Psychologie de la santé au travail

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La psychologie de la santé au travail (PST) est une des disciplines du champ de la psychologie, à l'interface entre psychologie de la santé et psychologie du travail.

Historique[modifier | modifier le code]

La psychologie de la santé au travail est une discipline qui s’est alliée à la psychologie de la santé. Les origines de la PST incluent la psychologie de la santé, la psychologie du travail, et la médecine du travail[1]. La PST a ses propres programmes doctoraux, journaux, et organisations professionnelles.

Champ d’étude[modifier | modifier le code]

Le champ d’étude cherche à identifier les caractéristiques psycho-sociales du lieu de travail qui produisent des problèmes de santé. Ces problèmes peuvent inclure la santé physique (par exemple, maladie cardiovasculaire[2]) ou la santé mentale (par exemple, dépression[3],[4],[5]). Parmi les exemples de caractéristiques psycho-sociales du lieu de travail que la PST a investigué, on note, la latitude décisionnelle exercée par le travailleur[6] et le support des cadres supérieurs[7]. La PST adresse aussi le développement et la mise en place de systèmes d’interventions pour prévenir ou améliorer les problèmes de la santé liées au travail[8],[9],[10]. De plus, les recherches du cadre de PST ont des implications importantes sur le succès économique des organisations[11]. D’autre recherche se concentrent sur l’incivilité[12],[13] et la violence dans le lieu de travail[14], le transfert de stress entre le lieu de travail et la maison[15], le chômage[16] et la réduction d’activité économique[17], la sécurité sur le lieu de travail[18], et la prévention d’accident[19]. Les psychologues de la santé au travail ont montré le souci accru concernant l'impact de la dernière crise financière sur la santé physique et mentale et bien-être de la population[20].

Deux journaux importants sont le Journal of Occupational Health Psychology (en) et Work & Stress. Les organisations associées à la PST incluent la Society for Occupational Health Psychology (en) et la European Academy of Occupational Health Psychology (en).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Everly, G. S., Jr. (1986). An introduction to occupational health psychology. In P. A. Keller & L. G. Ritt (Eds.), Innovations in clinical practice: A source book, Vol. 5 (pp. 331-338). Sarasota, FL: Professional Resource Exchange
  2. Bosma, H., Marmot, M. G., Hemingway, H., Nicholson, A. C., Brunner, E., & Stansfeld, S. A. (1997). Low job control and risk of coronary heart disease in Whitehall II (prospective cohort) study. British Medical Journal, 314, 558-565.
  3. Abadie, F., Boucharlat, J, & Laurent, A. (1992). Le stress engendré par les centrales nucléaires. Psychologie Médicale, 24, 349-351.
  4. Michel, G., Cogneau, C., Purper-Ouakil, D., & Chasseigne, G. (2003). Fonctionnement émotionnel des éleveurs de bovins et risque psychopathologique dans le contexte d'apparition de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB). Annales Médico-Psychologiques, 161, 470-477.
  5. Mohr, G. (1994). Ouvrières de l'industrie au chômage: Une étude longitudinale. Orientation Scolaire et Professionnelle, 23, 481-491.
  6. Karasek, R. A. (1979). Job demands, job decision latitude, and mental strain: Implications for job redesign. Administrative Science Quarterly, 24, 285-307.
  7. Moyle, P. (1998). Longitudinal influences of managerial support on employee well-being. Work & Stress, 12, 29-49
  8. Hugentobler, M. K., Israel, B. A., & Schurman, S. J. (1992). An action research approach to workplace health: Integrating methods. Health Education Quarterly, 19, 55-76.
  9. Schmitt, L. (2007). OHP interventions: Wellness programs. Newsletter of the Society for Occupational Health Psychology, 1,4-5. http://sohp.psy.uconn.edu/SOHPNewsletter11.pdf
  10. Schmitt, L. (2008). OHP interventions: Wellness programs (Part 2). Newsletter of the Society for Occupational Health Psychology, 2,6-7. http://sohp.psy.uconn.edu/SOHPNewsletterV2January2008.pdf
  11. Adkins, J. A. (1999). Promoting organizational health: The evolving practice of occupational health psychology. Professional Psychology: Research and Practice, 30, 129 137.
  12. Debarbieux, E., Garnier, A., & Tichit, L. (1998). Insecurité, incivilités et fracture sociale au college. Orientation Scolaire et Professionnelle, 27, 289-302.
  13. Leclerc, C., & Cardu, H. (2002). Précarisation du travail, violence sociale et harcèlement psychologique. Pratiques Psychologiques, 4, 35-50.
  14. Kelloway, E. K., Barling, J., & Hurrell, J. J. (Eds). Handbook of workplace violence. Thousand Oaks, CA: Sage Publications.
  15. Haines, V. Y. III, Marchand, A., & Harvey, S. (2006). Crossover of workplace aggression experiences in dual-earner couples. Journal of Occupational Health Psychology, 11, 305-314.
  16. Kasl, S. V., & Cobb, S. (1970). Blood pressure changes in men undergoing job loss: A preliminary report. Psychosomatic Medicine, 32, 19-38.
  17. Moore, S., Grunberg, L., & Greenberg, E. (2004). Repeated downsizing contact: The effects of similar and dissimilar layoff experiences on work and well-being outcomes. Journal of Occupational Health Psychology, 9, 247-257.
  18. Kidd, P., Scharf, T., & Veazie, M. (1996) Linking stress and injury in the farming environment: A secondary analysis. Health Education Quarterly, 23, 224-237.
  19. Williamson, A. M., & Feyer, A.-M.(1995). Causes of accidents and the time of day. Work & Stress, 9, 158-164.
  20. Probst, T. E., & Sears, L. E. (2009). Stress during the financial crisis. Newsletter of the Society for Occupational Health Psychology, 5, 2-3. http://www.sohp-online.org/SOHPNewsletterV5January2009.pdf

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]