Pseudoboletus parasiticus

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Bolet parasite

Pseudoboletus parasiticus

Pseudoboletus parasiticus, le Bolet parasite, anciennement Xerocomus parasiticus, est une espèce de champignons basidiomycètes du genre Pseudoboletus dans la famille des Boletacées. C'est un parasite des sclérodermes.

Taxonomie[modifier | modifier le code]

Nom binomial accepté[modifier | modifier le code]

Pseudoboletus parasiticus (Bull.) Šutara 1991[1]

Synonymes[modifier | modifier le code]

  • Boletus parasiticus Bull., 1790 [2]
  • Ceriomyces parasiticus (Bull.) Murrill 1909[3] (synonyme)
  • Versipellis parasitica (Bull.) Quél. 1886 (synonyme)
  • Xerocomus parasiticus (Bull.) Quél. 1888 (synonyme)

Description du sporophore[modifier | modifier le code]

  • Chapeau 2 à 6 cm, hémisphérique puis convexe et tardivement aplani en vieillissant, ochracé à brun olivâtre ; marge concolore, enroulée au début.
  • Tubes amples, jaune citrin à jaune d'or, se tachant de brun par endroits, décurrents et lamelliformes au sommet du stipe ; sporée brun olivâtre.
  • Pied 3 à 7 cm, souvent fusiforme, courbé à la base, ocre clair marqué de fibrilles longitudinales.
  • Chair épaisse, ferme, jaune citrin pâle, rougeâtre à la base du pied ; odeur faible, saveur douce.

Écologie[modifier | modifier le code]

Espèce acidophile comme son hôte, le bolet parasite pousse d'août à octobre accolé aux sclérodermes et notamment au plus courant d'entre eux, Scleroderma citrinum. Solitaire ou en groupes pouvant atteindre la dizaine d'individus autour de la même "victime", il se développe à partir de la base du scléroderme, au niveau des cordons mycéliens et l'accompagne dans sa croissance, en en contournant le flanc courbé avant de se redresser.

Il ne tue pas son hôte mais retarde la maturation des spores.

Comestibilité[modifier | modifier le code]

Le bolet parasite est comestible mais, de par sa petite taille et son manque de saveur, il est sans intérêt[4].

Espèces proches et confusions possibles[modifier | modifier le code]

Ne serait-ce son habitat, le bolet parasite pourrait se confondre avec d'autres boletacées qui comme lui ont été autrefois classées dans les Xerocomus telles que Imleria badia ou Xerocomellus chrysenteron, mais la présence du scléroderme ne permet aucune méprise.

Il existe, dans des genres éloignés, d'autres champignons parasites de champignons, par exemple Asterophora parasitica sur certaines russulacées.

Galerie[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  • André Marchand : Champignons su Nord et du Midi, tome III/IV, Hachette 1975, (ISBN 84-399-3605-2)
  • Jakob Schlitter et Fred Waldvogel : Champignons, tome II/II, Editions Silva 1972

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Šutara, Pseudoboletus, nový rod rádu Boletales, in Ceská Mykol. 45(1–2):1–9, 1991
  2. Bull. in: Herb. Fr. 10:tab. 451, fig. 1, 1790
  3. Murrill, in: Mycologia 1(4):148, 1909
  4. On ne mangera pas plus le scléroderme, de goût désagréable et potentiellement toxique.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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