Richard Law (1^er baron Coleraine)

Richard Law

Fonctions
Membre de la Chambre des lords
17 février 1954 - 15 novembre 1980
Membre du 40e Parlement du Royaume-Uni 40e Parlement du Royaume-Uni (d) Haltemprice (en)
25 octobre 1951 - 15 janvier 1954
Membre du 39e Parlement du Royaume-Uni 39e Parlement du Royaume-Uni (d) Haltemprice (en)
23 février 1950 - 5 octobre 1951
Membre du 38e Parlement du Royaume-Uni 38e Parlement du Royaume-Uni (d) Kensington South (en)
20 novembre 1945 - 3 février 1950
Secrétaire d'État à l'Éducation
1945
Rab Butler Ellen Wilkinson
Ministre d'État des Affaires étrangères
1943-1945
Sous-secrétaire d'État aux Affaires étrangères
1941-1943
Secrétaire financier au ministère de la Guerre
1940-1941
Membre du 37e Parlement du Royaume-Uni 37e Parlement du Royaume-Uni (d) Kingston upon Hull South West (en)
14 novembre 1935 - 15 juin 1945
Membre du 36e Parlement du Royaume-Uni 36e Parlement du Royaume-Uni (d) Kingston upon Hull South West (en)
27 octobre 1931 - 25 octobre 1935
Membre du Conseil privé du Royaume-Uni

Titre de noblesse
Baron Coleraine (en)
16 février 1954 - 15 novembre 1980

Biographie
Naissance	27 février 1901
Décès	15 novembre 1980 (à 79 ans)
Nationalité	britannique
Formation	Shrewsbury School St John's College
Activité	Homme politique
Père	Andrew Bonar Law
Mère	Annie Pitcairn Robley (d)
Conjoint	Mary Virginia Nellis (d) (à partir de 1929)
Enfants	James Law (d) Andrew Law (d)

Autres informations
Parti politique	Parti conservateur

Richard Kidston Law, 1^er baron Coleraine, (27 février 1901 - 15 novembre 1980) est un homme politique conservateur britannique.

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Il est le plus jeune fils de six enfants nés de l'ancien Premier ministre conservateur Andrew Bonar Law et de son épouse, Annie Pitcairn Robley (une fille de Harrington Robley, un marchand de Glasgow). Son frère Charlie, lieutenant dans les King's Own Scottish Borderers, est tué lors de la Seconde bataille de Gaza en avril 1917^[1], suivi par le frère James, capitaine des Royal Fusiliers, tué le 21 septembre 1917^[2]. Sa sœur Isabel épouse Frederick Sykes^[3], et une autre sœur Catherine épouse le 1^er baron Archibald en 1961 ^[4].

Il fait ses études à la Shrewsbury School et au St John's College d'Oxford^[5].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Il est élu député de Kingston upon Hull Sud-Ouest aux élections générales de 1931 et occupe le siège jusqu'en 1945. En 1940, il est nommé Secrétaire financier au ministère de la Guerre. Il est ensuite muté au poste de Sous-secrétaire d'État aux Affaires étrangères jusqu'en 1943. Alors qu'il occupe ce dernier poste, il participe à la Conférence des Bermudes sur le sort de la communauté juive européenne^[6] et est admis au Conseil privé lors des honneurs du Nouvel An de 1943.

Il est alors ministre d'État, également au ministère des Affaires étrangères, jusqu'en 1945, date à laquelle il sert brièvement comme ministre de l'Éducation dans le gouvernement intérimaire de Churchill. Lors d'une élection partielle en novembre 1945, il devient député de Kensington South, siège qu'il occupe jusqu'en février 1950^[7].

Law est de nouveau élu député aux élections de 1951, cette fois pour Haltemprice, mais il démissionne de ce siège en janvier 1954 et en février est élevé à la Chambre des lords avec le titre de baron Coleraine de Haltemprice dans la Yorkshire de l'Est. Après son élévation à la pairie, il fait une tournée de conférences de deux semaines aux États-Unis^[8], après deux semaines en Russie à l'invitation du gouvernement russe ^[9].

Œuvres publiées[modifier | modifier le code]

En 1950, Law publie Return from Utopia, un livre dans lequel il affirme sa conviction qu'essayer d'utiliser le pouvoir de l'État pour créer toute sorte d'utopie n'est pas simplement inatteignable mais positivement mauvais, car l'un des premiers principes à sacrifier est le principe de la liberté et du choix individuel.

En 1970, Lord Coleraine publie un autre livre, Pour les conservateurs seulement, dans lequel il critique le leadership conservateur de l'époque pour avoir, à son avis, sacrifié les principes conservateurs au profit de l'opportunisme électoral et de la recherche du «terrain d'entente». À cette époque, il est le patron du groupe conservateur de Selsdon.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Le 26 janvier 1929, il épouse Mary Virginia Nellis, la deuxième fille d'Abraham Fox Nellis, de Rochester, New York. Son père, un fabricant de soie, est mort en 1923. Ensemble, ils ont deux enfants^[10]:

James Law, 2^e baron Coleraine (né en 1931), qui épouse Emma Elizabeth Richards, fille unique de Nigel Richards, en 1958. Après leur divorce en 1966, il épouse Anne Patricia Farrant en 1966. Elle est la deuxième fille du major général Ralph Henry Farrant^[10].
Hon. Andrew Bonar Law (né en 1933), qui épouse Joanna Margarette Neill, fille de Raymond Neill d'Irlande, en 1961 ^[11]^,^[12]

Lady Coleraine est décédée le 3 avril 1978 à Helensburgh, en Écosse. Lord Coleraine est décédé le 15 novembre 1980, âgé de 79 ans, et est remplacé dans la baronnie par son fils James Martin Bonar Law ^[10].

Références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Richard Law, 1st Baron Coleraine » (voir la liste des auteurs).

↑ Taylor (2007) p. 11
↑ Taylor (2007) p.12
↑ (en) « A new book examines Rupert Murdoch's father and his media dynasty », The Independent,‎ 20 octobre 2015 (lire en ligne, consulté le 28 mai 2020)
↑ Adams (1999) p. 293
↑ « Richard Kidston Law, 1st Baron Coleraine », The Peerage (consulté le 8 janvier 2017)
↑ David Blair, "The Bermuda Conference that Failed to Save the Jews," The Daily Telegraph (London), Saturday 31 January 2015.
↑ « Mr Richard Law », api.parliament.uk, Hansard (consulté le 28 mai 2020)
↑ « Lord Coleraine Here for Tour », The New York Times,‎ 5 novembre 1954 (lire en ligne, consulté le 28 mai 2020)
↑ « FEAR HELD FACTOR IN SOVIET ATTITUDE; Lord Coleraine, Reporting on Trip, Says It Is Basis for Fight on Bonn Army », The New York Times,‎ 6 novembre 1954 (lire en ligne, consulté le 28 mai 2020)
↑ ^{a b et c} « Coleraine, Baron (UK, 1954) », www.cracroftspeerage.co.uk, Heraldic Media Limited (consulté le 28 mai 2020)
↑ (en) Caitriona Clear, Women's Voices in Ireland: Women's Magazines in the 1950s and 60s, Bloomsbury Publishing, 2015 (ISBN 978-1-4742-3669-0, lire en ligne), p. 11
↑ (en) « Wedding Hon Andrew Bonarlaw Miss Joanna Margarette Editorial Stock Photo », www.shutterstock.com, Shutterstock Editorial (consulté le 28 mai 2020)

Liens externes[modifier | modifier le code]

Ressource relative aux beaux-arts :
- National Portrait Gallery
Ressource relative à la vie publique :
- Hansard 1803–2005
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Britannica
- Oxford Dictionary of National Biography
Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- LCCN
- NUKAT
- WorldCat

Portail de la politique britannique

[taylor11-1] Taylor (2007) p. 11

[taylor12-2] Taylor (2007) p.12

[Murdoch2015-3] (en) « A new book examines Rupert Murdoch's father and his media dynasty », The Independent,‎ 20 octobre 2015 (lire en ligne, consulté le 28 mai 2020)

[a7-4] Adams (1999) p. 293

[5] « Richard Kidston Law, 1st Baron Coleraine », The Peerage (consulté le 8 janvier 2017)

[6] David Blair, "The Bermuda Conference that Failed to Save the Jews," The Daily Telegraph (London), Saturday 31 January 2015.

[parliament-7] « Mr Richard Law », api.parliament.uk, Hansard (consulté le 28 mai 2020)

[1954Tour-8] « Lord Coleraine Here for Tour », The New York Times,‎ 5 novembre 1954 (lire en ligne, consulté le 28 mai 2020)

[1954Soviet-9] « FEAR HELD FACTOR IN SOVIET ATTITUDE; Lord Coleraine, Reporting on Trip, Says It Is Basis for Fight on Bonn Army », The New York Times,‎ 6 novembre 1954 (lire en ligne, consulté le 28 mai 2020)

[BaronColeraine-10] {a b et c} « Coleraine, Baron (UK, 1954) », www.cracroftspeerage.co.uk, Heraldic Media Limited (consulté le 28 mai 2020)

[Clear2015-11] (en) Caitriona Clear, Women's Voices in Ireland: Women's Magazines in the 1950s and 60s, Bloomsbury Publishing, 2015 (ISBN 978-1-4742-3669-0, lire en ligne), p. 11

[shutterstock-12] (en) « Wedding Hon Andrew Bonarlaw Miss Joanna Margarette Editorial Stock Photo », www.shutterstock.com, Shutterstock Editorial (consulté le 28 mai 2020)

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