Régiment Royal-Navarre cavalerie

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Régiment Royal-Navarre cavalerie
Image illustrative de l’article Régiment Royal-Navarre cavalerie
Avers de l’étendard du régiment Royal-Navarre cavalerie

Création 1672
Dissolution 1803
Pays France
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Type régiment
Rôle cavalerie

Le régiment Royal-Navarre cavalerie est un régiment de cavalerie du royaume de France créé en 1672. Au sein de la République française, il sert sous le nom de 21e régiment de cavalerie.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  • 1672 : création du régiment d’Illes cavalerie
  •  : renommé régiment de Bezons cavalerie
  •  : réformé, la compagnie Mestre de camp étant incorporée au régiment de Grignan cavalerie par ordre du 15
  •  : rétablissement du régiment de Bezons cavalerie
  •  : licencié, la compagnie Mestre de camp étant incorporée au régiment de Tallard cavalerie par ordre du 1er octobre
  •  : rétablissement du régiment de Bezons cavalerie
  • 1693 : renommé régiment de Balivières cavalerie
  •  : renommé régiment de Saint-Pouanges cavalerie
  • 1721 : renommé régiment de Bougard cavalerie
  • 1728 : renommé régiment d’Aumont cavalerie
  •  : renommé régiment du Prince Camille cavalerie
  •  : renommé régiment de Vienne cavalerie
  • 1759 : renommé régiment de Damas cavalerie
  •  : renforcé par incorporation du régiment de Moustier cavalerie et renommé régiment Royal-Navarre cavalerie[1]
  • 1er janvier 1791 : renommé 22e régiment de cavalerie
  • 1792 : devient 21e régiment de cavalerie
  • 24 septembre 1803 : licencié, une partie est versée dans les 9e et 12e régiments de cuirassiers

Colonels et mestres de camp[modifier | modifier le code]

  • 1672 : comte d’Illes
  •  : Jacques de Pouilly de Lançon
  •  : Jacques Bazin de Bezons, brigadier le , maréchal de camp le , lieutenant général le , maréchal de France le , †
  •  : Antoine Cornu, marquis de Balivières
  • 1690 : comte d'Auneuil
  •  : François Gilbert Colbert, marquis de Saint-Pouanges, brigadier le , maréchal de camp le , †
  •  : N. marquis de Chambonas
  • 1721 : N. Bougard
  •  : Louis Marie Augustin, duc d’Aumont, pair de France, brigadier le , maréchal de camp le , lieutenant général le
  •  : Camille Louis de Lorraine, prince de Marsan, brigadier le , maréchal de camp le , lieutenant-général le , †
  •  : N. comte de Vienne
  • 1759 : Jacques François, marquis de Damas d’Antigny, ci-devant colonel des Grenadiers de France
  •  : Antoine Charles Guillaume, marquis de La Roche-Aymon
  •  : Marie François Emmanuel, duc de Crussol, lieutenant général le , †
  •  : Joseph François Régis Camille de Serre de Saunier, marquis de Gras, général de brigade le
  •  : Dominique de Diettmann
  •  : Joseph Marie de Casabianca
  •  : François Thévenot
  •  : Nicolas Maurice-Dufort, †
  •  : Jean-Baptiste Duclos
  •  : Jean-Baptiste André Rifflet
  •  : Jean-Baptiste Duclos
  •  : chef de brigade Ythier Sylvain Pryvé

Étendards[modifier | modifier le code]

Avant de porter le nom de Royal-Navarre, il avait un étendard rouge avec un soleil et la devise du roi, bordé et frangé d'or.

Habillement[modifier | modifier le code]

Musée de l’Armée.

En 1763 il avait l'habit bleu, avec collet et revers parements et doublures aurore, les boutons blancs au N°16.

Historique des garnisons, combats et batailles[modifier | modifier le code]

Le régiment est créé le pour servir lors de la guerre de Hollande et sert en Flandres, sous M. de Lançon il sert à la bataille de Seneffe, avant se passer en Alsace sous M. de Turenne. Bataille d'Entzheim, de Mulhouse, lors de la bataille de Türkheim il fait prisonnier 300 dragons, 50 cavaliers et 200 mousquetaires de Frédéric-Guillaume Ier de Brandebourg. Il part alors servir en Flandres et se fait remarquer lors des sièges de Valenciennes (1677), de Cambrai (1677) et à la bataille de Saint-Denis (Mons) ; le , il est dissous. Rétabli en , il est réduit le pour être rétabli le .

La guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert au siège de Philippsburg (1688) avec l'Armée du Rhin, passe en Flandre bataille de Walcourt et bataille de Fleurus (1690), au siège de Mons (1691), bataille de Leuze puis siège de Namur (1692), bataille de Steinkerque, bataille de Neerwinden (1693), siège de Charleroi (1693), très actif, il fut pour les années suivantes placé à la garde des côtes de Flandre.

Avec la guerre de Succession d'Espagne il est à bataille de Friedlingen, à celle Höchstädt et de Spire avant de passer en Alsace. Il suit le maréchal de Villars en Souabe et de Franconie en 1706 . De retour en Flandre, il participe à la bataille de Malplaquet où il fut réduit à tel point qu'il fut envoyé en Franche-Comté. Il retourne à l'armée du Rhin en 1712 pour être à la bataille de Landau (1713) et au siège de Fribourg (1713).

La guerre de Succession de Pologne déclarée, il est au siège de Philippsbourg (1734).

Avec la guerre de Succession d'Autriche, il est de l'armée du Bas-Rhin et se rend en Westphalie et en Bohème. Puis en Flandre en 1744 il est à la bataille de Fontenoy et au siège de Maastricht (1748).

Il fait six campagnes pendant la guerre de Sept Ans.

En 1791 (22e régiment de cavalerie) et en 1792 (21e régiment de cavalerie), il est à l'armée du Rhin puis à celle du Nord et est présent à la bataille de Neerwinden (1793). Il passe à l'Armée du Rhin et Moselle avant de passer à celle d’Italie en 1799 et 1800. Il est en garnison à Nevers au moment où il est licencié par décret du .

Un escadron est intégré au 15e régiment de cavalerie (qui devint le 24e régiment de dragons), un escadron est intégré au 16e de cavalerie (qui devint le 25e régiment de dragons, un escadron est intégré au 17e de cavalerie (qui devint le 26e régiment de dragons) et un détachement fut intégré au 2e régiment de carabiniers.

En mars 1796, le 21e régiment de cavalerie est à l'armée de Rhin-et-Moselle division Laborde avec la 3e demi-brigade et la 38e demi-brigade.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Cinquième abrégé de la carte du militaire de France, sur terre et sur mer - Depuis , jusqu’en , Pierre Lemau de La Jaisse, Paris 1739
  • État militaire de France pour l’année 1760, par les sieurs de Montandre-Longchamps, troisième édition, chez Guyllin, Paris 1760
  • État militaire de France pour l’année 1762, par MM. Montandre-Longchamps, chevalier de Montandre, et de Roussel, cinquième édition, chez Guyllin, Paris 1762
  • Histoire de la cavalerie française, général Susane, J. Hetzelet C°, Paris, 1874.
  • Chronique historique-militaire, Pinard, tomes 3, 5, et 6, Paris 1761, 1762 et 1763

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Ordonnance du 1er décembre 1761, État militaire de France pour l’année 1762, p. 380.