Quadrilatère circonscriptible

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Un quadrilatère circonscriptible avec son cercle inscrit

En géométrie euclidienne, un quadrilatère circonscriptible (ou quadrilatère tangentiel) est un quadrilatère convexe pour lequel il existe un cercle inscrit, c'est-à-dire un cercle situé à l'intérieur du quadrilatère et tangent à chacun de ses quatre côtés[1],[2],[3],[4],[5]. On dit alors que le quadrilatère circonscrit son cercle inscrit. Un quadrilatère circonscriptible est un cas particulier de polygone circonscriptible.

Contrairement aux triangles, qui admettent toujours un cercle inscrit, les quadrilatères ne sont pas systématiquement circonscriptibles. Par exemple, parmi les rectangles, seuls les carrés ont un cercle inscrit ; un rectangle ayant des côtés consécutifs de longueurs différentes n'est pas circonscriptible. Des conditions nécessaires et suffisantes pour qu'un quadrilatère soit circonscriptible sont détaillées ci-dessous.

Exemples[modifier | modifier le code]

Tous les losanges ont un cercle inscrit.

Les cerfs-volants (y compris les losanges et les carrés) sont des quadrilatères circonscriptibles. Les cerfs-volants sont d'ailleurs les quadrilatères qui sont à la fois orthodiagonaux et circonscriptibles[6].

Les trapèzes peuvent aussi être circonscriptibles.

Un quadrilatère circonscriptible peut être également inscriptible, c'est-à-dire que ses quatre sommets appartiennent à un même cercle, le cercle circonscrit. Un tel quadrilatère est dit bicentrique et admet donc à la fois un cercle inscrit et un cercle circonscrit. Par exemple, les cerfs-volants droits (ayant deux angles droits opposés) et les trapèzes circonscriptibles isocèles sont bicentriques.

Caractérisations par les longueurs[modifier | modifier le code]

Dans un quadrilatère circonscriptible, les quatre bissectrices des angles sont concourantes au centre du cercle inscrit. Réciproquement, un quadrilatère convexe dans lequel les quatre bissectrices sont concourantes est circonscriptible et leur point d'intersection est le centre du cercle inscrit[7],[5].

Le théorème de Pitot[8] caractérise les quadrilatères circonscriptibles par les sommes des longueurs des côtés deux à deux opposés, qui sont égales entre elles, et égales au demi-périmètre s du quadrilatère. En notant a, b, c et d les longueurs successives des côtés, on a :

Réciproquement, tout quadrilatère convexe vérifiant a + c = b + d est nécessairement circonscriptible[3],[7],[5].

Si les côtés opposés d'un quadrilatère convexe ABCD (qui n'est pas un trapèze) se coupent en E et F, alors il est circonscriptible si et seulement si au moins l'une des deux équations suivantes est vraie[7] :

ou

Cette dernière équation est proche de l'une des équations du théorème d'Urquhart, à ceci près que dans ce dernier l'équation relie les sommes des longueurs et non leur différence.

Un quadrilatère circonscriptible (en bleu) avec son cercle inscrit (ligne pointillée) et les quatre cercles extérieurs tangents (en rouge), chacun tangent à un côté donné et aux prolongements des deux côtés adjacents.

Un quadrilatère convexe ABCD est circonscriptible si et seulement si les cercles inscrits dans les deux triangles ABC et ADC sont tangents l'un à l'autre[3].

Une caractérisation par les angles entre la diagonale BD et les quatre côtés d'un quadrilatère ABCD, affirme qu'un quadrilatère est circonscriptible si et seulement si les angles vérifient[9] :

De plus, un quadrilatère convexe de côtés de longueurs a, b, c, d est circonscriptible si et seulement si

Ra, Rb, Rc, Rd sont les rayons des cercles extérieurs tangents au côté de longueurs respectives a, b, c, d et aux prolongements des deux côtés adjacents[10].

Points de contacts et cordes correspondantes[modifier | modifier le code]

Un quadrilatère inscriptible (en bleu) et son quadrilatère de contact (en vert), les deux cordes de contact (en rouge) et les huit distances de contact (en noir).

Le cercle inscrit est tangent aux quatre côtés en quatre points de contact. Le quadrilatère formé par ces quatre points est appelé quadrilatère de contact.

Dans un quadrilatère circonscriptible, les longueurs des segments de contact reliant un sommet aux points de contact entre les côtés et le cercle inscrit sont appelées distances de contact (notées e, f, g, h dans la figure de droite). Les deux distances de contact associées à un même sommet sont égales.

Les deux cordes de contact (notées k et l sur la figure) sont les segments qui relient les points de contact des côtés opposés. Ce sont aussi les diagonales du quadrilatère de contact.

Aire[modifier | modifier le code]

Formules non trigonométriques[modifier | modifier le code]

L'aire S d'un quadrilatère circonscriptible est donnée par

s est le demi-périmètre et r est le rayon du cercle inscrit . Une autre formule est[11]

où l'aire est exprimée en fonction des longueurs des diagonales p, q et des côtés a, b, c, d du quadrilatère.

L'aire d'un peut également être calculée à partir des quatre distances de contact e, f, g, h ; le quadrilatère a alors pour aire[6] :

Il existe également une formule d'aire faisant intervenir à la fois les longueurs des côtés a, b, c, d et les distances de contact e, f, g, h [6] :

Or, on a eg = fh si et seulement si le quadrilatère circonscriptible est également inscriptible. On en conclut que, à longueurs de côtés données, un quadrilatère circonscriptible d'aire maximale est bicentrique[12], et son aire est égale à .

Formules trigonométriques[modifier | modifier le code]

Une formule trigonométrique donne l'aire en fonction des longueurs des côtés a, b, c, d et d'une paire d'angles opposés[11],[13],[5] :

est l'angle formé par les côtés concourant au sommet A, est l'angle en B, etc.

On retrouve le résultat précédent concernant le quadrilatère circonscriptible d'aire maximale qui est également inscriptible puisque le sinus vaut 1 si les angles opposés sont supplémentaires.

Il existe une autre formule pour l'aire d'un quadrilatère circonscriptible ABCD faisant intervenir deux angles opposés et les distances entre les sommets et le centre I du cercle inscrit[13]

L'aire peut alors s'écrire en fonction de deux côtés adjacents et deux angles opposés[11]:

Ou encore, en fonction des longueurs des côtés et de l'angle θ entre les diagonales

Cette formule n'est valable que si les diagonales ne forment pas un angle droit (sans quoi la tangente n'est pas définie)

Inégalités[modifier | modifier le code]

Comme vu plus haut, l'aire d'un quadrilatère circonscriptible de côtés a, b, c, d vérifie

l'égalité étant valable si et seulement si c'est un quadrilatère bicentrique.

Le demi-périmètre s du quadrilatère vérifie quant à lui

r est le rayon du cercle inscrit. Il y a égalité si et seulement si le quadrilatère est un carré. Puisqu'on a S = rs on a l'inégalité

où l'égalité est vraie si et seulement si le quadrilatère est un carré.

Propriétés de partitions[modifier | modifier le code]

Quadrilatère circonscriptible et son cercle inscrit de rayon r

Les quatre segments joignant le centre du cercle inscrit aux points de contact divisent le quadrilatère en quatre cerfs-volants droits.

Si une droite coupe un quadrilatère circonscriptible en deux polygones d' aires égales et de périmètres égaux, alors cette droite passe par le centre du cercle inscrit[7].

Rayon du cercle inscrit[modifier | modifier le code]

Le rayon r du cercle inscrit dans un quadrilatère circonscriptible de côtés a, b, c, d est donné par[11] :

S est l'aire du quadrilatère et s son demi-périmètre. Le rayon r est également maximal (à longueur de côtés donnés) si et seulement si le quadrilatère est bicentrique.

Le rayon du cercle inscrit peut également s'écrire en fonction des distances de contact e, f, g, h définies plus haut[14]

On dispose également d'une expression du rayon en fonction des distances entre le centre du cercle I et les sommets du quadrilatère circonscriptible ABCD . En posant u = AI, v = BI, x = CI et y = DI, on a alors

[15].

Si les cercles inscrits dans les triangles ABC, BCD, CDA, DAB ont pour rayons respectivement, alors le rayon du cercle inscrit au quadrilatère circonscriptible ABCD est donné par

[16].

Formules d'angles[modifier | modifier le code]

Les angles au sommets A,B,C,D d'un quadrilatère circonscriptible peuvent également s'écrire en fonction des distances de contact e, f, g, h[6]

L'angle φ entre les cordes de tangence k et l est donné par

Diagonales[modifier | modifier le code]

Les longueurs des diagonales p = AC et q = BD ont également une expression en fonction des distances de contact e, f, g et h associées aux sommets A,B,C et D du quadrilatère circonscriptible[12]

Cordes de contact[modifier | modifier le code]

Si e, f, g et h sont les distances de contact d'un quadrilatère circonscriptible, les longueurs des cordes de constact sont[6]

où la corde de contact de longueur k relie les côtés de longueurs a = e + f et c = g + h, et celle de longueur l relie les côtés de longueurs b = f + g et d = h + e.

Le rapport des carrés des longueurs des cordes de contact est égal au rapport des longueurs des côtés opposés correspondants[6].

Les deux cordes de contact

  • sont perpendiculaires si et seulement si le quadrilatère circonscriptible a aussi un cercle circonscrit (c'est-à-dire s'il est bicentrique)[6].
  • ont des longueurs égales si et seulement si le quadrilatère est un cerf-volant[17].

La corde de contact entre les côtés [AB] et [CD] dans un quadrilatère circonscriptible ABCD est plus longue que celle entre les côtés [BC] et [DA] si et seulement si la bimédiane entre les côtés [AB] et [CD] est plus courte que celle entre les côtés [BC] et [DA][18].

Si le quadrilatère circonscriptible ABCD a pour points de contact W sur [AB] et Y sur [CD], et si la corde de contact [WY] coupe la diagonale [BD] en M, alors le rapport des longueurs des segments tangents est égal au rapport des longueurs des segments de diagonale [BD][19].

Alignement de points[modifier | modifier le code]

Construction de la droite de Newton (en rouge) dans un quadrilatère circonscriptible (en bleu) : le centre du cercle inscrit, les milieux des diagonales et le milieu du segment JK reliant les points d'intersections des côtés opposés sont alignés.

Soient M1 et M2 respectivement les milieux des diagonales [AC] et [BD] d'un quadrilatère circonscriptible ABCD, I, et si les paires de côtés opposés se rencontrent en J et K avec M3 étant le milieu de JK, alors les points M3, M1, I et M2 sont alignés[7]. La droite qui les contient est la droite de Newton du quadrilatère.

Alignement des orthocentres (en rose) des triangles constitué par les sommets du quadrilatère ABCD et le centre du cercle inscrit I, et le point P d'intersection des diagonales (en vert).

Soient J et K les points d'intersection des prolongements des côtés opposés du quadrilatère circonscriptible ; et L et M les prolongements des côtés opposés de son quadrilatère de contact. Alors les quatre points J, L, K et M sont alignés[20].

Soient T1, T2, T3, T4 les points de contact respectifs entre le cercle inscrit et les côtés [AB] , [BC] , [CD] et [DA]  ; et soient N1, N2, N3, N4 leurs conjugués isotomiques respectifs par rapport aux côtés correspondants (c'est-à-dire que N1 est le point du segment [AB] tel que AT1 = N1B et ainsi de suite). On définit alors le point de Nagel du quadrilatère comme l'intersection des segments [N1N3] et [N2N4]. Ces deux segments coupent le périmètre du quadrilatère en deux parties égales. Le point de Nagel N, le centre de gravité G et le centre du cercle inscrit I sont alignés dans cet ordre, et on a de plus NG = 2GI. Cette droite s'appelle la droite de Nagel du quadrilatère[21].

Soit un quadrilatère ABCD circonscriptible dont le cercle inscrit a pour centre centre I et dont les diagonales se coupent en P, soient H1, H2, H3, H4 les orthocentres respectifs des triangles AIB, BIC, CID et DIA . Alors les points P, H1, H2, H3, H4 sont alignés[13].

Diagonales et cordes de contact[modifier | modifier le code]

Les deux diagonales et les deux cordes de contact sont concourantes[13]. C'est un résultat attribué à Newton[22].

On peut le démontrer à l'aide du théorème de Brianchon, à savoir qu'un hexagone dont tous les côtés sont tangents à une même conique a trois diagonales reliant les côtés opposés concourantes[22]. À partir du quadrilatère, on forme un hexagone ayant deux angles plats en créant deux nouveaux sommets en deux points de contact opposés ; les six côtés de cet hexagone sont tangents au cercle inscrit, de sorte que ses diagonales sont concourantes. Deux de ces diagonales sont les diagonales du quadrilatère, et la troisième diagonale de l'hexagone passe par les deux points de contact opposés, ce qui prouve que la corde de contact et les deux diagonales sont concourantes. On procède de même avec les deux autres point de contact, ce qui prouve le théorème pour les quatre droites.

On peut aussi démontrer ce théorème directement[22].

Si les prolongements des côtés opposés d'un quadrilatère circonscriptible se coupent en J et K, et les diagonales se coupent en P, alors (JK) est perpendiculaire au prolongement de (IP) où I est le centre du cercle inscrit[20].

Centre du cercle inscrit[modifier | modifier le code]

Le centre du cercle inscrit au quadrilatère circonscriptible se trouve sur sa droite de Newton (passant par les milieux des diagonales)[23].

Le rapport de deux côtés opposés dans un quadrilatère circonscriptible peut être exprimé en termes de distances entre le centre I et les sommets[13]

Le produit de deux côtés adjacents dans un quadrilatère circonscriptible ABCD de centre I vérifie[24]

Si I est le centre du cercle inscrit à un quadrilatère ABCD, alors on a[13] :

De plus, le centre du cercle inscrit I dans un quadrilatère ABCD est confondu avec le barycentre du quadrilatère si et seulement si

Si I est le centre du cercle inscrit à un quadrilatère ABCD et Mp et Mq sont respectivement les milieux des diagonales AC et BD, alors :

e, f, g et h sont les distances de contact respectives associées à A, B, C et D. Par corollaire, le centre I se confond avec le barycentre si et seulement si I est le milieu du segment reliant les deux milieux des diagonales.

Si un mécanisme à quatre barres a forme d'un quadrilatère circonscriptible, il restera circonscriptible quel que soit la déformation du mécanisme, tant que le quadrilatère reste convexe[25]. Par exemple, si un carré est déformé en losange, il restera toujours circonscriptible, mais à un cercle inscrit plus petit. Si un côté est maintenu fixe alors que les autres sommets sont déplacés, le centre du cercle cercle inscrit décrit un cercle de rayon a,b,c,d sont les côtés et s est le demi-périmètre.

Caractérisations par les quatre triangles diagonaux[modifier | modifier le code]

Caractérisation par les rayons de cercles inscrits aux quatre triangles diagonaux

Soit P le point d'intersection des diagonales d'un quadrilatère convexe ABCD. Les quatre triangles APB, BPC, CPD, DPA formés par les côtés du quadrilatère et les diagonales, et forment une quasi-partition du quadrilatère.

Si r1, r 2, r3 et r4 sont les rayons des cercles inscrits dans ces quatre triangles, le quadrilatère est circonscriptible si et seulement si[26]

De même, soient h1, h2, h3 et h4 les hauteurs respectives des quatre triangles cités précédemment issues de leur sommet commun (l'intersection des diagonales) ; le quadrilatère est tangentiel si et seulement si[9]

On a également une condition avec les rayons des cercles exinscrits aux quatre triangles diagonaux ra, rb, rc et rd dans les quatre mêmes triangles (les cercles étant tangents à un côté du quadrilatère et au prolongement des diagonales.). Le quadrilatère est circonscriptible si et seulement si[3] :

Enfin si R1, R2, R3 et R4 sont respectivement les rayons dans les cercles circonscrits aux triangles APB, BPC, CPD et DPA, le quadrilatère ABCD est circonscriptible si et seulement si[27]

Un corollaire intéressant est que les centres des cercles inscrits dans les quatre triangles diagonaux sont cocycliques si et seulement si le quadrilatère est circonscriptible. Ces quatre points forment alors dans ce cas un quadrilatère inscriptible et orthodiagonal[3]. Le même raisonnement s'applique aux centres des cercles exinscrits dans les triangles extérieurs aux côtés du quadrilatère évoqués précédemment. Ainsi un quadrilatère convexe est circonscriptible si et seulement si les centres de ces quatre cercles exinscrits sont les sommets d'un quadrilatère inscriptible.

Un quadrilatère convexe ABCD, dont les diagonales se coupent en P, est circonscriptible si et seulement si les quatre centres des cercles exinscrits aux triangles APB, BPC, CPD et DPA opposés aux sommets B et D sont cocycliques. Si Ra, Rb, Rc et Rd sont les rayons de ces cercles exinscrits, alors une autre condition nécessaire est suffisante pour que le quadrilatère soit circonscriptible est que :

De plus, un quadrilatère convexe ABCD dont les diagonales se coupent en P est circonscriptible si et seulement si[9] :

où ∆(APB ) est l'aire du triangle APB.

Le point P découpe les diagonales en quatre segments. Si l'on note d'une part les longueurs AP = p1 et PC = p2, et d'autre part BP = q1 et PD = q2. Le quadrilatère est circonscriptible si et seulement si l'une des égalités suivantes est réalisée[28],[3] :

ou

ou

Caractérisations des quadrilatères circonscriptibles particuliers[modifier | modifier le code]

Losange[modifier | modifier le code]

Pour qu'un quadrilatère circonscriptible soit un losange, il faut et suffit que ses angles opposés soient égaux[29].

Cerf-volant[modifier | modifier le code]

Pour qu'un quadrilatère circonscriptible soit un cerf-volant, il faut et suffit que l'une des conditions suivantes soit vraie[17] :

  • L'aire est la moitié du produit des diagonales.
  • Les diagonales sont perpendiculaires.
  • Les deux cordes de tangences sont de même longueur
  • Deux côtés opposées ont même distances de contact associées.
  • Les bimédianes sont de même longueur.
  • Les produits des côtés opposés sont égaux.
  • Le centre du cercle inscrit se trouve sur la diagonale, qui est l'axe de symétrie.

Quadrilatère bicentrique[modifier | modifier le code]

Si le cercle inscrit est tangent aux côtés AB, BC, CD, DA en W, X, Y, Z respectivement, alors un quadrilatère circonscriptible ABCD est bicentrique si et seulement si l'une des conditions suivantes est vérifiée[6],[20] :

Un quadrilatère bicentrique ABCD : les cordes de tangences sont perpendiculaire

Comme on l'a vu plus haut, un quadrilatère est bicentrique si et seulement si les cordes de contact sont perpendiculaires, c'est-à-dire si [WY}est perpendiculaire à [XZ}. Le quadrilatère de contact d'un quadrilatère bicentrique est donc orthodiagonal.

Un quadrilatère circonscriptible est bicentrique si et seulement si le rayon de son cercle inscrit majore les rayons de tout autre quadrilatère circonscriptible ayant mêmes longueurs de côtés[30].

Trapèze[modifier | modifier le code]

Soient W et Y les points de contact des côtés [AB} et [CD] d'un quadrilatère circonscriptible ABCD. Le quadrilatère est un trapèze de côtés parallèles [AB} et [CD] si et seulement si[31]

et [AB} et [CD] sont les côtés parallèles d'un trapèze si et seulement si

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. G.-H. Nievengloski, « Sur le quadrilatère circonscriptible, et sur l’égalité des polygones », Nouvelles annales de mathématiques, 1re série, vol. 11,‎ , p. 462-463 (lire en ligne [PDF])
  2. Patrice Debart, « Les quadrilatères au collège », sur debart.fr (consulté le )
  3. a b c d e et f (en) Martin Josefsson, « More Characterizations of Tangential Quadrilaterals », Forum Geometricorum, vol. 11,‎ , p. 65-82 (lire en ligne [PDF])
  4. (en) Eric W. Weisstein, « Tangential Quadrilateral », sur mathworld.wolfram.com (consulté le )
  5. a b c et d Mohammed AASSILA, 1000 challenges mathématiques, géométrie, Ellipses, , p. 395-398
  6. a b c d e f g et h (en) Martin Josefsson, « Calculations concerning the tangent lengths and tangency chords of a tangential quadrilateral », Forum Geometricorum, vol. 10,‎ , p. 119-130 (lire en ligne [PDF])
  7. a b c d et e Bogdan Enescu, Mathematical olympiad treasures, Birkhäuser, (ISBN 978-0-8176-8253-8, 0-8176-8253-8 et 978-0-8176-8252-1, OCLC 757539145, lire en ligne), p. 64-68
  8. « Propriétés élémentaires des polygones circonscrits autour du cercle », sur Gallica, Histoire de l'Académie royale des sciences avec les mémoires de mathématique & de physique tirez des registres de cette Académie, (consulté le ), p. 45-47
  9. a b et c (en) Nicusor Minculete, « Characterizations of a Tangential Quadrilateral, », Forum Geometricorum, vol. 9,‎ , p. 113-118 (lire en ligne [PDF])
  10. (en) Martin Josefsson, « Similar Metric Characterizations of Tangential and Extangential Quadrilaterals », Forum Geometricorum, vol. 12,‎ , p. 63-77 (lire en ligne [PDF])
  11. a b c et d A. Robson et C. Durell, Advanced trigonometry, Dover Publications, (ISBN 0-486-43229-7 et 978-0-486-43229-8, OCLC 52509659, lire en ligne), p. 28-30
  12. a et b Mowaffaq Hajja, « A condition for a circumscriptible quadrilateral to be cyclic », Forum Geometricorum, vol. 8,‎ , p. 103-106 (lire en ligne [PDF])
  13. a b c d e et f (en) Darij Grinberg, « Circumscribed quadrilaterals revisited » [PDF]
  14. (en) John P. Hoyt, « Quickies Q694 », Mathematics Magazine, vol. 57, no 4,‎ , p. 239
  15. Martin Josefsson, « On the inradius of a tangential quadrilateral », Forum Geometricorum, vol. 10,‎ , p. 27-34 (lire en ligne)
  16. Bogomolny, Alexander (2016), An Inradii Relation in Inscriptible Quadrilateral, Cut-the-knot, .
  17. a et b (en) Martin Josefsson, « When is a Tangential Quadrilateral a Kite? », Forum Geometricorum, vol. 11,‎ , p. 165-174 (lire en ligne [PDF])
  18. (en) Martin Josefsson, « The Area of a Bicentric Quadrilateral », Forum Geometricorum, vol. 11,‎ , p. 155-165 (lire en ligne [PDF])
  19. Antonio Gutierrez, « Circumscribed Quadrilateral, Diagonal, Chord, Proportion. », sur gogeometry.com (consulté le )
  20. a b et c (en) Martin Josefsson, « Characterizations of Bicentric Quadrilaterals », Forum Geometricorum, vol. 10,‎ , p. 165-173 (lire en ligne [PDF])
  21. Alexei Myakishev, « On Two Remarkable Lines Related to a Quadrilateral », Forum Geometricorum, vol. 6,‎ , p. 289-295 (lire en ligne [PDF])
  22. a b et c Mohammed AASSILA, 1000 challenges mathématiques, géométrie, Ellipses, , p. 331
  23. (en) Nikolaos Dergiades et Dimitris M. Christodoulou,, « The two incenters of an arbitrary convex quadrilateral », Forum Geometricorum, vol. 17,‎ , p. 245-254 (lire en ligne [PDF])
  24. Zuming Feng, 103 trigonometry problems : from the training of the USA IMO team, Birkhäuser, (ISBN 0-8176-4334-6, 978-0-8176-4334-8 et 978-0-8176-4432-1, OCLC 288195598, lire en ligne), p. 176-177
  25. Helen Barton, « Discussions: On a Circle Attached to a Collapsible Four-Bar », The American Mathematical Monthly, vol. 33, no 9,‎ , p. 462–465 (ISSN 0002-9890, DOI 10.2307/2299611, lire en ligne, consulté le )
  26. Wu Wei Chao et Plamen Simeonov, « When Quadrilaterals Have Inscribed Circles: 10698 », The American Mathematical Monthly, vol. 107, no 7,‎ , p. 657–658 (ISSN 0002-9890, DOI 10.2307/2589133, lire en ligne, consulté le )
  27. (en) Martin Josefsson, « Characterizations of Orthodiagonal Quadrilaterals », Forum Geometricorum, vol. 12,‎ , p. 13-25 (lire en ligne [PDF])
  28. (en) Larry Hoehn, « A new formula concerning the diagonals and sides of a quadrilateral », Forum Geometricorum, vol. 11,‎ , p. 211-212 (lire en ligne [PDF])
  29. (en) Michael De Villiers, « 95.14 Equiangular cyclic and equilateral circumscribed polygons », The Mathematical Gazette, vol. 95, no 532,‎ , p. 102–107 (ISSN 0025-5572 et 2056-6328, DOI 10.1017/S0025557200002461, lire en ligne, consulté le )
  30. Albrecht Hess, « On a circle containing the incenters of tangential quadrilaterals », Forum Geometricorum, vol. 14,‎ , p. 389-396 (lire en ligne [PDF])
  31. (en) Martin Josefsson, « The diagonal point triangle revisited », Forum Gometricorum, vol. 14,‎ , p. 381-385 (lire en ligne [PDF])