Puch-d'Agenais

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Puch-d'Agenais
Puch-d'Agenais
La mairie.
Blason de Puch-d'Agenais
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Lot-et-Garonne
Arrondissement Nérac
Intercommunalité Communauté de communes du Confluent et des Coteaux de Prayssas
Maire
Mandat
Alain Maille
2020-2026
Code postal 47160
Code commune 47214
Démographie
Gentilé Puchois
Population
municipale
702 hab. (2021 en diminution de 0,43 % par rapport à 2015)
Densité 31 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 19′ 46″ nord, 0° 14′ 39″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 123 m
Superficie 23 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lavardac
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Puch-d'Agenais
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Puch-d'Agenais
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
Voir sur la carte topographique de Lot-et-Garonne
Puch-d'Agenais
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Puch-d'Agenais

Puch-d'Agenais est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune située dans le Queyran, sur l'Ourbise.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Villeton, Damazan, Monheurt, Razimet, Saint-Léger, Saint-Léon, Villefranche-du-Queyran et Leyritz-Moncassin.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est irrigué par de nombreux ruisseaux dont les plus importants sont le ruisseau de la Cave qui coule d'ouest en est, l'Ourbise qui fait office de limite sud-ouest avec Villefranche-du-Queyran et son affluent, le ruisseau de Bécha, qui fait office de limite nord-ouest avec Razimet.

La commune est également traversée du sud-ouest au nord-ouest par le canal latéral à la Garonne et abrite l'écluse no 41, dite de Berry, dans le lieu-dit éponyme.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 787 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Martin-Curton à 19 km à vol d'oiseau[5], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 867,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Puch-d'Agenais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,1 %), zones agricoles hétérogènes (19,3 %), forêts (14 %), zones urbanisées (1,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Puch-d'Agenais est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le Canal latéral à la Garonne, la Cave et l'Ourbise. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1990, 1999, 2009 et 2021[17],[15].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[18].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Puch-d'Agenais.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[19]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[20].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2006 et par des mouvements de terrain en 1999[15].

Risque technologique[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval dans le Cantal et de Sarrans en Aveyron, des ouvrages de classe A[Note 3]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[22].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le terme « puch », à l'instar des mots « pech », « pey », « puy », « peuch » ou « puech », provient du terme latin podium qui désigne une surélévation et, géographiquement parlant, une colline. Puch-d’Agenais, mentionné en 1287 sous le terme de « Podium Gontali », doit son nom à sa position en hauteur dominant la plaine de l'Agenais, au sud de la Garonne[23].

Histoire[modifier | modifier le code]

La via Aquitania, en rouge.

Des objets gallo-romains et mérovingiens ont été découverts sur les sites de Vignes et de Lompian, situés dans l'est du territoire communal, aujourd'hui sur la corniche au-dessus du canal de Garonne[23]. Une voie romaine, la via Aquitania, reliant Narbonne (Colonia Narbo) à Bordeaux (Burdigala) en passant par Toulouse (Tolosa) et Agen (Aginnum), passait par ces sites.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
juin 1995 mars 2014 Guy Bru † SE Agriculteur retraité
mars 2014 octobre 2018 Christian Péjean †[24] SE Commerçant retraité
octobre 2018 En cours Alain Maillé SE Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Puchois.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].

En 2021, la commune comptait 702 habitants[Note 4], en diminution de 0,43 % par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3591 4291 2981 8002 0901 8111 7121 5571 538
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5451 5531 5631 4811 4701 5361 5451 5121 527
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5101 5171 4109929651 0051 028970953
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
965894742794654651699721703
2021 - - - - - - - -
702--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Victor Coissac (1867-1941), instituteur socialiste libertaire et fondateur de L'intégrale.
  • Clément Garin (né en 1997), journaliste et chroniqueur de télévision.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Puch-d'Agenais Blason
D'azur à un arbre d'or posé sur un mont du même[36].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Film tourné à Puch-d'Agenais[modifier | modifier le code]

  • 2014 : Coup de chaud. Du au , Raphaël Jacoulot y a tourné l'essentiel de son film avec comme acteurs principaux Jean-Pierre Darroussin et Karim Leklou. On y voit notamment la mairie, la place de la mairie, les halles, le monument aux morts et le château d'eau. Plusieurs habitants du village ont été sélectionnés comme figurants ou même acteurs dans ce film, notamment l'élue Aline Cozza ; une expérience unique partagée avec tout le village.
  • 2021 : Linopy. Court-métrage de Thibaud Lagardère. Film expérimental en time-laps de nuit.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  3. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[21].
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail.
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Puch-d'Agenais et Saint-Martin-Curton », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saint-Martin-Curto » (commune de Saint-Martin-Curton) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Saint-Martin-Curto » (commune de Saint-Martin-Curton) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Puch-d'Agenais », sur Géorisques (consulté le ).
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  17. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  18. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  21. Article R214-112 du code de l’environnement
  22. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  23. a et b Puch-d'Agenais sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le .
  24. Puch-d'Agenais sur le site de l’amicale des maires de Lot-et-Garonne, consulté le 16 avril 2015.
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. Église Saint-Pierre sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le .
  30. « Église paroissiale Saint-Pierre », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  31. Église Notre-Dame dite église des Vignes sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le .
  32. « Église paroissiale Notre-Dame », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  33. Église Saint-Jean-Baptiste dite église de Lompian sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le .
  34. « Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  35. La halle sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le .
  36. Cercle Héraldique, Généalogique, Historique du 47.