois novatrice par son approche prosopographique de la société et attachée à rendre compte des aspects politiques et institutionnels du passé.

Roland Mousnier entretient ainsi une polémique célèbre avec l'historien soviétique et marxiste Boris Porchnev pour savoir si les révoltes paysannes du XVIIe siècle en France reflétaient ou non une lutte des classes, car il nie que l'idée de classe ait été claire en France à cette époque et il assure que les insurgés n'ont jamais affiché la moindre idéologie révolutionnaire. À son avis, les classes sociales ne se sont pas manifestées dans la société française comme un facteur important avant le XVIIIe siècle et l'arrivée d'une économie plus orientée vers le marché.

Il est élu en novembre 1977 à l'Académie des sciences morales et politiques, dans la section d'histoire et géographie, en remplacement d'Adrien Dansette[8].

La vénalité des offices

Le juriste Charles Loyseau (1566-1627).

Dans la société d'Ancien régime, un office est "cette charge d'État, parcelle de l'autorité publique, de justice, de finance ou d'administration, achetée par les familles aisées du royaume. Une synthèse, en quelque sorte, de la puissance publique et de la propriété privée"[9].

La thèse de Roland Mousnier porte sur les régions de Paris et de la Normandie[10]. L'auteur part de la définition du célèbre juriste Loyseau, en 1609, de l'office comme une "dignité ordinaire avec fonction publique" ; il remarque qu'avec cette définition "la fonction publique semble subordonnée à la dignité sociale, être un simple complément à la dignité sociale"[11]. Mais il y ajoute plusieurs autres caractères qui le distinguent de la simple fonction publique. En effet :

  • Une fonction publique peut être un fief incluant la justice et la police.
  • Une fonction publique peut être une ferme (prévôts fieffés, sergents fieffés, maires fieffés).
  • Une fonction publique peut être une commission, un pouvoir conféré pour un temps.

L'office, dit Roland Mousnier, est "une autre catégorie de fonction publique"[11] :

  • L'office a une existence propre conférée par l'édit de sa création.
  • L'office est rémunéré par gages, par traitement dont les profits vont au roi.
  • L'office est stable.
  • L'office est accompagné d'immunités et de privilèges.
  • L'office entraîne l'obligation de la résidence et ne peut être cumulé avec un autre.
  • Enfin, "l'office apparaît comme une fonction publique devenue objet de commerce et revêtant certains caractères de la propriété privée"[11].

Selon Joël Cornette : "Roland Mousnier montre bien que les acquéreurs d'offices étaient avant tout des hommes déjà enrichis par le service du roi, notamment par les fermes d'impôts et les prêts à la monarchie. Il s'agissait aussi souvent de nobles qui avaient vécu sur leurs fiefs et leurs seigneuries et avaient arrondi leur fortune par la perception des rentes seigneuriales et les «prêts amiables» aux paysans ou aux artisans endettés. En tant qu'officiers, tous continuaient à s'enrichir au moyen de leur pouvoir, dérivé de la puissance publique. Roland Mousnier en déduit que la monarchie, avec un roi en principe absolu, était alors, en fait, «une monarchie tempérée par la vénalité des offices» . Pourtant, cette même vénalité a aussi permis le triomphe de l'absolutisme. Car, pour être sûr de conserver la valeur de leurs charges dans leur patrimoine, les officiers devaient se montrer dociles, attachés au principe d'un roi absolu"[9].

La société d'ordres de la France

Ce qui le rendit le plus célèbre fut sa théorie selon laquelle tôt la France moderne était « une société d'ordres ». Selon lui, dans la période qui va du XVe siècle au XVIIIe siècle, les gens considéraient l'honneur, le statut et le prestige social comme beaucoup plus importants que la richesse. En conséquence, la société était divisée verticalement d'après les rangs sociaux et non horizontalement d'après les classes. Mousnier a consacré sa vie à étudier comment les rapports entre des ordres différents opéraient à travers des structures corporatives et des réseaux de patronage. Il voyait des rapports de maîtres à fidèles et de fidèles à maîtres dans les relations entre les ordres socialement supérieurs et socialement inférieurs[12].

En général, Mousnier a concentré son attention sur les élites dans la société française. Il constate ainsi que les différences entre les ordres ou à l'intérieur d'un même ordre (par exemple entre la noblesse d'épée et la noblesse de robe) avaient des implications politiques et sociales au moins aussi importantes que les relations entre seigneurs et paysans.

Assassinat d’Henri IV rue de la Ferronnerie.

L'assassinat d'Henri IV

Un de ses livres les plus connus, L'Assassinat d'Henri IV examine la question du tyrannicide, le climat de l'opinion et le contexte social en France en 1610. Ses conclusions insistent sur la difficulté d'une partie importante de la société française à accepter les conséquences de l'édit de Nantes : si Ravaillac a agi seul, il l'a fait dans un contexte de tensions politiques et religieuses encore fortes. Cet ouvrage contribue à réhabiliter l'événement comme expression d'un ensemble de forces sociales sous-jacentes.

Les hiérarchies sociales dans le monde

Mousnier a aussi publié en 1969 Les Hiérarchies sociales qui étudie la façon dont des civilisations aussi différentes que le Tibet, la Chine, l'Allemagne, la Russie et la France ont été organisées à travers le temps. Les Hiérarchies sociales sont très critiques envers les sociétés communistes et celles qui se fondent sur « des ordres technocratiques », si bien que beaucoup ont dénoncé cet ouvrage comme une violente attaque de la droite contre le communisme.

La dimension planétaire de structures sociales similaires est affirmée par Roland Mousnier, encore en 1989 : "La vénalité des offices, la vente des fonctions publiques entre particuliers et par l'État aux particuliers, est un phénomène mondial que l'on trouve dans tous les États, à un certain degré de leur évolution, lorsque leur économie agraire fondamentale est suffisamment pénétrée d'activité commerciale, de production marchande simple, et, dépassant celle-ci, d'activité capitaliste, alimentant un négoce."[13]

Richelieu

Richelieu, par Philippe de Champaigne, vers 1642.

À plus de quatre-vingts ans, Roland Mousnier écrit son dernier ouvrage consacré au cardinal de Richelieu, modèle de biographie alliant psychologie historique et étude du contexte social.

Selon lui, trois points se dégagent du portrait de celui que le cardinal de Retz, appelait "l'âpre et redoutable Richelieu" :

  • "Richelieu s'efforce d'être un chrétien. Il est un prêtre catholique, un sacrificateur qui célèbre la messe, répétition mystique unique de Jésus-Christ sur la Croix.
  • De naissance, Richelieu est un gentilhomme, un homme d'épée, qui trouva dans l'héritage de sa maison, au sein de son lignage, un évêché.
  • Enfin, Richelieu est un «fidèle» du roi, un «dévoué», un «donné», une «créature», presque un oblat, l'«homme» du roi.

Le rôle immense joué par Richelieu correspond à ces trois caractères de prêtre, de gentilhomme et de fidèle, unis en un même être, où ils vivent et réagissent l'un sur l'autre, comme les personnes d'une autre trinité"[14].

Prises de position

Il est secrétaire général du syndicat autonome des professeurs de facultés des lettres à la fin des années 1950[15].

En juin 1954, il se prononce avec 163 autres universitaires, au nom de la construction de l'Europe, pour la ratification du traité instituant la Communauté européenne de défense[16].

Dans le contexte de la guerre d'Algérie, au nom d'une certaine idée de Dieu, il prend parti pour l'Algérie française et pour l'armée[17]. il cosigne un appel des professeurs de lettres de la Sorbonne affirmant leur « adhésion réfléchie à l'effort militaire qui est demandé au pays » par le gouvernement, disant leur conviction à la fois de « la nécessité de profondes réformes économiques, sociales et politiques » en Algérie et des « bienfaits de l'œuvre entreprise depuis 125 ans », et dénonçant la « disposition d'esprit qui, réservant sans critique toute sévérité à la France, dispense parfois aux crimes des fellaga une indulgence inadmissible »[18]. Quatre ans plus tard, il cosigne le Manifeste des intellectuels français pour la résistance à l'abandon. Et déclare :

« La France est en guerre. Des départements français, ceux qui composent l'Algérie, sont attaqués par des factieux, instruments de l'étranger, spécialement des marxistes-léninistes, et qui pratiquent toutes les méthodes de la guerre subversive, la calomnie, le dénigrement, la démoralisation, le massacre, les supplices, la terreur. Le devoir de tout Français est le combat, sur tous les terrains, pour la victoire de la France et l'intégrité de son territoire. L'appel est à l'insoumission et à la désertion est un acte de trahison, qui doit être châtié comme tel. Vive l'Algérie française[19]. »

En 1967, il signe une pétition de laïcs, initiée par la revue Itinéraires (revue) de Jean Madiran et adressée à l'épiscopat, demandant le rétablissement de l'expression « consubstantiel au père » dans le Credo (religion) en français (remplacée par l'expression « de même nature »), aux côtés notamment d'autres intellectuels catholiques comme Louis Salleron, Henri Massis, François Mauriac, Stanislas Fumet ou Gustave Thibon[20]. En 1969, en réaction à mai 1968, il accepte d'enseigner à la Faculté libre internationale pluridisciplinaire (FACLIP) de François Natter. Il collabore à la revue maurrassienne Anthinéa, fondée en 1971[21].

Le 21 février 1979, avec trente-quatre autres historiens, Roland Mousnier est signataire d'un texte rédigé à l'initiative de Léon Poliakov et Pierre Vidal-Naquet : « Les camps nazis et les chambres à gaz. La politique hitlérienne d’extermination : une déclaration d’historiens ». Ce texte dit notamment : « Il ne faut pas se demander comment, techniquement, un tel meurtre de masse a été possible. Il a été possible techniquement puisqu’il a eu lieu. Tel est le point de départ obligé de toute enquête historique sur ce sujet. Cette vérité, il nous appartenait de la rappeler simplement : il n’y a pas, il ne peut y avoir de débat sur l’existence des chambres à gaz »[22].

En , il signe un appel d'universitaires en faveur de la réforme du Code de la nationalité, lancé par Maurice Boudot, Michel Crouzet, Claude Polin, Claude Rousseau et Jacques Robichez[23].

Ouvrages

Comment les Français voyaient la France au XVIIe siècle, 1955.
  • La Vénalité des offices sous Henri IV et Louis XIII, Maugard, Rouen, 1945.
  • Les Règlements du Conseil du Roi sous Louis XIII, Paris, 1949.
  • Les XVIe et XVIIe siècles : la grande mutation intellectuelle de l'humanité : l'avènement de la science moderne et l'expansion de l'Europe, Paris, 1953.
  • Comment les Français voyaient la France au XVIIe siècle, Roland Mousnier et autres, XVIIe siècle, Bulletin de la Société d'études du XVIIe siècle, 1955.
  • Progrès scientifique technique au XVIIIe siècle. Paris, Plon, 1958.
  • Le XVIIIe siècle. L'époque des "Lumières", 1715-1815, (coécrit avec Ernest Labrousse), Coll. Histoire générale des civilisations, tome V, Paris, PUF, 1963, 573p.
  • L'Assassinat d'Henri IV, Gallimard, Paris, 1964.
  • Lettres et mémoires adressées au chancelier Séguier (1633-1649), 1964.
  • Fureurs paysannes: les paysans dans les révoltes du XVIIe siècle (France, Russie, Chine), 1968.
  • Les Hiérarchies sociales de 1450 à nos jours, 1969.
  • "French Institutions and Society, 161 0-1661" from The New Cambridge Modern History, Volume 4 : The Decline of Spain and the Thirty Year's War édités par J.P. Cooper, 1970.
  • La Plume, la faucille et le marteau: institutions et société en France du Moyen Âge à la Révolution, 1970.
  • Les Institutions de la France sous la monarchie absolue, 1598-1789, 2 volumes, 1974-1980.
  • La stratification sociale à Paris aux XVIIe et XVIIIe siècles. L'échantillon de 1624, 1635, 1636, éd. A. Pedone, 1976.
  • Paris capitale au temps de Richelieu et de Mazarin, 1978.
  • "Les Fidélités et les clientèles en France aux XVIe, XVIIe, et XVIIIe siècles" pages 35–46 d'Histoire sociale, Volume 15, 1982.
  • L'Homme rouge, ou la vie du cardinal de Richelieu, 1582-1642, Robert Laffont, Paris, 1992.

Notes

  1. Roland Mousnier est en khâgne à Condorcet en 1926-1927.
  2. http://rhe.ish-lyon.cnrs.fr/?q=agregsecondaire_laureats&nom=&annee_op=%3D&annee%5Bvalue%5D=1931&annee%5Bmin%5D=&annee%5Bmax%5D=&periode=All&concours=9&items_per_page=10.
  3. Bulletin de la Société de l'histoire de Normandie, 1939, tome XV, p. 394.
  4. Discours de M. Jean Jacquart, président de la Société de l'histoire de France en 1993, Annuaire-Bulletin de la Société de l'histoire de France, année 1993, éd. Librairie Honoré Champion, 1994, p. 4
  5. a et b "Roland Mousnier (1907-1993), Sharon Kettering, New Historical Writing in twentieth-Century France. French Historians, 1900-2000, dir. Philip Daileader et Philip Whalen, éd. Wiley-Blackwell, 2010, p. 437.
  6. Roland Mousnier, La vénalité des offices sous Henri IV et Louis XIII, Rouen , éditions Maugard, 1945, in 8°, XXIX-629 pages. Compte rendu par A. Renaudet, Revue Historique, 1947, tome CXCVII, p. 263-265.
  7. André Corvisier, "Aspects divers de l'histoire militaire", Revue d'Histoire moderne et contemporaine, tome XX, janvier-mars 1973, p. 2.
  8. Le Monde, 16 novembre 1977
  9. a et b "«La Vénalité des offices» de Roland Mousnier", par Joël Cornette, magazine L'Histoire, n° 294, janvier 2005, p. 98.
  10. Ni le titre ni aucun sous-titre ne mentionnent cette sous-localisation par rapport à l'ensemble du royaume. Outre les sources manuscrites conservées en bibliothèque, Roland Mousnier a surtout travaillé sur la série E des Archives nationales (Minutes des arrêts du Conseil d'État) et sur les fonds des archives départementales de la Seine-Maritime, de l'Eure, de l'Orne, du Calvados et de la Manche.
  11. a b et c La vénalité des offices sous Henri IV et Louis XIII, 1971, introduction
  12. "Les concepts d'«ordres», d'«états», de «fidélité» et de «monarchie absolue» en France de la fin du XVe siècle à la fin du XVIIIe siècle", Roland Mousnier, Revue Historique,  n° CCXLVII , n° 2, 1972, p. 289-312.
  13. Préface à L'introduction de la vénalité des offices en Franche-Comté, 1692-1704, Maurice Gresset, Annales littéraires de l'université de Besançon, 394, 1989, p. 7.
  14. L'Homme rouge, ou la vie du cardinal de Richelieu, 1582-1642,1992, p. VII-XI.
  15. Carrefour, 30 juillet 1958, p. 4
  16. Jean-François Sirinelli, "Guerre d'Algérie, guerre des pétitions ?" dans J-F. Sirinelli, Jean-Pierre Rioux, "La guerre d'Algérie et les intellectuels français", Complexe, 1991, p. 273
  17. Compte-rendu de Jérôme Bocquet, Les chrétiens et la guerre d’Algérie, dans la revue histoire, monde et cultures religieuses, mars 2015, n° 35
  18. Carrefour, 30 mai 1956, p. 4
  19. Jean-François Sirinelli, op. cit., p. 292-293
  20. Louis Salleron, La nouvelle messe, NEL, 2e édition, p. 27, Itinéraires, no 108, décembre 1966, "Pourquoi la pétition aux évêques pour le "consubstantiel", p. 207-212, Article de Jean Madiran sur ce sujet en 2010
  21. Jacques Leclercq, Dictionnaire de la mouvance droitiste et nationale de 1945 à nos jours, Paris, L'Harmattan, , 695 p. (ISBN 978-2-296-06476-8), p. 38.
  22. Le Web pédagogique, Cours d'histoire – DAEU – brochure n°1 - Année 2015/2016 , page11
  23. https://www.lemonde.fr/archives/article/1987/06/17/cent-vingt-universitaires-lancent-un-appel-en-faveur-d-un-nouveau-code-de-la-nationalite_4047896_1819218.html.

Annexes

Bibliographie

  • Yves Durand (dir.), Hommage à Roland Mousnier : clientèles et fidélités en Europe à l'époque moderne, Paris, Presses universitaires de France, 1981.
  • Jean Tulard, Notice sur la vie et les travaux de Roland Mousnier, Institut de France, 1996.
  • (en) Annette Finley-Croswhite, « Mousnier, Roland », dans Kelly Boyd (éd.), The Encyclopedia of Historians and Historical Writing, vol. 2, Londres / Chicago, Fitzroy Publishers, 1999, p. 843-844.
  • (en) J. Michael Hayden, « Models, Mousnier, et Qualité : The Social Structure of Early Modern France », French History, vol. 10, no 3,‎ , p. 375-398 (DOI 10.1093/fh/10.3.375).
  • (en) Sharon Kettering, « Roland Mousnier (1907-1993) », dans Philip Daileader et Philip Whalen (dir.), French Historians, 1900-2000 : New Historical Writing in Twentieth-Century France, Chichester / Malden (Massachusetts), Wiley-Blackwell, , XXX-610 p. (ISBN 978-1-4051-9867-7, présentation en ligne), p. 437-443.

Recensions d'ouvrages de Roland Mousnier

  • Jean Leflon, « Roland Mousnier. Histoire générale des civilisations, Tome IV : Les XVIe et XVIIe siècles », Revue d'histoire de l'Église de France, année 1955 vol. 41, n° 136, p. 118-119, lire en ligne (compte rendu).
  • Fernand Grenier, « Mousnier, Roland, Les XVIe et XVIIe siècles. Les progrès de la civilisation européenne et le déclin de l’Orient (1492-1715) », Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 8, n° 1, 1954, p. 132-133, lire en ligne (compte rendu).
  • Bernard Barbiche, « Roland Mousnier. 14 mai 1610. L'assassinat d'Henri IV, Paris, librairie Gallimard, 1964. (Trente journées qui ont fait la France) », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 123, n° 2, 1965, p. 596-599, lire en ligne (compte rendu).

Liens externes