René Maran

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
René Maran
René Maran en 1930.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
Autres informations
Mouvement
Équipe
Genre artistique
Romans, poésie, essais
Distinctions
Œuvres principales

René Maran, né à Fort-de-France (Martinique) le et mort à Paris le , est un écrivain français.

Il est lauréat du prix Goncourt en 1921 pour son roman Batouala, dont la préface dénonce la façon dont les territoires colonisés et leur population sont gérés. Le terme « anti-colonialisme » parfois utilisé à son propos est très peu usité à son époque et n'appartenait pas à son vocabulaire.

En 1953, l‘Académie française lui décerne le prix d'Aumale.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines familiales et formation[modifier | modifier le code]

Déclaré à l'état civil de Fort-de-France le [Note 1], René Maran est en réalité né le sur le bateau amenant ses parents de la Guyane à la Martinique[1]. Ses parents sont guyanais[2],[3]. Il est amené à vivre, dès sa jeunesse, à Bordeaux[2].

Il est le fils de Léon Herménégilde Maran, originaire de Guyane, de même que son épouse, Marie Corina née Lagrandeur[4], tous deux nés en 1865.

Ses parents l'emmènent en 1894 au Gabon, où son père doit occuper un poste dans l'administration coloniale. Lorsqu'il a 7 ans, pour lui permettre de faire de bonnes études, ils le mettent en pension en 1894 au « petit lycée » (classes primaires) de Talence (Gironde).

En classe de sixième, il devient élève au lycée de Bordeaux (devenu lycée Montaigne), où il découvre Marc Aurèle avec son professeur de latin. Il côtoie Félix Éboué, son ainé de trois ans, boursier, arrivé à Bordeaux en 1901. Les deux camarades pratiquent le rugby au B.E.C. (Bordeaux Étudiants Club)[5].

Le , il obtient la première partie du baccalauréat lettres-latin avec la mention passable[6]. Il n'est pas établi qu'il ait réussi la deuxième partie ni qu'il ait pu faire des études de droit à Bordeaux où il reste jusqu'en 1909[Note 2], date à laquelle il part pour les colonies, pour y occuper un emploi administratif subalterne, faute d'être passé par l'École coloniale[7].

Il publie déjà à cette date dans la revue lilloise de Léon Bocquet, Le Beffroi.

Carrière coloniale[modifier | modifier le code]

En 1912, il entre dans l'administration coloniale, par la « petite porte »[7]. Il est affecté comme agent de police à Bangui en Oubangui-Chari (Afrique-Équatoriale française, AEF). Souvent en conflit avec son administration, commis de quatrième classe, puis secrétaire de troisième classe, il est de plus en plus mal noté, considéré comme susceptible et procédurier. Ainsi, en 1916-1917, alors qu'il est « agent spécial chargé de la comptabilité » à Sibut, il demande au gouverneur de l'Oubangui-Chari une mutation qui lui est refusée au motif qu'il n'a pas respecté la voie hiérarchique.

À la suite d'accusations — qu'il conteste — de violences sur des indigènes lors d'une campagne prophylactique contre la maladie du sommeil dans la circonscription de Kémo-Gribingui, il fait l'objet d'un blâme de son administration, puis d'une condamnation à la peine de 50 francs d'amende avec sursis par le tribunal de première instance de Bangui. De retour à Paris à partir de 1919, il repart pour la région du lac Tchad en 1921. C'est là qu'il apprend avoir été consacré par le prix Goncourt à la fin de l'année 1921 pour son roman Batouala dont la préface dénonce, non le fait colonial, mais ce que Maran en regarde comme les abus ou dysfonctionnements, la façon dont les territoires colonisés et leur population sont gérés[2]. En 1923, après plusieurs demandes infructueuses de rapatriement pour cause médicale, il démissionne de l'administration et décide de vivre de sa plume.

La carrière d'administrateur colonial continue d'inspirer l'écrivain qu'est devenu Maran. Le protagoniste du roman publié en 1947 Un homme comme les autres est par exemple un Martiniquais ayant fait ses études à Bordeaux avant de devenir administrateur colonial[8].

Batouala[modifier | modifier le code]

En Afrique, il écrit le roman Batouala, qui décrit la vie d'un village africain du point de vue du chef éponyme[9], encouragé par son ami Philéas Lebesgue qu'il vient rencontrer à Beauvais dès 1915[10]. René Maran mit six ans à écrire son roman[11].

Dans la préface de ce roman, René Maran dénonce certains aspects de la colonisation, ce qui entraîne des controverses et lui vaut des inimitiés. Il obtient le prix Goncourt en 1921, il est le premier écrivain noir à recevoir ce prix[12].

Écrivain et critique littéraire[modifier | modifier le code]

Il met fin à sa carrière coloniale quelques années plus tard et continue celles d'écrivain et de journaliste littéraire et de radio à Paris où il résidera dorénavant. Durant la Seconde Guerre mondiale, il n'est pas inquiété par les autorités occupantes. Dans son œuvre romanesque inspirée par l'Afrique, il lui arrive de montrer les rapports parfois difficiles entre Noirs et Blancs, notamment le poids du racisme imposé par les institutions coloniales[9]. Souvent écrivain animalier[Note 3], il dénonce la cruauté des hommes envers les animaux. Très attaché à la France, Français patriote en dépit de certains griefs qu'il exprime dans sa correspondance avec Philéas Lebesgue, il écrit des biographies qui retracent la vie de « grands Français », notamment de ceux qui ont découvert les terres du futur Empire français. Dans sa correspondance, il cite souvent les trois plus grands amis qu'il admire[13] : Félix Éboué, Philéas Lebesgue et Manoel Gahisto[14].

Dans les années 1930, René Maran fréquente le salon littéraire de Paulette Nardal où il rencontre Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire, Jean Price Mars[15]. René Maran exprime des réserves sur le mouvement naissant de la négritude :

« Considéré par les Noirs comme un précurseur de la négritude, il avouait qu'il la comprenait mal et avait tendance à y voir un racisme plus qu'une nouvelle forme d'humanisme. Il se voulait, par-dessus tout et avec obstination « un homme pareil aux autres » »

— Lilyan Kesteloot[16].

En 1953, l‘Académie française lui décerne le prix d'Aumale conjointement avec Albert t'Serstevens[17].

Poète[modifier | modifier le code]

René Maran est réputé avoir recours à une poésie relativement classique par ses thèmes et par sa facture, utilisant par exemple les alexandrins[18],[19].

Décès[modifier | modifier le code]

René Maran meurt à Paris le . Il est enterré à Paris au cimetière du Montparnasse (11e division)[20].

Famille[modifier | modifier le code]

Le 9 août 1927, René Maran épouse Camille Rosalie Berthelot[21], couturière née le et morte le à Paris.

En 1943, René et Camille Maran adoptent Paulette Cernard, qu'ils ont rencontrée en 1930 dans les Vosges.

En 1946, Paulette Cernard-Maran épouse Paul Michel, dont elle a deux enfants, Françoise (épouse Merle) et Bernard. Elle meurt le .

Œuvre[modifier | modifier le code]

  • La Maison du bonheur, Paris, Édition du Beffroi, , 164 p. (BNF 30875370).
  • La Vie intérieure : poèmes 1909-1912, Paris, Édition du Beffroi, , 157 p. (BNF 30875372).
  • Batouala : véritable roman nègre, Paris, Albin Michel, , 169 p. (BNF 30875366, disponible sur Internet Archive)[22].
  • Le Visage calme, Paris, Éditions du Monde nouveau, , 87 p. (BNF 35575569).
  • Le Petit Roi de Chimérie, Paris, Albin Michel, , 237 p. (BNF 30875371).
  • « André Lamandé », Revue bleue,‎ , p. 688-690 (BNF 38676961).
  • Djouma, chien de Brousse, Paris, Albin Michel, , 253 p. (BNF 30875368).
  • « Doppélé, nouvelle inédite », Candide,‎ (BNF 38678272).
  • Le Cœur serré, Paris, Albin Michel, , 253 p. (BNF 36566415).
  • Asepsie noire !, Paris, Laboratoire Martinet, , 45 p. (BNF 32415537).
  • « Défense d'aimer », Feuillets littéraires, no 1,‎ , p. 1-39 (BNF 32415568).
  • Le Livre de la brousse, Paris, Albin Michel, , 287 p. (BNF 32415554, disponible sur Internet Archive).
  • Les Belles images : poèmes, Bordeaux, E. Delmas, , 86 p. (BNF 32415542).
  • Afrique Équatoriale Française, terres et races d'avenir (ill. Paul Jouve), Paris, Imprimerie de Vaugirard, , 83 p. (BNF 34199300).
  • Livingstone et l'Exploration de l'Afrique, Paris, Gallimard, coll. « La découverte du monde », , 276 p. (BNF 32415553).
  • Bêtes de la brousse, Paris, Albin Michel, , 253 p. (BNF 32415543).
  • Brazza et la Fondation de l'A.E.F., Paris, Gallimard, coll. « La découverte du monde », , 107 p. (BNF 32415546).
  • Les Pionniers de l'Empire : Jean de Béthencourt. Anselme d'Isalguier. Binot le Paulmier de Gonneville. Jacques Cartier. Jean Parmentier. Nicolas Durand de Villegaignon. Jean Ribaut, t. I, Paris, Alibin Michel, , 331 p. (BNF 34216754).
  • Mbala, l'éléphant (ill. André Collot), Paris, Arc-en-Ciel, , 187 p. (BNF 32415560).
  • Peine de cœur, Paris, S.P.L.E., coll. « Univers », , 207 p. (BNF 32415549).
  • Les Pionniers de l'Empire : Samuel Champlain. Belain d'Esnambuc. Robert Cavelier de la Salle, t. II, Paris, Alibin Michel, , 413 p. (BNF 34203924).
  • Un homme pareil aux autres (ill. Andrée Corbin), Paris, Arc-en-Ciel, , 248 p. (BNF 32415549).
  • Elian-J. Finbert et René Maran (dir.) (ill. Andrée Corbin), Le Livre de la sagesse nègre, Paris, Robert Lafont, , 109 p. (BNF 32415558).
  • Savorgnan de Brazza, Paris, Editions du Daufin, , 246 p. (BNF 36278070).
  • Bacouya, le Cynocéphale, Paris, Albin Michel, , 241 p. (BNF 37492670).
  • Les Pionniers de l'Empire : André Brüe, Joseph-François Dupleix, René Madec, Pigneaux de Behain, t. III, Paris, Alibin Michel, , 280 p. (BNF 32415565).
  • Félix Eboué, grand commis et loyal serviteur, 1885-1944, Paris, Éditions Parisiennes, , 128 p. (BNF 33089223).
  • Le Livre du souvenir : poèmes, 1909-1957, Paris, Présence africaine, , 143 p. (BNF 32415559).
  • Bertrand Du Guesclin : L'épée du roi, Biographie, Paris, Albin Michel, , 321 p. (BNF 33089221).
  • Catalogue des livres de René Maran, 1971, 118 pages
  • La bibliothèque municipale de Bordeaux possède en manuscrits[23] : la correspondance adressée à Charles Barrailley[24] ; des lettres autographes signées, 1922-1948 et œuvres, un poème autographe signé[25] ; une lettre autographe[26].

Hommages[modifier | modifier le code]

À l'occasion du centenaire de l'attribution du prix Goncourt et de la reparution (édition préparée et augmentée) de Batouala, la Bibliothèque nationale de France organise en partenariat avec l'Académie Goncourt, le , un évènement commémoratif dans son grand auditorium[27]. Le de la même année, le Conseil de Paris vote un vœu pour qu'un établissement culturel de la ville de Paris porte son nom[28].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Acte de naissance no 1059 du de René Herménégilde Maran, né à Fort-de-France rue Blondel le à dix heures et demie du matin de Herménégilde Léon Maran, âgé de 22 ans, et de Marie Corina Lagrandeur, âgée de 22 ans, son épouse.
  2. Il est peu probable qu'il soit resté à Bordeaux jusqu'en 1919, étant donné que s'il est parti aux colonies en 1919, il aurait dû écrire son livre entre 1919 et 1921, date dont il est établi sans aucune réserve possible que c'est celle de son prix Goncourt.
  3. Plusieurs romans ou nouvelles de René Maran ont pour protagoniste un animal, par exemple Mbala l'éléphant ou Djouma, chien de brousse.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Charles Onana, René Maran : le premier Goncourt noir, 1887-1960, Paris, Éd. Duboiris, , 193 p. (ISBN 978-2-916872-01-8, BNF 40999136), p. 15.
  2. a b et c « René Maran », sur île en île.
  3. Gladys Marivat, « La douceur grave de René Maran », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  4. www.manioc.org René Maran l'éveilleur de consciences par Groupe Z'Abitans Bonhommes.
  5. Arlette Capdepuy, « Félix Eboué, 1884-1944 : mythe et réalités coloniales », , p. 60, Université Michel de Montaigne - Bordeaux III.
  6. « Désillusion et frustration : l'administration coloniale contre René Maran, in Jean-François Durand / Jean-Marie Seillan / Jean Sévry (éds.) Le désenchantement colonial. Les Cahiers de la SIELEC, no 6, Paris/Pondichéry, Éditions Kailash, 2009, p. 218-237, note no 4 », sur www.sielec.net, (consulté le ).
  7. a et b Lourdes Rubiales, « Désillusion et frustration : l'administration coloniale contre René Maran, article publié dans Jean-François Durand / Jean-Marie Seillan / Jean Sévry (éds.) Le désenchantement colonial. Les Cahiers de la SIELEC, nº6, Paris/Pondichéry, Éditions Kailash, 2009, p. 218-237.) », sur www.sielec.net, Société internationale d'étude des littératures de l'ère coloniale, (consulté le ).
  8. Elara Bertho, « Racisme impérial : René Maran, l’aventure ambiguë d’un amour impossible (Un homme pareil aux autres) », sur Diacritik, (consulté le ).
  9. a et b Elsa Geneste, « René Maran contre Maurice Delafosse : penser la question noire de la France impériale en la comparant à celle des États-Unis ségrégationnistes dans les années 1920 », dans Myriam Cottias et Hebe Mattos (dir.), Esclavage et subjectivités dans l’Atlantique luso-brésilien et français (XVIIe – XXe siècles), Marseille, OpenEdition Press, (ISBN 9782821855823, lire en ligne).
  10. Jean-Marie Tremblay, « René Maran, [1887-1960] Écrivain français », sur texte, (consulté le )
  11. Le Rappel 15 décembre 1921 sur Gallica.
  12. Cécile Baquey, « Qui était René Maran, le premier écrivain noir à recevoir le prix Goncourt en 1921 ? », sur la1ere.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  13. François Beauvy, Philéas Lebesgue et ses correspondants en France et dans le monde de 1890 à 1958, thèse de doctorat, [2003], université de Paris X Nanterre, Éd. Awen, 2004, 674 p.
  14. Jacques de Cauna, Article René Maran in Le Dictionnaire de Bordeaux : IIIe siècle av. J.-C.-XXIe : IIIe siècle av. J.-C.-2006, Paris, Loubatières, (BNF 40147783).
  15. Sur René Maran et Gaston Monnerville, consulter Bernard Mouralis, « René Maran et Gaston Monnerville : entre négritude et radicalisme », sur redalyc, Francofonia, 14, 2005, (consulté le ).
  16. Lilyan Kesteloot, Histoire de la littérature négro-africaine : XXe – XXIe siècle : 1930-2001, Paris, Karthala Editions, (lire en ligne) (BNF 37651181).
    Consulter fascicule Le fonds René Maran à la bibliothèque municipale (B.M. Bordeaux, 2007, 19 p.Jean Michel Andrault, « Batouala (1921) et René Maran », Jean Michel Andrault, Hommages René Maran.pdf, (consulté le ).
  17. « Prix d'Aumale 1953 », sur Académie Française (consulté le ).
  18. René Maran Les belles images, 1935.
  19. Danielle Grace, « La poésie de René Maran : la poétique de l’exil », Études créoles, no 40,‎ (DOI 10.4000/etudescreoles.893, lire en ligne).
  20. Marie-Laure Pierard, Le Cimetière Montparnasse, éditions De Borée, 2009, p. 187.
  21. Cf. article sur le site Mondes francophones.
  22. Édition de 1928 illustrée par Alexandre Iacovleff, (BNF 30875367).
  23. Xavier Luce et Claire Riffard, « René Maran, une approche par les archives », Continents manuscrits, no 17,‎ (lire en ligne, consulté le ), mis en ligne le .
  24. Sous la cote Ms 3316 (1-63), ici.
  25. L'ensemble sous la cote Ms 2306, ici.
  26. [Inv. 151538] cote Ms 2142 ici.
  27. Monique Calinon, « René Maran, précurseur de la négritude », Chroniques de la BnF, no 92,‎ , p. 29 (ISSN 1283-8683).
  28. V113 . relatif à une dénomination en hommage à René Maran. (PEC), Conseil de Paris, Ordre du jour de la séance, mardi 16, mercredi 17, jeudi 18 et vendredi .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • François Beauvy, Philéas Lebesgue et ses correspondants en France et dans le monde de 1890 à 1958, Beauvais-Tillé, Awen, thèse de doctorat, Université de Paris 10 - Nanterre, 674 p., 2003. De nombreux renseignements bibliographiques de première main se trouvent rassemblés dans cette thèse sur Philéas Lebesgue, notamment sur l'un d'entre eux, René Maran, dont la riche correspondance a été découverte et répertoriée par François Beauvy, écrivain, président de la Société des Amis de Philéas Lebesgue, au cours de ses minutieuses recherches dans les archives personnelles et inédites du poète et écrivain de La Neuville-Vault. Dans sa thèse, soutenue en 2003 et publiée en 2004, François Beauvy révèle sur René Maran des faits jusqu'ici inconnus, aux pages 9, 15, 33, 60, 91, 95-101, 103, 184, 254-257, 268-270, 276, 399, 428, 449, 467, 492, 506, 556-558, 565, 580, 587, 588, 594-596, 627. En effet, de nombreux extraits de lettres apparaissent dans cette étude. Les lettres sont conservés précieusement. Seules des copies ont été produites pour un dépôt projeté auprès de l'ITEM.
  • « René Maran », Continents manuscrits, no 17,‎ (ISSN 2275-1742, lire en ligne, consulté le )
  • Isabelle de Montvert-Chaussy, « René Maran, premier Goncourt noir », MAG Sud-Ouest, no 478,‎ , p. 7-10.
  • Christiane Chaulet Achour, Dictionnaire des écrivains francophones classiques : Afrique subsaharienne, Caraïbe, Maghreb, Machrek, océan Indien, Paris, Champion, , 472 p. (ISBN 978-2-7453-2126-8, BNF 42328119), p. 290-293.
  • Buata B. Malela, Les écrivains afro-antillais à Paris (1920-1960). Stratégies et postures identitaires, Paris, Karthala, coll. « Lettres du Sud », , 468 p., p. 27 - 99
  • Charles Onana, René Maran : le premier Goncourt noir, 1887-1960, Paris, Duboiris, , 193 p. (ISBN 978-2-916872-01-8, BNF 40999136).
  • René Maran et Femi Ojo-Ade (dir.), René Maran, écrivain négro-africain : textes choisis et présentés par Femi Ojo-Ade, Paris, Nathan, coll. « Classiques du monde. Littérature antillaise », , 95 p. (BNF 34711748).
  • Hommage à René Maran, Paris, Présence africaine, , 311 p. (BNF 37492669).
  • (en) Keith Cameron, René Maran, Boston, Twayne publishers, coll. « Twayne's world authors series. French literature. », , 176 p. (ISBN 0805766049).
  • (en) Femi Ojo-Ade, René Maran, the Black Frenchman : a Bio-critical Ctudy, Washington D.C., Three Continents Press, , 265 p. (ISBN 0914478931).

Documentaire[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :