Robin G. Collingwood

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 27 décembre 2018 à 18:00 et modifiée en dernier par HerculeBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Robin George Collingwood
Robin George Collingwood.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 53 ans)
ConistonVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Directeur de thèse

Robin George Collingwood (Conison, Cambria, - ) est un philosophe et historien britannique, fils de W.G. Collingwood.

Biographie

Il fut un dernier membre de l'école idéaliste (même s'il refusait cette qualification), professeur de philosophie métaphysique à l'université d'Oxford. Il fut le seul des élèves de F.J. Haverfield à survivre à la Première Guerre mondiale. Parmi les philosophes qui exercèrent une influence notable sur lui, on peut citer les idéalistes italiens, Croce, Gentile et de Ruggiero – ce dernier était l'un de ses proches amis – mais aussi Kant, Vico, F.H. Bradley, J.A. Smith et Ruskin – un des mentors de son père W.G. Collingwood, professeur de beaux-arts à l'université de Reading.

Collingwood est surtout connu pour son ouvrage Le Concept d'histoire, recueil issu de diverses sources compilé par un de ses élèves, T.M. Knox. Dans le monde anglophone, après la Seconde Guerre mondiale, cet ouvrage a influencé considérablement la philosophie analytique de l'histoire. Il est cité à de très nombreuses reprises dans les travaux d'historiographie. Pour Louis Mink[Qui ?], Collingwood fait partie de ces penseurs du XXe siècle que tout le monde connaît mais que personne n'étudie en profondeur.

Dans le domaine de l'esthétique, Collingwood défend l'idée selon laquelle le langage et l'art sont identiques. Sa principale contribution dans ce domaine est son livre Les Principes de l'art. Sa pensée y est assez proche de celle de Croce. Il présente l'art comme une fonction nécessaire de l'esprit humain, et le considère comme « collaboratif », c'est-à-dire comme une activité collective et sociale. En politique, Collingwood était plutôt libéral (au sens que ce mot a en Grande-Bretagne, c'est-à-dire centriste), prêt à défendre une image un peu idéalisée de la pratique du libéralisme au XIXe siècle.

Collingwood était un historien compétent, et l'une des sommités de son temps en archéologie de l'Angleterre à l'époque romaine. À l'université d'Oxford, il avait refusé de choisir entre l'histoire et la philosophie, et avait obtenu des titres universitaires dans ces deux disciplines. Sa philosophie de l'histoire était indissociable de ses recherches historiques, et son ouvrage Roman Britain renseigne aussi sur sa philosophie de l'histoire.

Il a également publié The First Mate's Log, le récit d'un voyage en Méditerranée effectué avec quelques-uns de ses élèves.

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :