Projet:Wikiconcours lycéen 2016-2017/Académie de Orléans-Tours/Lycée Jacques Cœur/Brouillon groupe 4 : La fondation de l'ENP (1929)

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Façade, avant-corps du lycée Jacques Coeur, à l'avant nous voyons l'écriture "école Nationale".

Après la guerre, surtout de 1922 à 1926, le département du Cher et la mairie de Bourges s'affrontent quant à l'affection des locaux de l'ancien petit séminaire[1]. En 1926, pour débloquer la situation, la ville accepte de financer la différence entre la somme donnée par l'Etat et celle réclamée par le département pour rénover les batiments[2]. Le 3 Novembre 1927 le préfet du Cher, Edouard Herriot, le Ministre de l'Instruction Publique et Armand Fallières, le Ministre du Travail, et Henri Laudier le maire de Bourges signent un contrat selon lequel le département loue les locaux à l'État pendant 99 ans (bail emphytéotique) contre un loyer annuel de un franc[3].

En effet, Henri Laudier, le maire de Bourges, voulait absolument créer une École Nationale Professionnelle pour jeunes filles dans sa ville. Il n'en existait encore aucune pour filles en France alors qu'il y en avait depuis plusieurs décennies pour les garçons. Cette école ouvrira effectivement ses portes pour la première fois le lundi 14 octobre 1929 à Bourges dans les locaux de l'ancien petit séminaire Saint-Célestin, avec 78 élèves[4]. Le but de cette école était de donner une bonne formation professionnelle aux jeunes filles aussi bien à la maison qu'au travail, dans le domaine des arts ménagers, de la couture, du secrétariat, de la chimie[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Roland Narboux, Histoire de Bourges au XXe siècle, Tome 1 : 1922-1926, Royer, 1993, p. 144
  2. Roland Narboux, Histoire de Bourges au XXe siècle, Tome 1: 1900-1940, Royer, 1993, p. 146
  3. Bulletin d'information du Département du Cher, n°155, décembre 1975, p. 36
  4. Roland Narboux, Histoire de Bourges au XXe siècle Tome 1 : 1900-1940, Royer, 1993, p. 143
  5. Benoît Morin, « Le petit séminaire est devenu lycée », Le Berry Républicain,‎ , p. 11