Malataverne

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Rac)

Malataverne
Malataverne
La mairie de Malataverne.
Blason de Malataverne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes Drôme Sud Provence
Maire
Mandat
Véronique Alliez
2020-2026
Code postal 26780
Code commune 26169
Démographie
Gentilé Malatavernois, Malatavernoises
Population
municipale
2 218 hab. (2021 en augmentation de 12,93 % par rapport à 2015)
Densité 133 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 29′ 19″ nord, 4° 45′ 06″ est
Altitude Min. 78 m
Max. 390 m
Superficie 16,68 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Montélimar
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grignan
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Malataverne
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Malataverne
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Voir sur la carte topographique de la Drôme
Malataverne
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Malataverne

Malataverne est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

En 1891, la commune portait encore le nom de Rac. Malataverne n'en était qu'un hameau.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Malataverne est situé à 9 km au sud de Montélimar.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Sites particuliers[1] :

  • le Navon (335 m) ;
  • Serre de Malobret.

Géologie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :

  • la Riaille ;
  • Ruisseau de Pinton.
La Riaille

Son nom dérive de l'ancien occitan riailh « ruisseau », dérivé du latin rivus, avec le suffixe -alia[réf. nécessaire].

Ce ruisseau a sa source sur la commune d'Allan, traverse celles de Malataverne (Rac) et de Châteauneuf-du-Rhône et se jette dans le Rhône après un cours de 10 km. En 1891, sa largeur moyenne est de quatorze mètres, sa pente est de 121 m, son débit ordinaire est de 0,50 m3, extraordinaire de 140 m3[2] :

  • 1300 : aqua de Rialha (terrier de Saint-Pierre du Palais).
  • 1367 : Realha (terrier de Saint-Pierre du Palais).
  • 1425 : La Rialha (archives de la Drôme, E 1482).
  • 1669 : La Rialle et Les Boissières (archives de la Drôme, E 482).
  • 1891 : La Rialle

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 895 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 3,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Donzère à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 14,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 826,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Malataverne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Elle appartient à l'unité urbaine de Châteauneuf-du-Rhone, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[12] et 4 737 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

La commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (40,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (42,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (34,8 %), forêts (32 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,4 %), zones urbanisées (7,8 %), terres arables (3,2 %), cultures permanentes (1,7 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Site Géoportail (carte IGN)[1] :

  • Aizac
  • Bastian
  • Bel-Air
  • Belle Eau
  • Bendon
  • Benoit
  • Billon
  • Bouvier
  • Bravadis
  • Brugier
  • Carré
  • Château Belle Eau
  • Clarinas
  • Combelière
  • Cru
  • Durand
  • Fiallon
  • Giffard
  • Grousson
  • Jarnias
  • le Clos
  • la Coque
  • la Curatte
  • le Colombier
  • le Fourfouillet
  • le Moulinas
  • le Petit Bel-Air
  • le Planas
  • le Pont d'Ombras
  • le Razas
  • les Bussières
  • les Couriasses
  • les Grés
  • les Grèzes
  • les Hauts de Malataverne
  • les Joannins (quartier)
  • les Plaines
  • les Planes
  • les Roumézières
  • Malavas
  • Malobret
  • Mas des Sources
  • Mayol
  • Notre-Dame de Montchamp
  • Rac
  • Reboul
  • Reynaud
  • Roucoule
  • Roustan
  • Sainte-Agnès (est)
  • Sainte-Agnès (ouest)
  • Saint-Estève
  • Terras
  • Tourvieille

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la route nationale N 7 et les routes départementales D 126, D 133, D 169, D 607, D 607a, D 844[1].

L'autoroute A 7 traverse la commune. Il y a un péage[1].

La ligne de bus no 42 (Avignon-Montélimar) dessert quotidiennement la commune, avec plusieurs allers-retours[18].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

  •  : une série de tremblements de terre frappe les villages de Rac, Châteauneuf-du-Rhône et Donzère. Les secousses se produisent jusqu'au . Les plus violentes sont celles du et du . À Châteauneuf-du-Rhône, la plupart des maisons se lézardent et les habitants sont obligés de coucher dehors par mesure de sécurité. L’église et la gare de Donzère sont endommagées[19].
  •  : une longue série de plusieurs centaines de secousses telluriques, dont certaines très violentes, commence dans le Tricastin. Les secousses sont ressenties à Malataverne, Donzère, Châteauneuf-du-Rhône et Les Granges-Gontardes[19].

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

En 1891, la commune portait encore le nom de Rac. Malataverne n'en était qu'un hameau.

Par le décret du , Malataverne devient le chef-lieu de la commune qui prend son nom. Rac n'est plus qu'un hameau[réf. nécessaire].

Rac[modifier | modifier le code]

Attestations[20]
  • 1182 : de Rac (cartulaire des Templiers, 135).
  • 1281 : mention du mandement : mandamentum castri de Raco (cartulaire de Durbon).
  • 1291 : Racum et castrum de Raco (Valbonnais, II, 59).
  • 1338 : de Ranco (archives de la Drôme, E 3490).
  • 1391 : Raac (choix de documents, 214).
  • 1891 : Rac, commune du canton de Montélimar.
Étymologie

Malataverne[modifier | modifier le code]

Malatavèrna en occitan provençal[réf. nécessaire].

Attestations

Le toponyme Malataverne est attesté en 1710 (archives de la Drôme, E 6804). En 1891, c'est un hameau de la commune de Rac[21].

Étymologie

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Site de la colline de Roucoule : occupé du 50e au 42e millénaire par les Néandertaliens[réf. nécessaire].

Le site archéologique de « la Grotte Mandrin » surplombe la vallée du Rhône sur sa rive gauche. Cet abri-sous-roche creusé dans le massif calcaire est situé à mi-pente de la colline du Jas des Chèvres. Une équipe d'archéologues conduite par le paléoanthropologue Ludovic Slimak y a notamment découvert une dent de lait appartenant à un homme moderne dont la datation à 54 000 ans remet en question l'histoire du peuplement de l'Europe. Le site contient également des centaines de pointes de silex très finement taillées n'ayant rien à voir avec les techniques néandertaliennes, plus sommaires. La grotte Mandrin a été occupée tant par les Sapiens que par l'Homme de Néandertal[22],[23].

Protohistoire[modifier | modifier le code]

Site de la colline de Montchamp : ancien oppidum celtique (1er âge du fer)[réf. nécessaire].

Antiquité : les Gallo-romains[modifier | modifier le code]

  • Vestiges de maisons gallo-romaines avec mosaïques, d'un aqueduc et d'une nécropole du Ve siècle[24].
  • Le col de Malataverne, passage naturel entre la plaine de Montélimar et celle de Pierrelatte, est utilisé par la via Agrippa[réf. nécessaire].

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

Malataverne est, à cette époque, un hameau de la commune de Rac.

La seigneurie de Rac[20] :

  • Au point de vue féodal, Rac était une terre (ou seigneurie) du patrimoine des Adhémar.
  • 1292 : elle est hommagée au pape
  • Avant 1496 : elle est acquise par les Romieux.
  • 1643 : elle passe aux Forbin.
  • 1646 : vendue aux Escalin des Aimars.
  • 1681 : revendue aux Feautrier.
  • 1700 : passe aux Ripert d'Alauzier, derniers seigneurs.

Le régime féodal ne concernait qu'un peu plus de la moitié des terres de la commune : en effet, 41 % des terres étaient la propriété collective de la communauté villageoise[25].

Avant 1790, Rac était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar.
Elle formait une paroisse du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux dont l'église, dédiée à saint Jean-Baptiste, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Ruf qui fut uni au collège des jésuites d'Avignon vers la fin du XVIIe siècle. Ce collège avait, de ce chef, la collation de la cure et les dîmes de cette paroisse.
Le mandement de Rac avait la même étendue que la commune de ce nom[20].

Les Joannins[modifier | modifier le code]

En 1891, ce nom est celui d'une ferme, et d'un quartier partagé entre les communes de Malataverne (Rac) et de Donzère. Il est mentionné sous le nom de Joanin par les cartes d'état-major[26]. Les Joannins est le nom actuel.

Navon[modifier | modifier le code]

En 1891, ce nom est celui d'un mont et d'une ferme. Dès la fin du XVIIe siècle, le domaine appartenait aux Joubert qui le possédaient encore en 1790[27].

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

En 1790, la commune de Rac est comprise dans le canton de Donzère[20].

  • Par les décrets du , puis du 16 et , l'Assemblée Nationale divise la France en 83 départements. La Drôme et ses 257 386 habitants se compose alors de 350 communes et 60 cantons. La commune de Rac se retrouve dans le canton de Donzère avec sept autres communes : Allan, Châteauneuf-du-Rhône, Donzère, La Garde-Adhémar, Les Granges-Gontardes, Réauville, Roussas[réf. nécessaire].
  • La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Montélimar[20].

Entre 1795 et 1803, les brigands étaient évalués à une centaine dans la région. Le nom de la grotte Mandrin, sur la colline de Roucoule, atteste de cette période[réf. nécessaire].

  • Dans le maquis au sud de Montélimar, le bois des Mates fut le théâtre d'une attaque. Mate est d'ailleurs un vieux mot signifiant « tromperie », « filouterie »[réf. nécessaire].
  • Le , on commentait la dernière attaque de la malle-poste, perpétrée à la sortie de Donzère-les Joannins par une troupe de quarante brigands armés : l'escorte de dix fusiliers fut massacrée et la malle-poste délestée de l'argent qu'elle transportait[28].

En 1868, l'église de Malataverne (construite dans les années 1860) devient le lieu de culte de la paroisse de Rac[réf. nécessaire].

En 1886, Rac a une population de 547 habitants. La commune fait partie du canton de Montélimar avec dix autres communes  : Allan (917 habitants), Ancone (413), Châteauneuf-du-Rhône (1195), Espeluche (585), Montboucher (586), Montélimar (14014), Portes (523), Puygiron (342), Rochefort (298), La Touche (264). Le canton possède donc 19 963 habitants[réf. nécessaire].

Par le décret du , Malataverne devient le chef-lieu de la commune qui prend son nom. Rac n'est plus qu'un hameau[réf. nécessaire].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le , des groupes de chasse, basés en Corse, participent aux missions de reconnaissance au-dessus de la vallée du Rhône, en collaboration avec les groupes de chasse américains[réf. nécessaire]. Leurs chasseurs-bombardiers Republic P-47 Thunderbolt survolent la région entre Orange et Montélimar et attaquent systématiquement tous les véhicules. L'appareil du lieutenant-colonel Guy Fanneau de La Horie, touché par la flak (batterie anti-aérienne), explose en touchant le sol, au quartier de « Jarnias » (à proximité de la ferme Menut) sur la commune de Malataverne[29].

Histoire récente[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
1790 1871 ?    
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
1871 1874 ?    
1874 1878 ?    
1878 1884 ?    
1884 1888 ?    
1888 1892 ?    
1892 1896 ?    
1896 1900 ?    
1900 1904 ?    
1904 1908 ?    
1908 1912 ?    
1912 1919 ?    
1919 1925 ?    
1925 1929 ?    
1929 1935 ?    
1935 1945 ?    
1945 1947 ?    
1947 1953 ?    
1953 1959 ?    
1959 1965 ?    
1965 1971 Maurice Chabaud    
1971 1977 Maurice Chabaud   maire sortant
1977 1983 Maurice Chabaud   maire sortant
1983 1989 Emile Lerat    
1989 1995 Emile Lerat   maire sortant
1995 2001 Jean Leydier    
2001 2008 Alain Fallot PS employé
2008 2014 Alain Fallot   maire sortant
2014 2020 Alain Fallot   maire sortant
2020 En cours
(au 7 décembre 2020)
Véronique Alliez[30][source insuffisante]    

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections législatives, la commune faisait partie du Canton de Montélimar-2 avant mars 2015. Depuis, elle est dans la Deuxième circonscription de la Drôme

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].

En 2021, la commune comptait 2 218 habitants[Note 3], en augmentation de 12,93 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
404346437532556594620595671
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
665623637562596572547513527
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
472433444394394433408390472
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
4364807859851 2891 4191 5981 6241 891
2017 2021 - - - - - - -
2 0122 218-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête : quatrième dimanche de juillet[24].

Loisirs[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

  • Pèlerinage catholique à Notre-Dame-de-Montchamp de juillet à octobre[24].

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 1992 : lavande, céréales, vignes (vins AOC Coteaux du Tricastin), vergers, élevage[24].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Restes de remparts et des châteaux[24].
  • Église Sainte-Madeleine de Malataverne, médiévale : curieux clocher-mur[24].
  • Chapelle Notre-Dame de Montchamp (XIe siècle) : ancien prieuré au XVIIe siècle[24].
Chapelle Notre-Dame-de-Montchamp : ancien prieuré bernardin, attesté depuis le XIe siècle. Il aurait été construit sur un ancien lieu de culte celtique[réf. nécessaire].
  • Église Saint-Jean-Baptiste de Rac (XVe siècle) : style gothique, peintures du XVIIIe siècle[24].
Chapelle Saint-Jean-Baptiste-de-Rac (en cours de rénovation) : chœur gothique unique en Tricastin ; abandonnée comme église paroissiale en 1891 au profit de l'église de Malataverne[réf. nécessaire].
  • Château de Belle-Eau[24].
Château de Belle-Eau (hameau des Joannins). Le nom vient de la grange Belot (1692) (archives de la Drôme B709). Le , François Bravais se porte acquéreur du domaine Belleau. Il revendit le domaine à Salomon Beleys le [réf. nécessaire].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

La légende de Paragor[modifier | modifier le code]

Dans les temps anciens, au début de l'époque gauloise, le territoire de Malataverne était la propriété d'Odoric, seigneur de Rac, qui vivait dans son château sur le versant nord de la colline du Navon. Tout près de là, sur la colline de Montchamp, vivait le druide Paragor. Celui-ci avait, pour lui tenir compagnie, une louve nommée Selly qu'il avait recueillie jeune, car elle avait quitté sa meute. Les habitants de la région le connaissaient car il était le guérisseur ; il les soignait et les soulageait avec ses potions.
Une nuit de pleine lune, à la fin de l'été, une bande de nomades venus de nulle part et qui écumaient la région depuis quelque temps, attaquèrent le druide dans son sommeil pour lui voler les rares pièces d'or qu'il pouvait détenir. Après lui avoir fait avouer où se trouvaient ses modestes économies, ils le décapitèrent et tuèrent également sa louve venue le défendre.
Depuis, à Montchamp, les nuits de pleine lune, lorsque souffle une légère bise, on entend le hurlement plaintif de Selly et certains ont même pu apercevoir le druide Paragor tenant sa tête entre ses mains.Sur une idée originale de Yannick P[réf. nécessaire]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Armes de Malataverne

Les armes de Malataverne se blasonnent ainsi :
D'azur à la muraille mouvant des flancs et de la pointe, sommée à dextre d'un clocher et à senestre d'une tour, le tout d'or ajouré de sable.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e https://www.geoportail.gouv.fr/
  2. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 301 (La Rialle).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Malataverne et Donzère », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Donzère », sur la commune de Donzère - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Donzère », sur la commune de Donzère - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Châteauneuf-du-Rhône », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. « Ligne n° 42 », sur www.ladrome.fr (consulté le ).
  19. a et b Daniel Ratz, Tremblements de terre en Drôme-Ardèche, .
  20. a b c d et e J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 294 (Rac).
  21. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 203 (Malataverne).
  22. Préhistoire: des pointes de flèches et une dent de lait bouleversent le calendrier connu de l'occupation humaine, rfi.fr, 11 février 2022.
  23. (en) Ludovic Slimak et al., Modern human incursion into Neanderthal territories 54,000 years ago at Mandrin, France, Science Advances, Vol 8, Numéro 6, 9 février 2022, DOI:10.1126/sciadv.abj9496.
  24. a b c d e f g h et i Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Malataverne.
  25. Roger Pierre, Libertés et contraintes des communautés villageoises dans les pays de la Drôme à la veille de la Révolution, Études drômoises, (no)64, mars 1985, p. 19.
  26. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 183 (Les Joannis).
  27. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 244 (Navon).
  28. Jean Durand, De Mandrin à Conty.
  29. arsa-aero.info.
  30. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. « Gauthier Jean », sur www.amicale-12rch.com (consulté le ).