Rodolphe de Faÿ de La Tour-Maubourg

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Rodolphe de La Tour-Maubourg
Rodolphe de Faÿ de La Tour-Maubourg
Naissance
Paris
Décès (à 83 ans)
Boissise-la-Bertrand
Origine Drapeau du royaume de France Royaume de France
Allégeance Drapeau de l'Empire français Empire français
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Arme Cavalerie
Grade Lieutenant-général
Années de service 18061848
Commandement Chasseurs à cheval de la Meuse
Conflits Guerres napoléoniennes
Distinctions Légion d'honneur
(Grand officier)
Ordre de Saint-Louis
(Chevalier)
Autres fonctions Ambassadeur[1]
Membre de la Chambre des pairs
Famille Famille de Faÿ

Rodolphe de Faÿ, vicomte puis comte[1] de La Tour-Maubourg (°  - Paris - Boissise-la-Bertrand), est un militaire, ambassadeur[1] et homme politique français du XIXe siècle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Troisième fils de Charles César de Faÿ, marquis de La Tour-Maubourg (1757-1831) et de Marie Charlotte Henriette Pinault de Thenelles (1760-1837), Rodolphe de La Tour-Maubourg entra au service comme sous-lieutenant en 1805, et fut reçu membre de la Légion d'honneur le [2].

Il fit la campagne de Prusse (1806) et de Pologne (1807), se distingua à Iéna et à Friedland[3].

Il passa, en 1810, en Espagne comme aide de camp du comte Caffarelli, et fut assez heureux pour sauver les jours de ce général, en affrontant seul la fusillade de l'ennemi, et en l'enlevant du champ de bataille, où il était resté étendu, frappé d'un coup de feu à la tête et abandonné, en avant d'une position dont il avait voulu expulser les Espagnols[2]. La Tour-Maubourg se fit aussi remarquer, par sa conduite à Leira[3].

Rallié à la Restauration, M. de la Tour-Maubourg fut créé chevalier de l'ordre de Saint-Louis, et nommé colonel des chasseurs à cheval de la Meuse. Il devint gentilhomme de la chambre du roi et officier de la Légion d'honneur les 22 avril et [2].

Maréchal de camp () sous-commandant d’une brigade de chasseurs-lanciers, lieutenant-général le , inspecteur de cavalerie l'année suivante, grand officier de la Légion d'honneur le , il fut nommé pair de France le 19 avril de la même année, et admis à la retraite, avec son grade, le .

État de services[modifier | modifier le code]

  •  : Maréchal de camp ;
  • -  : Mis en disponibilité ;
  • -  : Inspecteur général de cavalerie ;
  • -  : Mis en disponibilité ;
  • -  : Commandant d'une brigade du camp de cavalerie ;
  • -  : Mis en disponibilité ;
  • -  : Inspecteur général de cavalerie dans les 18e, 19e et 21e divisions militaires ;
  • -  : Mis en disponibilité ;
  •  : Compris dans le cadre d'activité ;
  • -  : Commandant de la 1re brigade de la division de cavalerie de l'armée du Nord ;
  • -  : Mis en disponibilité ;
  •  : « Lieutenant général » puis « général de division » ;
  • -  : Pair de France ;
  • -  : Commandant du département de la Nièvre ;
  • -  : Mis en disponibilité ;
  • -  : Inspecteur général du 6e arrondissement Ce lien renvoie vers une page d'homonymie de cavalerie ;
  • -  : Mis en disponibilité ;
  • -  : Commandant de la division de dragons du « corps de rassemblement sur la frontière du Nord » ;
  • -  : Mis en disponibilité ;
  • -  : Inspecteur général du 8e arrondissement de cavalerie ;
  • -  : membre du Comité de cavalerie ;
  • -  : Inspecteur général du 9e arrondissement de cavalerie ;
  • -  : Inspecteur général du 2e arrondissement de cavalerie ;
  • -  : Inspecteur général du 5e arrondissement de cavalerie ;
  • -  : Président du Comité de cavalerie ;
  • -  : Inspecteur général du 7e arrondissement de cavalerie ;
  • -  : Inspecteur général du 10e arrondissement de cavalerie ;
  • -  : Inspecteur général du 2e arrondissement de cavalerie ;
  • -  : Mis en disponibilité ;
  •  : Admis en retraite.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Armoiries[modifier | modifier le code]

Figure Blasonnement
Armes du comte de La Tour-Maubourg, pair de France,

De gueules à la bande d'or, chargée d'une fouine d'azur.[4],[5]

Supports
Deux lions[2].
Devise
« Par toute voie chemine[4] » ;
 Armes parlantes (Fouine (fayne en patois[4]) ⇒ Faÿ).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « Cote LH/948/63 », base Léonore, ministère français de la Culture
  2. a b c d e et f Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. 7, (lire en ligne)
  3. a et b « La Tour-Maubourg (Rodolphe de Faÿ, comte de) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
  4. a b et c Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887
  5. François Velde, « Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) », Lay Peers, sur www.heraldica.org, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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