Regnéville-sur-Mer

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Regnéville-sur-Mer
Regnéville-sur-Mer
Le château à droite, l'église à gauche ;
le lavoir au premier plan.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Coutances
Intercommunalité Communauté de communes Coutances Mer et Bocage
Maire
Mandat
Martial Salvi
2020-2026
Code postal 50590
Code commune 50429
Démographie
Gentilé Regnévillais
Population
municipale
733 hab. (2021 en diminution de 2,27 % par rapport à 2015)
Densité 86 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 01′ 17″ nord, 1° 32′ 31″ ouest
Altitude Min. 5 m
Max. 43 m
Superficie 8,50 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Coutances
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Coutances
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.regneville-sur-mer.fr

Regnéville-sur-Mer est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 733 habitants[Note 1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Regnéville-sur-Mer est situé à 10 km au sud-ouest de Coutances, au bord du havre de la Sienne, en face de la pointe d'Agon. La commune est composée de trois anciennes communes : Regnéville, Grimouville et Urville, et de plusieurs hameaux.

Communes limitrophes de Regnéville-sur-Mer[1]
Estuaire de la Sienne (Manche) Estuaire de la Sienne (Manche) Estuaire de la Sienne (Manche)
Estuaire de la Sienne (Manche) Regnéville-sur-Mer[1] Orval sur Sienne
(comm. dél. de Montchaton)
Estuaire de la Sienne (Manche) Montmartin-sur-Mer Montmartin-sur-Mer

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 958 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Coutances à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 092,8 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Regnéville-sur-Mer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Coutances, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[14]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (33,2 %), prairies (29,7 %), zones agricoles hétérogènes (28,4 %), zones urbanisées (8 %), zones humides côtières (0,7 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Reniervilla vers 1280 (Pouillé), Regnerii villa en 1320 (notes Delisle), Renirville en 1356 (A.N. P 1920/3)[18],[19], Renervilla sans date.

Il s'agit d'une formation toponymique en -ville au sens ancien de « domaine rural »[18]. Le premier élément Renié- représente un anthroponyme selon le cas général[18],[19].

L'élément Renié- peut s'expliquer par le nom de personne d'origine germanique continentale Ragenharius[18] (comprendre Raginhari, Raginheri[20]) > Rainheri > Rainier, Rénier, Régnier restés en usage comme prénoms ou patronymes, mais rare dans la toponymie régionale. Les toponymes ressemblants Regnéville-sur-Meuse ou Regniéville (Meurthe-et-Moselle, Rignieiville et Rigneville 1283) ont des formes anciennes un peu différentes de celles de cette commune, ce qui implique peut-être une étymologie différente. De sorte que le recours à l'anthroponyme vieux norrois Ragnarr est possible[19], d'autant plus vraisemblable que sa forme vieux danois est Regner[21].

Le gentilé est Regnévillais.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le havre de Regnéville, à l'embouchure de la Sienne, où quelques objets romains ont été fortuitement découverts, pourrait être le lieu de débarquement ou d'échouages permettant l'approvisionnement de la civitas de Cosedia, notamment d'objets importés, comme des gobelets en céramique fine provenant du centre-est de la France, des amphores à vin produites en Italie ou en Gaule narbonnaise (aujourd'hui Languedoc et Provence) ou en Tarraconaise (côte nord-est de l'Espagne actuelle), et de la vaisselle de table en céramique sigillée d'Arezzo (Italie). Le havre est situé à peu de distance de la ville perchée sur son éperon rocheux, et la Soulles qui coule au pied de l'éperon et se jette dans le havre en aval serait une voie directe[22].

Regnéville d'abord domaine royal devint fief de l'abbaye de Hambye. Le village fut la possession de la famille Paynel[23].

Lors de l'occupation anglaise de la Normandie de 1419 à 1449, pendant la guerre de Cent Ans, Regnéville fut la capitale anglo-normande du Cotentin[23].

Le port, situé au bord du havre de la Sienne, fut au Moyen Âge, l'un des meilleurs mouillages de la côte ouest du Cotentin. Escale marchande d'importance en basse-Normandie, en raison de la proximité des grandes foires annuelles de Montmartin et celle d'Agon fondée en 1199 par Jean sans Terre, on construisit, dès le règne d'Henri Ier Beauclerc un château afin de protéger le port et contrôler son trafic[24]. Le port restera actif jusqu'au XXe siècle grâce à l'importation de charbon du Pays de Galles afin d'alimenter les fours à chaux de la région[23].

Entre 1795 et 1800, Regnéville (333 habitants en 1793[25]) absorbe Grimouville (898 habitants[26], au nord-est de son territoire) et Urville-près-la-Mer (528 habitants[27], à l'extrême-est).

La commune prend le nom de Regnéville-sur-Mer en 1956.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[28]
Période Identité Étiquette Qualité
1977 1983 René Gaslain   Enseignant
1983 1989 Jean-Claude Énault    
1989 2001 Danielle Pasturel    
2001 2004 Marie-France L'Hermitte    
2004 avril 2014 Daniel Cariou   Intendant de collège
avril 2014[29] mai 2020 Bernard Malherbe   Responsable de réseaux retraité
mai 2020[30] En cours Martial Salvi SE Cadre retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Le conseil municipal est composé de quinze membres[31] dont le maire et quatre adjoints[30].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].

En 2021, la commune comptait 733 habitants[Note 4], en diminution de 2,27 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3331 8151 8941 8311 8251 8571 8731 9251 974
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 9931 9942 0631 9551 8881 9251 7771 6211 526
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5271 5121 4371 1221 0791 0391 0001 2041 040
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
889829790793769790816838830
2014 2019 2021 - - - - - -
753741733------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le donjon du château.

Le château médiéval de Regnéville[modifier | modifier le code]

La construction du château de Regnéville daterait du XIe siècle avec un donjon du XIVe siècle. Renforcé au XIVe siècle lors de l'alliance des Navarrais et des Anglais, le château fut l'objet d'âpres batailles entre Français et Anglais pendant la guerre de Cent Ans. Il protégeait le port très actif.

Au XVIIe siècle (1637), Richelieu décide la destruction de la forteresse. Remplie de poudre, elle explose en projetant des débris à des lieues à la ronde.

L'ensemble des vestiges est inscrit et classé au titre des monuments historiques[35].

Églises[modifier | modifier le code]

L'église Notre-Dame.

L'église Notre-Dame de Regnéville (XIIIe – XIVe siècles) d'origine romane, est dotée d'un clocher-tour massif, daté du XIIe siècle, classé monument historique depuis 1937[36]. Elle abrite de nombreuses œuvres classées au titre objet aux monuments historiques[37] dont un haut-relief la Passion du XVe, une Vierge à l'Enfant dite Vierge à la Rose du XIVe, une peinture murale du XIVe[28].

L'église romane Saint-Étienne de Grimouville (XIIe siècle) qui abrite un navire ex-voto à cinq mâts du XIXe et une statue de saint Marcouf classée au titre objet aux monuments historiques[38], l'église Sainte-Anne d'Urville avec une flèche en pierre du XVIIe – XVIIIe siècles qui abrite un bateau ex-voto du XIXe.

Les fours à chaux du Rey, musée[modifier | modifier le code]

Implanté sur l'exceptionnel ensemble des fours à chaux du Rey (XIXe siècle), le musée retrace l’histoire maritime et industrielle de Regnéville.

Les quatre fours à chaux et les vestiges de la bascule sont inscrits aux monuments historiques[39].

Autres monuments inscrits[modifier | modifier le code]

L'ancien lavoir et le manoir de Crux (XVIIe siècle) sont également inscrits[40].

Le port[modifier | modifier le code]

Le ponton.

Port d'échouage, mais souffrant aujourd'hui de l'ensablement de l'estuaire, le port de Regnéville fut autrefois actif avec le commerce de la chaux et la pêche des terre-neuvas. De nos jours, il est surtout utilisé pour la plaisance.

Les prés salés[modifier | modifier le code]

À l'image de ceux du mont Saint-Michel, les prés salés se développent à la suite de l'envasement de l'estuaire de la Sienne. Les moutons qui y broutent l'herbe ont une viande particulièrement bonne et font la réputation de l'agneau de pré-salé.

La gare, les commerces[modifier | modifier le code]

Le bâtiment de l'ancienne gare de Regnéville-sur-Mer terminus de la ligne de chemin de fer d'Orval-Hyenville à Regnéville-sur-Mer, déclassée en 1941, abrite aujourd'hui un bureau de poste et un petit café.

Les quais et les anciennes voies constituent aujourd'hui le terrain de camping.

À proximité se trouvent différents commerces (bar, épicerie, hôtel, boulangerie, et restaurants).

Activité et manifestations[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 182.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 486.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2.
  5. « Orthodromie entre Regnéville-sur-Mer et Coutances », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Coutances » (commune de Coutances) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Coutances » (commune de Coutances) - fiche de métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Les communes soumises à la loi littoral », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  15. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  18. a b c et d François de Beaurepaire (préf. Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 p. (ISBN 2-7084-0299-4, OCLC 15314425), p. 182.
  19. a b et c Jean Renaud, Vikings et noms de lieux de Normandie, Caen, Orep, (ISBN 978-2-915762-89-1), p. 120b.
  20. Site de Nordic Names : origine de Raginheri (lire en anglais).
  21. Site de Nordic Names : origine de Regner (lire en anglais).
  22. « S'approprier la presqu'île : encadrement, contrôle territorial et développement des lieux de pouvoir », dans Laurence Jeanne, Laurent Paez-Rezende, Julien Deshayes, Bénédicte Guillot, et la collaboration de Gaël Léon, ArchéoCotentin, t. 2 : Les origines antiques et médiévales du Cotentin à 1500, Bayeux, Éditions OREP, , 127 p. (ISBN 978-2-8151-0790-7), p. 13-14.
  23. a b et c Delattre, 2002, p. 182.
  24. Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 p. (ISBN 2-85882-479-7), p. 146.
  25. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Grimouville », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Urville-près-la-Mer », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
  28. a et b Gautier 2014, p. 486.
  29. « Bernard Malherbe élu maire de justesse mais dans l'apaisement », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  30. a et b « Municipales à Regnéville-sur-Mer. Martial Salvi élu pour un premier mandat de maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  31. « Résultats des élections municipales - Ministère de l'Intérieur », sur interieur.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. « Château de Regnéville », notice no PA00110652, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  36. « Église », notice no PA00110556, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  37. Œuvres mobilières classées à Regnéville-sur-Mer.
  38. « Statue : Saint Marcouf, abbé », notice no PM50000902, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  39. « Quatre fours à chaux du Rey », notice no PA00110658, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  40. « Ancien lavoir », notice no PA00110653, et « manoir de Crux, au sud du village d'Incleville », notice no PA00110557, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  41. Sophie des Déserts, « Les deux visages de Matthieu Pigasse, Dr Money & Mr Cool », Vanity Fair n°50, septembre 2017, p. 94-103.