La Bastide (Bordeaux)

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La Bastide
La Bastide (Bordeaux)
Vue d'une partie du quartier de La Bastide depuis la flèche Saint-Michel
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région administrative Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Ville Bordeaux
Canton Bordeaux-5
Géographie
Coordonnées 44° 50′ 50″ nord, 0° 33′ 01″ ouest
Cours d’eau Garonne
Transport
Gare Gare de Cenon
Tramway (A)
Bus (Bus) [[|10]] 16 27 28 31 [[|45]] 80 [[|91]] [[|92]]
Vélos en libre-service VCUB : La Bastide - Jardin Botanique - Galin - Hortense
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bordeaux
Voir sur la carte administrative de Bordeaux
La Bastide

La Bastide est un quartier officiel de la ville de Bordeaux, dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

À l'origine terre de palus de l'Entre-deux-Mers sur la rive droite de la Garonne, la Bastide est annexée à la commune de Bordeaux en 1865. Longtemps quartier industriel et populaire, il fait l'objet de nombreux projets d'aménagement urbain dans le cadre de Bordeaux 2030.

Géographie[modifier | modifier le code]

Quartier de l'est de Bordeaux sur la rive droite de la Garonne, le territoire de La Bastide est situé dans l'ouest de la région naturelle de l'Entre-deux-Mers. Après avoir constitué le canton de Bordeaux-7, il fait partie depuis 2015, avec les quartiers de Bordeaux Sud, du canton de Bordeaux-5. Il est délimité par la boucle de la Garonne à l'ouest et les communes de la métropole bordelaise de Lormont au nord, Cenon à l'est et Floirac au sud. Il est accessible par les ponts Saint-Jean au sud, Jacques-Chaban-Delmas au nord et par le pont de pierre à l'ouest. Il est longé, de Lormont à Floirac, par les quais de Brazza, de Queyries, Deschamps et de la Souys, et traversé par l'avenue Thiers, artère de 4 km menant depuis la place de Stalingrad jusqu'au pied des coteaux de Cenon.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le mot bastide est une déformation de bastille, en raison de la présence à cet endroit au Moyen Âge d'une fortification protégeant des habitations regroupées autour d'un petit port[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité et Moyen Âge[modifier | modifier le code]

À l'origine, la Garonne recouvre une partie de ce territoire de l'Entre-deux-Mers qui s’étend jusqu'aux premiers coteaux. De l'époque antique, seules les traces d'une voie romaine, la via blaviensis, nous sont rapportées, preuve de la traversée mais non de l'occupation de cette région de marécages désignée sous le nom de « palus des Queyries » et plantée d'oseraies et de vignes. Un port à l'embouchure de l'estey de Trégey est connu pour avoir vu Roland s'y embarquer pour Bordeaux. Au XIe siècle, Gérard de Corbie, abbé de La Sauve-Majeure, reçoit du duc d'Aquitaine l'alleu de Trégey assorti du droit de sauveté. Il y fonde un monastère qui devient une étape sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle. Dès le XIVe siècle le vin produit localement est suffisamment réputé pour être exporté. Quelques habitations se développent sur l'actuelle rue de la Benauge. Les marécages à sa périphérie rendent le quartier peu accessible. Le fort de Mons conforte sa protection. La place forte devient une bastide[3].

Période moderne[modifier | modifier le code]

Un nouveau fort, défendu par quatre bastions, est construit pendant la Fronde et démoli en 1653[3],[4]

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

XVIIIe et XIXe siècles[modifier | modifier le code]

Place du Pont (actuelle place de Stalingrad) lors du départ du Bordeaux-Paris 1891, course cycliste sur route et sport populaire par excellence

Jusqu'en 1763 la route reliant Paris à l'Espagne par Bayonne arrive à Bordeaux par Ambarès et Carbon-Blanc où des barges franchissent la Garonne. La route est déviée pour aboutir au port de la Bastide face à la porte de Bourgogne. L'intendant Tourny avait en effet projeté, dès 1751, de relier les deux rives à cet endroit par un port de bateaux à travées mobiles. Pas plus que les précédents ce projet ne se réalise, contré par l'opposition des jurats et des commerçants craignant une gêne pour la navigation et pour les chantiers de construction navale de la rive gauche. Le projet revoit le jour en 1810 avec la nécessité de transporter rapidement les troupes napoléoniennes en Espagne. Ce fut l'impulsion qui permit enfin la réalisation du pont de pierre inauguré le [3].

Dès lors on assiste à la transformation de cette rive droite rurale avec le développement de son activité portuaire et industrielle et à son urbanisation. Une grande avenue, menant en droite ligne au pied des coteaux, est percée au travers du palus des Queyries, dans l'axe de la porte de Bourgogne, complétée par une montée conduisant à la route de Paris sur le plateau. La future avenue Thiers fait 42 m de large et est bordée par 4 rangées d'arbres.

Le développement s'accélère avec l'implantation sur la rive droite, le , sur décision du ministre des Travaux publics et malgré l'opposition du conseil municipal voyant d'un mauvais œil la concurrence de l'autre rive, de la gare d'Orléans, accueillant la ligne de la compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans. La création de la passerelle Eiffel réalisant la jonction avec la gare Saint-Jean desservant la ligne de la Compagnie des Chemins de fer du Midi en 1858 complète la réunion des deux rives[3].

L'avenue Thiers sépare en deux parties le quartier de La Bastide : la partie sud de La Benauge formée d'un réseau viaire dense desservant de modestes habitations et la partie nord, en développement industriel, à partir de l'arrivée du chemin de fer.

Dès 1821 cependant, l'annexion à Bordeaux de la rive droite est sollicitée auprès du roi par le maire de Bordeaux. Le maire de la commune de Cenon implantée sur le territoire s'y opposant, la demande est refusée. Les commerçants bordelais inquiets de la concurrence reviennent plusieurs fois à la charge sans succès. Le maire de Cenon est cinglant : « Bordeaux ne convoite La Bastide que pour accroître ses revenus [...] Nous n'envions pas les splendeurs de Bordeaux, qu'elle nous laisse dans notre humilité. Elle fait payer trop cher l'honneur de lui appartenir. » Un compromis est finalement trouvé en 1864 accordant les quatre municipalités : la ville de Bordeaux rachète le péage du pont en échange des terrains nécessaires à l'agrandissement de la ville sur la rive droite et comprenant plus de la moitié de la commune de Cenon et une partie de Lormont et de Floirac. Un décret impérial du confirme l'annexion de La Bastide au [4]. Bordeaux a souhaité l'intégrer en son sein du fait de ses nombreuses activités industrielles. C'était un pôle économique pour la ville. Les chantiers navals y étaient nombreux, comme les Forges et chantiers de la Gironde ou la Société des Chantiers et Ateliers de la Gironde[5],[6], quai de Brazza.

La population du quartier de La Bastide, rive droite, présente le même type de prolétarisation que le quartier Belcier sur la rive gauche, véritables fiefs de la S.N.C.F., avec des îlots insalubres dans la zone d'habitat massé de la tête de pont. À l'arrière, après 1914 des échoppes avec jardinet sont accessibles à la propriété. Au pied des coteaux, des pavillons se mêlent aux échoppes, mais également des cités ouvrières et des terrains vagues[7].

XXe et XXIe siècles[modifier | modifier le code]

Bâtiment des Grands Moulins de Paris, quai de Brazza.
Chantier du nouvel hôtel des Archives de Bordeaux Métropole.

Le quartier a longtemps gardé sa vocation industrielle, jusqu'à ce que l'industrie bordelaise soit touchée par la crise au début des années 1970. Entre le dernier quart du XXe siècle et la première décennie du XXIe, la plupart des chantiers navals, des usines, et de l'activité ferroviaire et portuaire de la rive droite qui leur était liée, et qui avaient été le moteur du rattachement de la Bastide à Bordeaux, disparaissent, laissant leur lot de friches industrielles polluées (Soferti, La Cornubia... — voir la section #Patrimoine industriel) et de population active sans emploi dans les nouvelles cités alors fierté de Jacques Chaban-Delmas. Les Grands Moulins de Paris sont l'une des rares grandes entreprises du début du XXe siècle à avoir survécu[8].

En 2000, le maire, Alain Juppé, lance le projet d’un nouveau quartier avec des logements, un jardin botanique, une université, des écoles, l’école de la Fondation Nicolas-Hulot, un cinéma multiplexe (Mégarama), un ponton pour accueillir les bateaux, ainsi que des espaces publics (parc des Berges). En est inauguré Le Lion de Veilhan, une statue de lion, de couleur bleu clair, de 8 m de long et 6 m de haut, en matériaux composites, due à Xavier Veilhan, à l’entrée du pont de pierre, place de Stalingrad. Le le pont Jacques-Chaban-Delmas (du nom de l'ancien maire de Bordeaux) est inauguré par le président de la République française François Hollande[9]. Ce pont vient relier les quartiers de Bacalan, sur la rive gauche, et de La Bastide. Les travaux avaient commencé en 2009 [10].

En une quinzaine d'années, l'arrivée du tramway, ainsi que des programmes de rénovation urbaine importants ont modifié le visage de la Bastide, qui attire de plus en plus de monde : le programme Bordeaux-Euratlantique (15 000 nouveaux habitants et autant d'emplois créés par des entreprises qui viendront s'installer), l'implantation des Archives métropolitaines, inaugurées en 2016, de sièges régionaux d'entreprises du tertiaire, la présence des locaux du journal Sud Ouest, de TV7 Bordeaux et bientôt du siège Aquitaine de Radio-France, France Bleu Gironde, apportent une nouvelle dynamique tout en conservant les relations de proximité entre les habitants.

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments[modifier | modifier le code]

Ancien poste des pompiers de la rue de Nuits
Bains douches

Patrimoine industriel[modifier | modifier le code]

Insigne de la Société anonyme des automobiles Motobloc, rue des Vivants à Bordeaux-Bastide (1902-1961)[15].

Une dizaine de sites de la Bastide sont versés à l'inventaire général du patrimoine culturel dans le cadre d'une enquête relative au repérage du patrimoine industriel de Bordeaux réalisée en 1995 par le conseil régional d'Aquitaine : les Grands Moulins de Paris, minoterie créée en 1921 quai de Brazza[16], encore en activité en 2015 ; la société Soferti[17], usine de produits chimiques créée en 1901 quai de Brazza, définitivement fermée en 2009[18] ; La Cornubia[19], usine de produits chimiques créée en 1906 quai de Brazza, définitivement fermée en 2005[20] ; la Société des Aciéries de Longwy, établissement secondaire de l'usine lorraine de produits métallurgiques, construit vers 1920 quai Deschamps par l'entreprise de Jules Pinçon, désaffecté depuis 1990[21] ; la Distillerie Lucien Bernard, créée en 1928 quai Deschamps[22], le siège est à Ambès[23] ; l'usine de construction métallique des Établissements Carde, construite en 1922 rue Gustave Carde, à l'emplacement actuel du Jardin botanique de Bordeaux, démolie[24] ; l'usine de menuiserie et de matériel ferroviaire Gustave Carde et Fils, construite en 1894 quai de Queyries, a cessé ses activités en 1970[25] ; l'usine de produits chimiques des Établissements Petit, construite à la fin du XIXe siècle quai de Queyries, démolie pour le réaménagement du quai[26] ; la Distillerie Amer Picon, construite en 1882 rue Serr (rue Honoré Picon), cesse ses activités en 1970, détruite en 1995[27].

Personnalités[modifier | modifier le code]

Jules Ladoumègue aux JO de 1928

Rues de La Bastide[modifier | modifier le code]

Les rues du quartier de la Bastide témoignent de son histoire. Ainsi de nombreuses rues portent les noms des maires successifs de la Bastide, des propriétaires viticoles ou terriens, qui ont vu progressivement leurs domaines transformés en zone d'habitat ou occupés par des usines, des industriels ou toutes autres personnes ayant marqué l'histoire de ce quartier.

Quartier de Queyries
  • Rue Serr : du nom de Philippe Serr, ancien maire républicain de La Bastide, élu au lendemain de la révolution de 1848 jusqu'à la proclamation su Second Empire en 1852[28].
  • Avenue Paul-Abadie : du nom de l'architecte qui construisit l'église Sainte-Marie de La Bastide. Cette église présente la spécificité d'avoir un plafond en bois et non en pierre. Ceci est dû au fait que La Bastide possède un sol marécageux, et c'est en raison de cette instabilité que le plafond de l'église est en bois.
  • Rue Hortense : du nom du propriétaire d'une parcelle de terre.
  • Rue Gustave-Carde : du nom de Gustave Carde (1839-1909) fondateur d'une importante affaire de menuiserie et de charpenterie ; ses deux fils, Paul et Georges, ingénieurs des Arts et Manufactures, orientèrent l'entreprise vers la fabrication de menuiserie métallique et de matériel roulant[28].

Équipements scolaires et universitaires[modifier | modifier le code]

  • École maternelle et élémentaire Nuyens, conçue par Yves Ballot et Nathalie Franck[29]
  • École élémentaire Montaud
  • École maternelle Nuits
  • École maternelle et élémentaire Thiers
  • École maternelle et élémentaire La Benauge
  • École maternelle et élémentaire Sanson
  • Collège Léonard-Lenoir
  • Collège Jacques-Ellul
  • Lycée François-Mauriac
  • Lycée Tregey
  • Groupe scolaire Sainte-Marie de La Bastide : école maternelle et élémentaire, collège et lycée.
  • École de design CREASUD[30] (BTS, établissement privé, réseau Écoles de Condé)
  • Pôle universitaire des sciences de gestion de Bordeaux

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Huit quartiers pour vous », sur Site officiel de la ville de Bordeaux (consulté le )
  2. André Donis, La Bastide à travers les siècles. Son origine, ses transformations, son développement, sa situation actuelle, son avenir, imp. J. Bière, 1920, lire en ligne.
  3. a b c et d Desgraves 1976, p. 418-420
  4. a et b Les Dossiers d'Aquitaine, 2008
  5. « Les chantiers navals bordelais », (lire en ligne)
  6. Marzagalli, 2002
  7. Pierre Barrère 1956, p. 276-280.
  8. « La carte des usines disparues » (lire en ligne)
  9. François « Hollande inaugure le pont Jacques-Chaban-Delmas à Bordeaux » dans Libération du 16 mars 2013.
  10. Présentation du pont Bacalan-Bastide sur Structurae
  11. Notice no PA00132929, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  12. Dubos et Dauget 1993, p. 127.
  13. Les équipements publics Art déco de Bordeaux
  14. « Outre Mer : Esclavage. À Bordeaux, la mémoire sans la repentance »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  15. « Saga Motobloc », Joël Le Pavous et Adrian de San Isidoro, Institut de journalisme Bordeaux-Aquitaine, bastidebrazzablog.fr (lire en ligne)
  16. « Grands Moulins de Paris (Bordeaux) », notice no IA00136175, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  17. « Soferti », notice no IA00135721, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  18. « SOFERTI » sur la base BASOL du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie(lire en ligne)
  19. « La Cornubia », notice no IA0013574, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  20. « LA CORNUBIA » sur la base BASOL du Ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie(lire en ligne)
  21. « Société des Aciéries de Longwy (Bordeaux) », notice no IA00135757, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  22. « Distillerie Lucien Bernard », notice no IA00135725, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  23. « Les Bernard, de l'or dans les vins », Xavier Dorsemaine, Sud Ouest, 1er mars 2013 (lire en ligne)
  24. « Établissements Carde », notice no IA00135754, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  25. « Gustave Carde et Fils », notice no IA00135756, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  26. « Établissements Petit », notice no IA00135755, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  27. « Distillerie Amer Picon », notice no IA00135758, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  28. a et b Robert Coustet, Le Nouveau Viographe de Bordeaux, Mollat, 2009}
  29. Anne-Marie Fèvre, « Du style modestes », Libération,‎ (lire en ligne)
  30. Site web de l'école creasud

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • André Donis (préf. Jean-Auguste Brutails), La Bastide à travers les siècles,, Bordeaux, impr. J. Bière, , 528 p. (lire en ligne)
  • André Desforges (dir.), L'Histoire des maires de Bordeaux : le grand journal de la commune, Bordeaux, Les Dossiers d'Aquitaine, , 523 p. (ISBN 978-2-84622-171-9, OCLC 470749178, BNF 41420774, lire en ligne)
  • Brigitte Lacombe et Francis Moro, La Bastide, Bordeaux, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton (ISBN 2-84253-754-8, BNF 38856349). — tome I, 2002 , 127 p. ; tome II, 2005, 96 p.
  • Pierre Dubos et Patrick Dauget, La Bastide : Quartier de lune, Bordeaux, (EAN 2000112885494)
  • Silvia Marzagalli (dir.), Bordeaux et la marine de guerre : XVIIe-XXe siècles, Bordeaux, Presses universitaires de Bordeaux, , 198 p. (ISBN 978-2-86781-298-9, BNF 38929725, lire en ligne)
  • Louis Desgraves, Évocation du vieux Bordeaux, Paris, Éditions de Minuit, , 448 p. (ISBN 2-7073-0126-4, BNF 34698239)
  • Charles Higounet (dir.), Histoire de Bordeaux, Bordeaux, Fédération historique du Sud-Ouest (BNF 34327787) — 1962-1965, 8 volumes
  • Pierre Barrère, « Les quartiers de l'agglomération bordelaise », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, Faubourgs industriels et banlieues, vol. 27, no 3,‎ , p. 269-300 (lire en ligne, consulté le ).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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