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Robert Laufoaulu

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Robert Laufoaulu
Illustration.
Fonctions
Sénateur français

(21 ans, 11 mois et 29 jours)
Élection 27 septembre 1998
Réélection 21 septembre 2008
28 septembre 2014
Circonscription Wallis-et-Futuna
Groupe politique RPR-R. (1998-2002)
UMP-R. (2002-2015)
LR-R. (2015-2018)
LIRT (2018-2020)
Prédécesseur Basile Tui
Successeur Mikaele Kulimoetoke
Biographie
Date de naissance (77 ans)
Lieu de naissance Wallis (Wallis-et-Futuna)
Nationalité Français
Profession Enseignant

Robert Laufoaulu, né le à Wallis (Wallis-et-Futuna), est un homme politique français. Il est sénateur de Wallis-et-Futuna de 1998 à 2020.

Titulaire d'un doctorat d'ethnologie[1], il est enseignant de profession et religieux de la congrégation des frères du Sacré-Cœur[2]. Lors des élections sénatoriales de 1998, il est élu sénateur pour Wallis-et-Futuna le [3]. N'étant pas parmi les six candidats du premier tour, qui siégeaient tous à l'assemblée territoriale, il est investi en vue du second tour par l'alliance des partis opposés au candidat Kamilo Gata, ancien député de Wallis-et-Futuna. Robert Laufoaulu remporte le second tour par 14 voix contre 7[3].

Sous son impulsion, une réflexion est menée dans les années 1990 par la direction de l'enseignement catholique pour introduire l'enseignement en langue polynésienne[4].

Durant l'affaire Make Pilioko, il est un soutien du roi Tomaski Kulimoetoke.

Il est réélu au premier tour des élections sénatoriales de 2008 et de 2014[5]. Au Sénat, il siège en tant que rattaché au groupe RPR, UMP puis LR, avant de rejoindre en 2018 le groupe Les Indépendants – République et territoires[6]. En 2014, il signe une tribune dénonçant la suppression de la notion de détresse dans l'application de l'IVG[7]. En 2016, il est sanctionné financièrement pour son absentéisme[8].

En vue de la primaire de la droite et du centre de 2016, il soutient Alain Juppé et se montre ouvertement contre la gestation pour autrui[9]. Il appelle à voter à l’élection présidentielle de 2017 pour François Fillon, qui obtient 28,5 % des voix à Wallis-et-Futuna, contre 20 % au niveau national[10].

Candidat à un quatrième mandat aux élections sénatoriales de 2020, il est battu au second tour, obtenant 43 % des suffrages face à Mikaele Kulimoetoke[11].

Notes et références

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  1. « Les élections sénatoriales 1998 », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  2. « WALLIS-ET-FUTUNA », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. a et b Raymond Mayer, « Le classement des archives administratives de Wallis-et-Futuna (1951-2000) de Gildas Pressensé », Journal de la Société des Océanistes, no 129,‎ , p. 305–322 (ISSN 0300-953x, lire en ligne, consulté le ).
  4. Claire Moyse-Faurie et Charles André Lebon, « Recherches sur l'enseignement du français en milieu multilingue à Wallis et Futuna », Expressions,‎ , p. 31-69 (lire en ligne)
  5. « Élections sénatoriales de 2008 : résultats des Îles Wallis-et-Futuna », sur senat.fr.
  6. « Informations parlementaires : Effectifs des groupes du Sénat », sur Légifrance, .
  7. « Pourquoi la suppression de la notion de détresse menace la loi Veil », sur Le Figaro, (consulté le )
  8. « Absentéisme des sénateurs : "Des décennies de mauvaises habitudes" », sur lejdd.fr, (consulté le ).
  9. « Huit parlementaires soutiens d'Alain Juppé pour l'interdiction effective de la GPA », sur Le Figaro, (consulté le )
  10. « Résultats de l'élection présidentielle de 2017 à Wallis-et-Futuna », sur lexpress.fr (consulté le ).
  11. « Sénatoriales 2020 : îles Wallis et Futuna », sur senatoriales2020.senat.fr (consulté le ).

Liens externes

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