Richard Herrnstein

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Richard Herrnstein

Biographie
Naissance
New York
Décès
Belmont
Sépulture Warsaw Cemetery (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité Américaine
Thématique
Formation Université Harvard et City College of New YorkVoir et modifier les données sur Wikidata
Profession Psychologue, professeur d'université (d), sociologue et éducateur (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Employeur Université HarvardVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions Bourse Guggenheim et membre de l'Académie américaine des arts et des sciences (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de Académie américaine des arts et des sciencesVoir et modifier les données sur Wikidata

Richard Julius Herrnstein, né le à New York et mort le à Belmont (Massachusetts), est un psychologue et professeur d'université américain. Il est spécialiste des questions liées à l'apprentissage animal dans la continuités des recherches comportementalistes introduites par Skinner.

Biographie[modifier | modifier le code]

Richard Herrnstein obtient son doctorat de psychologie à Harvard en 1955, après avoir mené des recherches avec B.F. Skinner et Stanley Smith Stevens[1]. Il dirige le Harvard Pigeon Lab, laboratoire créé par Skinner à Harvard, des années 1960 jusqu'en 1994[2].

Il est membre fondateur en 1978 de la Society for Quantitative Analysis of Behavior (en) dont il est président jusqu'en 1991[3].

The Bell Curve[modifier | modifier le code]

Richard Herrnstein est co-auteur, avec le politologue Charles Murray, de The Bell Curve. Intelligence and Class Structure in American Life, un livre paru en 1994 après la mort de Herrnstein, qui développe la thèse que les études sur la société américaine ne prennent pas suffisamment en compte le facteur intelligence[1]. Ce livre a provoqué de vives polémiques[4]. La tribune Mainstream Science on Intelligence, publiée par Linda Gottfredson dans le Wall Street Journal le , et cosignée par 52 chercheurs américains, soutient les thèses développées dans le livre[5].

Herrnstein avait déjà, dans un article publié en 1971[6], indiqué que selon lui l'intelligence était mesurable par des tests de QI, qu'elle était stable durant la vie de l'individu concerné, largement influencée par des facteurs héréditaires et qu'elle pouvait prédire un certain nombre de résultats, une fois que les autres facteurs étaient neutralisés, notamment les revenus, les délits, la santé et le taux de mariage[7].

Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Richard J Herrnstein (1930-1994)
  2. Beth Azar, « Saying goodbye to the Harvard Pigeon Lab », October 2002, vol 33, n°9, p. 44 [1].
  3. Michael L. Commons, « A short History of the Society for Quantitative analyse of behavior », PDF [2] sur www.sqab.org.
  4. Jason DeParle, «Daring Research or 'Social Science Pornography'?: Charles Murray», The New York Times, October 9, 1994, [lire en ligne]
  5. (en) Mainstream Science on Intelligence: An Editorial with 52 Signatories, History, and Bibliography ([PDF]) 1997.
  6. « I.Q. in the meritocracy », Atlantic Monthly, 1971.
  7. Herrnstein and Murray argued that intelligence was measurable by IQ tests, stable over the lifetime of the individual, largely heritable, and predictive of a variety of social outcomes (even when confounding factors were controlled) such as income, crime, health, and rates of marriage [3].

Liens externes[modifier | modifier le code]