Robert de Vogüé

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Robert de Vogüé
Fonctions
Administrateur de société
Compagnie auxiliaire de navigation
à partir de
Président
Fédération internationale de l'automobile
-
Jehan de Rohan-Chabot (d)
Président
Automobile Club de France
-
Jehan de Rohan-Chabot (d)
Maire de Boulleret
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 66 ans)
Nationalité
Formation
Activités
Officier de marine, chef d'entreprise, homme politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Père
Fratrie
Conjoint
Lucie Sommier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Autres informations
Propriétaire de
Château du Tremblay-sur-Mauldre (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Grade militaire
Conflit
Distinctions

Robert-Ursin-Adrien, marquis de Vogüé (, Boulleret - ), est un officier de marine et homme d'affaires français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est le fils de Charles-Jean-Melchior de Vogüé, marquis de Vogüé, ambassadeur de France, membre de l'Académie française, et de Béatrix des Monstiers Mérinville, sa seconde épouse.

Il intègre l'École navale en octobre 1887 et commence une carrière dans la Marine qui, entre autres affectations, l'emmène en Chine en 1890-1893. Enseigne de vaisseau en 1898 il démissionne de la Marine et est nommé lieutenant de vaisseau de réserve en 1907[1].

En 1910, son épouse et lui achètent, près de Rambouillet, le château du Tremblay-sur-Mauldre, construit dans la première moitié du XVIIe siècle par l'architecte François Mansart, et le font restaurer.

Pendant la guerre de 1914-1918[modifier | modifier le code]

Mobilisé le comme lieutenant de vaisseau, il sert durant la Première Guerre mondiale initialement comme commandant du 14e Groupe d'autos-mitrailleuses et autos-canons, affecté à la 6e division de cavalerie. Il est cité à l'ordre de l'armée le  :

« Par son initiative et son activité inlassables dans l'emploi de ses mitrailleuses et de ses auto-canons, a été une aide très efficace du bataillon qu'il avait mission d'appuyer dans l'attaque du 8 juillet. S'est établi avec une mitrailleuse dans un trou d'obus et s'est maintenu deux jours sans être relevé[2]. »

Il est capitaine de corvette à la fin de la guerre. Rentré dans la vie civile, il devient président de la Compagnie urbaine d'assurances, vice-président de Manufactures des glaces et produits chimiques de Saint-Gobain et membre du conseil de surveillance de Schneider et Cie. Dès , il entre également au conseil d'administration de la doyenne des marques, la « SA des Anciens Etablissements Panhard et Levassor », jusqu'à son décès.

Victoire du Panhard-Levassor du comte Robert de Vogüé au championnat de la Mer annuel de Monaco, en 1905.

Il participe à des courses en mer, remportant notamment le championnat de la Mer annuel de Monaco, en 1905.

Il est président de l'Automobile Club de France de 1922 à 1928 et de l'Association internationale des Automobile Clubs reconnus de 1931 à 1936.

En mars 1931, il entre au conseil d'administration de la Compagnie auxiliaire de navigation[3].

Mariage et descendance[modifier | modifier le code]

Robert de Vogüé épouse le Lucie Sommier (1874-1946), fille d'Alfred Sommier, industriel sucrier, restaurateur du château de Vaux-le-Vicomte, et de Jeanne Brugière de Barante. Dont quatre enfants :

  • Jean de Vogüé, industriel (1898-1972), marié en 1927 avec Hélène Jaunez (1908-2003), dont postérité ;
  • Anne de Vogué (1899-1989), mariée en 1922 avec le comte Blaise de Montesquiou Fezensac (1886-1974), sans enfant ;
  • Marthe de Vogüé (1901-1963), mariée en 1919 avec Albert de Luppé, marquis de Luppé, historien, homme de lettres (1893-1970), dont postérité ;
  • Arnaud de Vogüé, industriel (1904-1988), marié en 1929 avec Solange de Mun (1908-1999), dont postérité.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Site Espace tradition de l'École navale (Lire la notice).
  2. L’Action française, 13 août 1915, p. 1 (Lire en ligne).
  3. [1].
  4. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )

Sources[modifier | modifier le code]

  • La Géographie : Bulletin de la Société de géographie, 1937.
  • Claude-Alain Sarre, Les Panhard et Levassor, une aventure collective, éditions ETAI, 2000.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]