Pucelle

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Le mot pucelle désigne, évoque et se retrouve dans les catégories suivantes :

Virginité féminine[modifier | modifier le code]

Une pucelle est une femme vierge, c’est-à-dire n'ayant jamais eu de relation sexuellevoir l'article virginité.
Jeanne d'Arc était surnommée « la pucelle » ou (posthumement) « la pucelle d'Orléans ».

Insignes militaires[modifier | modifier le code]

Insigne du 32e régiment d'artillerie. De la coupe de l'âme d'un obusier (cercle cranté). De Jeanne d'Arc en armure. Du blason de la ville d'Orléans, le régiment ayant été fondé dans cette ville. Le nom de pucelle donné à l'insigne vient bien évidemment de Jeanne d'Arc qui a délivré Orléans en battant les Anglais
  • Première explication, certains insignes militaires de l'armée française étant ornés d'images évoquant Jeanne d'Arc ou la ville d'Orléans, par extension le terme pucelle fut donné à l'ensemble des insignes de l'Armée française.[réf. nécessaire]
  • Deuxième explication, c'est une vieille tradition militaire dans l'armée française : la première fois que l'on porte son insigne sur son cuir, on « dépucelle » sa boutonnière pour l'accrocher sur le bouton de sa poche poitrine. C'est pourquoi on appelle l'insigne une pucelle.[réf. nécessaire]
  • Troisième explication, en 1914-1918, les insignes existaient très peu. Les poilus, pour la plupart profondément croyants, agrafaient une médaille de Jeanne d'Arc en dessous du revers de leur capote bleue horizon (manteau du fantassin), bien que ce fût défendu. Ils exprimaient leur dévotion personnelle pour la sainte quand ils étaient au front. Cela explique le sobriquet de pucelle donné à l'insigne.[réf. nécessaire]
  • Quatrième explication, les insignes étaient initialement inclus dans un losange, en héraldique un losange contenant un blason, est la pièce d'armes d'une femme non mariée, donc vierge donc pucelle. Un jeu de mots du XVIIIe siècle.
  • Les militaires tiennent à cet objet de métal, cette pucelle, cet insigne, cette épinglette ! La marque à un groupe clairement identifié qui leur confère une légitimité et qui fait d'eux des experts dans un domaine précis. ils sont apparus en 1917 pendant la Première Guerre mondiale. Depuis 1945, il est exigé qu'avant d'être frappé, tout projet d'insigne, assorti de l'explication de tous les éléments de sa composition, soit présenté au service de la symbolique pour homologation, en l'occurrence au service historique de la défense (SHD), une division propre à chaque armée veille à l'application des règles héraldiques et à la concordance du symbolisme avec l'historique et la mission des unités, et attribue un numéro d'homologation à l'insigne[1].
  • Les pucelles sont portées sur les uniformes ou les tenues de sortie et de cérémonies : à droite pour l’armée de Terre et la Gendarmerie, sur le cœur pour l’armée de l’Air. La Marine n'en porte pas (sauf les marins pompiers)[2].

Œuvres inspirées de Jeanne d'Arc[modifier | modifier le code]

Patronymes[modifier | modifier le code]

Toponymes[modifier | modifier le code]

Zoologie[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Service Historique de la Défense - Direction de la mémoire du patrimoine et des archives, département de l'armée concernée (Gendarmerie, Terre, Air, Mer) avenue de Paris, 94306 Vincennes cedex
  2. Service Historique de la Défense - Direction de la mémoire du patrimoine et des archives, département de l’armée concernée (Gendarmerie, Terre, Air, Marine) Avenue de Paris, 94 306 Vincennes cedex. Texte référent : BOC/PP 5 août 1985 no 32.
  3. définition de pucelle au XVe siècle