QEMSCAN

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QEMSCAN

Description de cette image, également commentée ci-après
Carte minéralogique QEMSCAN d'un grès fluviatile, Grains de quartz en rose, calcite en violet, feldspaths potassiques en bleu ciel, oxydes en oranges/marron, micas en jaunes
Date d'introduction 2001
Propriétaire(s) actuel(s) FEI Company
Site officiel http://www.fei.com/applications/industry

QEMSCAN est le nom d'un système d'acquisition de données minéralogiques et pétrographiques développé par la compagnie FEI company (filiale de Thermo Fisher Scientific). QEMSCAN est l'abréviation de Quantitative Evaluation of Minerals by SCANning electron microscope (littéralement : évaluation quantitative de minéraux par microscope électronique à balayage).

Description[modifier | modifier le code]

L'appareil fonctionne grâce au couplage entre un microscope électronique à balayage (MEB) et un système d'acquisition automatisé. L'opérateur de la machine définit un pas en fonction de la taille des grains des échantillons étudiés et une durée pendant laquelle l'analyse va être effectuée, La machine va ensuite faire une mesure de la composition chimique du minéral (via le MEB) et en déduire sa nature en commençant par le milieu de la lame mine. Elle se déplace ensuite du pas défini et effectue une nouvelle mesure et ainsi de suite en suivant un itinéraire en spirale autour du centre de la lame.

L'analyse s'arrête si le temps paramétré par l'opérateur est épuisé ou si l'intégralité de la lame a été scannée (pour un grès fin et une lame de 2 × 3 cm, de 6 à 12 heures pour une résolution optimale) Chaque point de mesure devient un pixel d'un fichier matriciel (raster) qui forme ensuite une carte minéralogique de la lame mince (voir figure ci-contre)[1].

Utilisation[modifier | modifier le code]

Des méthodologies d'évaluation basées sur l'utilisation de QEMSCAN ont notamment servies à identifier et caractériser des complexes aurifères[2] et des gisements de zinc[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Duncan Pirrie, « Rapid quantitative mineral and phase analysis using automated scanning electron microscopy (QemSCAN); potential applications in forensic geoscience », Geological Society,‎ (lire en ligne)
  2. Will R. Goodall, Peter J. Scales et Alan R. Butcher, « The use of QEMSCAN and diagnostic leaching in the characterisation of visible gold in complex ores », Minerals Engineering, selected papers from Precious Metals ’04, Cape Town, South Africa, November 2004, vol. 18, no 8,‎ , p. 877–886 (ISSN 0892-6875, DOI 10.1016/j.mineng.2005.01.018, lire en ligne, consulté le )
  3. Gavyn K. Rollinson, Jens C. Ø. Andersen, Ross J. Stickland et Maria Boni, « Characterisation of non-sulphide zinc deposits using QEMSCAN® », Minerals Engineering, vol. 24, no 8,‎ , p. 778–787 (ISSN 0892-6875, DOI 10.1016/j.mineng.2011.02.004, lire en ligne, consulté le )