Raymond Bolzinger

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Raymond Bolzinger
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Naissance
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
MetzVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Raymond François Louis BolzingerVoir et modifier les données sur Wikidata
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Raymond Bolzinger est un médecin général né le à Saint-Agnan (Moselle) et mort le à Metz.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à l'époque de l'annexion allemande le au lieu-dit Saint-Agnan (commune d'Ogy)[2], dans le district de Lorraine, d'un père bilingue originaire de Metzervisse et d'une mère originaire de Goin ou Verny[2]. Il passa ensuite une bonne partie de sa jeunesse dans le village de Scy à partir de 1910.
Un de ses frères, notaire de métier, fut maire d'Albestroff et conseiller général[2].

Études[modifier | modifier le code]

Il fit ses études à la faculté de médecine de Strasbourg. Inscrit au P.C.N. de la faculté des Sciences, passa en 1920 le concours d'entrée à l'Ecole du service de santé militaire de Lyon, puis continua l'essentiel de ses études universitaires à Strasbourg[2]. Auteur d'une thèse sur la radioactivité des eaux minérales en 1924, fut ensuite stagiaire au Val de Grâce et à l'Institut Pasteur de Paris. Sa vocation l'orienta vers l'étude de la bactériologie, de l'épidémiologie et de l'hygiène. Des spécialités pour lesquelles il avait obtenu plusieurs diplômes à la Faculté de médecine de Lyon[2].

Carrière[modifier | modifier le code]

Médecin aide-major de 1re classe au 2e bataillon de chasseurs qui rejoignit avec son unité les troupes du Maroc participant aux dernières opérations de la guerre du Rif[2]. Affecté ensuite en 1931 comme médecin-chef du 30e Régiment de dragons en garnison à Borny. Devint chef du laboratoire central du service des contagieux à l'hôpital militaire Legouest de Metz pendant six ans. Engagé dans la résistance en 1943, il fut arrêté et mis en captivité par la police allemande du 1er octobre au [2].

En 1944, alors médecin lieutenant-colonel, après avoir assuré la chefferie de différents hôpitaux de campagne installés en territoire allemand, il reçoit la direction du laboratoire central de la 1re armée installée à Tubingen. En 1948, fut médecin chef de l'hôpital militaire Legouest à Metz et sous-directeur du service de santé de la VIe région militaire[2]. Puis après avoir été sous-directeur du service de santé des Forces françaises d'Allemagne en 1953, il reçut en 1956 la direction des services de santé des Forces françaises en Allemagne, c'est alors qu'il fit construire à Buhl l'hôpital complémentaire d'armée Francis-Picaud.
Nommé médecin général en , fut affecté ensuite à la Direction des services de santé de la VIe région militaire à Metz en 1959. Pour finir, il s'installa à Metz lorsqu'il prit sa retraite[2].

Fonctions[modifier | modifier le code]

Distinctions et récompenses[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t et u Jean-Marie Rouillard, Éloge funèbre du Médecin Général Raymond Bolzinger, 1984, 12 p., [lire en ligne]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Antoine Sutter, «  Le médecin général Bolzinger, de Saint-Agnan  », dans La vie dans le Canton de Pange aux Portes de Metz, Metz, Le Lorrain, , 246 p. (lire en ligne), p. 220
  • Jean-Marie Rouillard, « Éloge funèbre du Médecin Général Raymond Bolzinger », Mémoires de l'Académie nationale de Metz, Académie nationale de Metz,‎ (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes[modifier | modifier le code]