Reinhold Lepsius

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Reinhold Lepsius
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 64 ans)
BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Reinhold Ludwig Richard LepsiusVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Fratrie
Conjoint
Autres informations
Membre de
Genre artistique
Reinhold Lepsius dans son atelier de Munich, 1892
Portrait de Stefan George, gravure sur bois (vers 1900).

Reinhold Lepsius, né le à Berlin et mort en dans la même ville, est un peintre allemand, notamment de portraits, et graphiste.

Biographie[modifier | modifier le code]

Reinhold Lepsius naît le à Berlin[1]. Il est le fils de Karl Richard Lepsius (1810-1884), professeur à l'Université Frederick William et fondateur du Musée égyptien, et de sa femme Elisabeth Klein (1828-1899), fille du compositeur Bernhard Klein et arrière-petite-fille de Friedrich Nicolai. Son frère cadet Johannes Lepsius devient un théologien protestant, humaniste et orientaliste.

Il est élève de Loefftz et de Lenbach à Munich[1].

Reinhold Lepsius est stylistiquement affilié à l'école de la Sécession de Berlin et dans une certaine mesure à l'impressionnisme allemand. Il est l'un des premiers portraitistes à peindre d'après des photographies. Lepsius devient connu pour ses portraits de l'archéologue Ernst Curtius, du philosophe Wilhelm Dilthey et du poète Stefan George qui organisé des soirées littéraires dans sa maison de Westend. Il est élu membre de l'Académie des Arts de Prusse en 1916 et rejoint également la Deutscher Künstlerbund (Association des artistes allemands).

Il est marié à la peintre Sabine Lepsius, née Graef (1864-1942), sœur de l'historien de l'art Botho Graef. Le couple a un fils, Stefan, né en 1897 et nommé d'après Stefan George. Il est tué au cours de la Première Guerre mondiale au début d'.

Il obtient une mention honorable à Paris en 1900[1].

Reinhold Lepsius meurt le 14[2] ou le dans sa ville natale[3].

Nombre de ses portraits commandés par des clients juifs sont considérés comme perdus après le pillage nazi.

Le musée de Berlin conserve de lui le Portrait du docteur von Gniest[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Bénézit 1924, p. 104.
  2. (de) « Lepsius, Reinhold », dans Deutsches biographisches Jahrbuch, vol. 4, Deutsche Verlags-Anstalt, (lire en ligne), p. 165
  3. (en) « Lepsius, Reinhold », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]