Quai de Versailles
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| Quai de Versailles | ||||
_02.jpg) Zone piétonne du quai de Versailles, vers le centre-ville. | ||||
| Situation | ||||
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| Coordonnées | 47° 13′ 29″ nord, 1° 33′ 16″ ouest | |||
| Pays |  France |
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| Région | Pays de la Loire | |||
| Ville | Nantes | |||
| Quartier(s) | Hauts-Pavés - Saint-Félix | |||
| Début | Rue Paul-Bellamy | |||
| Fin | Boulevard Amiral-Courbet | |||
| Morphologie | ||||
| Type | Rue et quai | |||
| Longueur | 1 000 m | |||
| Histoire | ||||
| Création | 1880 | |||
| Anciens noms | Chaussée de Fresnes Quai Van Loo |
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| Géolocalisation sur la carte : Nantes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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Le quai de Versailles est un quai de la ville de Nantes, en France.
Situation et accès[modifier | modifier le code]
Le quai est situé dans le quartier Hauts-Pavés - Saint-Félix, sur la rive droite de l'Erdre, entre la rue Paul-Bellamy et la boulevard Amiral-Courbet. La portion nord du quai est bordé par l'île de Versailles. Elle rencontre successivement sur son parcours la place Châteaubriand, puis les rues de Bouillé, de Châteaulin et de Barbin.
Depuis 1993, la ligne 2 du tramway parcourt le quai sur toute sa longueur et il est desservi avec deux stations : « Saint-Mihiel » et « Motte-Rouge ».
Origine du nom[modifier | modifier le code]
Le nom de « Versailles » qui lui a été attribué en 1837[1], fait référence à une grande propriété baptisée le « petit Versailles » apparaissant sur le plan Cacault de 1756, laquelle s'étendait de la route de Rennes (actuelle rue Paul-Bellamy) aux rues Châteaubriand et Adolphe-Moitié[2].
Historique[modifier | modifier le code]
Dans la partie nord du quai, aux abords du pont Général-de-la-Motte-Rouge se trouvait naguère l'ancienne « chaussée de Barbin » construite ou restaurée au VIe siècle par saint Félix, évêque de Nantes et permettait de traverser l'Erdre à pied à cet endroit. Cette voie portait le nom du quartier qui se trouvait autrefois de part et d'autre du boulevard Amiral-Courbet, habitée notamment par des Bretons fuyant la misère et qui travaillaient dans ce petit port très actif. En effet, les bateaux descendant la rivière ne pouvaient aller plus loin à cause de l'existence de la chaussée : on y débarquait alors les marchandises que l'on chargeait sur des charrettes allant vers le centre-ville. Ce quartier, établi sur des coteaux autrefois couvert de vignes, abritait également de nombreuses blanchisseuses qui travaillaient sur les bateaux-lavoirs[3] et étendaient leurs linges dans un grand pré situé à proximité baptisé le « Pré aux ânes »[1].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]
Rues latérales secondaires[modifier | modifier le code]
Place Châteaubriand[modifier | modifier le code]
Situé au débouché ouest du pont Saint-Mihiel, elle commande l'accès aux rues Saget et Châteaubriand[coord 1].
Références[modifier | modifier le code]
- Pied 1906, p. 309.
- Dominique Bloyet, « Entre île et quai : si Versailles était contée... », sur nantes.maville.com, (consulté le )
- Anne Augié, « Balade historique dans les bas-fonds de Nantes », sur ouest-france.fr, (consulté le )
Coordonnées des lieux mentionnés[modifier | modifier le code]
- Place Châteaubriand : 47° 13′ 22″ N, 1° 33′ 12″ O.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, , p. 326.
