Remède contre les crises d'ivrognerie

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Remède contre les crises d'ivrognerie
Publication
Auteur Anton Tchekhov
Titre d'origine
Sredstvo ot zapoïa
Langue Russe
Parution 1885, dans Les Éclats

Remède contre les crises d'ivrognerie (en russe : Sredstvo ot zapoïa) est une nouvelle d'Anton Tchekhov, parue en 1885.

Historique[modifier | modifier le code]

Remède contre les crises d'ivrognerie est initialement publié dans la revue russe Les Éclats en 1885, signée Antocha Tchékhonté[1]. Aussi traduit en français sous le titre Accès d'ivrognerie[2].

Résumé[modifier | modifier le code]

Le comique Phénixov Dikobrazov, ancienne célébrité nationale, arrive en ville. Sa splendeur est passée, son visage est bleui par l’alcool, mais quelques personnes sont là pour l’accueillir à la gare.

La veille de sa représentation l'impressario arrive catastrophé au théâtre : Dikobrazov est ivre, il ne pourra pas jouer. Le perruquier Fiodor Grébéchkov est réquisitionné pour rétablir Dikobrazov : il est connu dans la ville pour soigner les crises d’ivrognerie.

Le remède qu’il lui applique est simple : d’abord des coups de poing, puis des menaces, puis la tentation d’une bouteille d’alcool qu’il lui promène devant les yeux ; cette bouteille est ensuite remplie de savon, d’ammoniac, de cendres, salpêtre, sulfate de soude, soufre et autres produits du même acabit, puis, il le force à boire.

Les tripes de Dikobrazov se révulsent et lui font souffrir le martyre, mais le résultat est là. Le lendemain, il est presque sobre, et les représentations se passent sans problèmes.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Remède contre les crises d’ivrognerie, traduit par Édouard Parayre, in Œuvres I, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade » no 197, 1968 (ISBN 978-2-07-0105-49-6), page 1485.
  2. Voir Dictionnaire Tchekhov, page 1128 à Grebechkov, Françoise Darnal-Lesné, Édition L'Harmattan, 2010 (ISBN 978-2-296-11343-5)

Édition française[modifier | modifier le code]