Procès 1001

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Le Procès 1001/72, en espagnol Proceso 1001/72, du Tribunal d'ordre public (es) (institution spécialisée dans la répression des délits politiques durant la phase finale du franquisme, héritière du Tribunal spécial pour la répression de la maçonnerie et du communisme), eut lieu pendant la dictature franquiste en Espagne, en 1973. Il se solda par la condamnation de toute la direction du syndicat Commissions Ouvrières.

Contexte[modifier | modifier le code]

Un an auparavant, le , la direction des Commissions Ouvrières, syndicat illégal et principal opposant à la dictature dans le milieu ouvrier, fut arrêtée au couvent de los Oblatos de Pozuelo de Alarcón (Madrid), où elle s'était réunie[1].

Déroulement du procès[modifier | modifier le code]

Les condamnations prononcées, entre 12 et 20 ans de prison[2], sont qualifiées de « lourdes » par Le Monde diplomatique[3].

Répercussions internationales[modifier | modifier le code]

Des manifestations de solidarité se produisent dans la communauté espagnole de France[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Henri Leclerc. Le procès des Commissions ouvrières espagnoles. Le Monde, 17 décembre 1973. Lire en ligne
  2. (es) « Judicis per a la història (iii). el procés 1001. », sur lauroraom.cat (consulté le ).
  3. « Les soubresauts du franquisme », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Natacha Lillo. Les travailleurs espagnols contre le « Procès 1001 ». Hommes et migrations 2020 ; 3 (1330) : 105-6. Lire en ligne