Prix Femina

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Prix Femina
Image associée à la récompense
Comité Femina en 1926.

Description Prix littéraire
Pays Drapeau de la France France
Date de création 1904
Dernier récipiendaire Neige Sinno, pour Triste Tigre

Le prix Femina[n 1] est un prix littéraire français, créé en 1904 par vingt-deux collaboratrices du magazine La Vie heureuse, afin de constituer une contre-proposition au prix Goncourt, jugé misogyne en raison notamment de son attribution, cette année-là, à Léon Frapié, aux dépens de la favorite Myriam Harry (la première femme récipiendaire du prix Goncourt sera Elsa Triolet, en 1944)[1]. Le prix est attribué chaque année par un jury exclusivement féminin, début novembre au musée Carnavalet depuis 2021, après l'avoir été à l'hôtel de Crillon. Il récompense une œuvre de langue française écrite en prose ou en vers.

Histoire du prix[modifier | modifier le code]

Le prix, qui s'appelle à ses débuts prix Vie heureuse du nom d'un tout nouveau magazine destiné à un lectorat féminin, intitulé La Vie heureuse, édité par Hachette depuis , est décerné pour la première fois le , par un jury de vingt femmes (deux fois plus que les hommes membres du jury du prix Goncourt)[2].

Jury du prix « Vie heureuse » en 1904, dans le salon d’Anna de Noailles.

Outre Anna de Noailles, qui fut la présidente la première année (Mmes Adam et Barine s'étant récusées), les membres du premier jury sont (par ordre alphabétique) Juliette Adam, Arvède Barine, Thérèse Bentzon, Mme Jean Bertheroy, Caroline de Broutelles (directrice du journal), Mme Pierre de Coulevain, Jeanne Mette, Julia Daudet, Lucie Delarue-Mardrus, Jane Dieulafoy, Mary Duclaux, Claude Ferval, Lucie Félix-Faure Goyau (épouse de Georges Goyau), Judith Gautier, Mme Daniel Lesueur, Jeanne Marni, Mme George de Peyrebrune, Marguerite Poradowska, Gabrielle Réval, Séverine et Marcelle Tinayre[3].

Les fonctions de présidente et secrétaire étant tournantes (sauf la secrétaire perpétuelle, Caroline de Broutelles), les présidences furent assurées successivement par Anna de Noailles (1904), Jane Dieulafoy (1905 et 1911), Séverine (1906), Mme Daniel Lesueur (1907), Marcelle Tinayre (1908), duchesse de Rohan (1909 et 1910, puis 1920), Mmes Claude Ferval (1912) et Jean Dornis (1913), etc.

La première lauréate est Myriam Harry pour La Conquête de Jérusalem, titre qui s'est précédemment retrouvé sur la liste des goncourables[4]. Le lauréat suivant est Romain Rolland. Ce prix ne consacre donc pas uniquement des autrices (sa particularité est bien d'être dirigé par un jury entièrement composé de femmes) ni même un roman : les œuvres en vers peuvent aussi concourir ; ainsi, une poétesse est récompensée en 1906 (Mlle André Corthis, autrice de Gemmes et Moires), et en 1920 ce sera un poète (Edmond Gojon pour son cinquième recueil de poèmes intitulé Le Jardin des Dieux). Le comité de la Vie heureuse décerna aussi quelques prix particuliers de 500 ou 1 000 francs : un prix destiné à une œuvre inédite attribuée seulement en 1908, pour la pièce Les Affranchis de Marie Lenéru[5], un prix Érudition, Histoire, Géographie, Essais attribué à Albert Baratier en 1911 pour À travers l'Afrique[6], à Rachel Gaston-Charles pour M. Charmeret en Italie en 1912[7], à Émile Nolly pour Gens de guerre au Maroc en 1913[8] et à Cyril Bertier pour Têtes baissées en 1914[9], ainsi qu'un prix destiné à un ouvrage d'assistance ou de sociologie attribué en 1911 à Léonie Bernardini-Sjöstedt pour La Révision des valeurs de la femme, en 1912 à Paul Gaultier pour La Pensée contemporaine, et en 1914 à Jean Renaud pour Mirage d'exil.

Le groupe Hachette, qui a acquis entretemps le magazine Femina, propose en 1919 aux différents pays alliés d'attribuer un prix similaire. L'Angleterre accepte et un comité est constitué qui se réunit pour la première fois le , pour le Femina-Vie heureuse Prize. Par la suite est créé le prix Northcliffe.

Le prix Vie heureuse[10] change de nom à la fin de la guerre de 1914 : Hachette (propriétaire du magazine La Vie heureuse) et Pierre Lafitte (fondateur du magazine Femina en 1901) s'étant associés pour que le prix perdure après 1918, le prix devient dans un premier temps le prix Femina-Vie Heureuse (ou Vie Heureuse-Femina), puis à partir de 1922 le prix Femina et le jury passe à douze membres[2].

Edmée de La Rochefoucauld, qui a reçu, durant des décennies, le Tout-Paris des lettres et de la pensée dans les salons de son hôtel particulier situé 8 place des États-Unis, salon réputé être l'antichambre de l'Académie française, est pendant des années présidente du jury du prix Femina. Entre autres, Judith Cladel est membre du jury de 1916 à 1958.

Dans les années 1920, le comité du prix Femina a son siège 26, rue Vavin à Paris dans le 6e arrondissement[11].

La compétition est grande pour l'annonce des résultats entre les jurys du Femina et du Goncourt. Ainsi Antoine de Saint-Exupéry reçoit le Femina en 1931 alors qu'il est favori du Goncourt, idem en 1993 pour Marc Lambron tandis qu'en 1959, c'est le Goncourt qui « souffle » au Femina André Schwarz-Bart. Un accord est conclu en 2000 entre les deux jurys pour que l'ordre d'attribution des deux distinctions alterne en principe d'une année sur l'autre[12].

Polémique[modifier | modifier le code]

Une polémique a entaché le prix en 2019 quand la membre de jury Josyane Savigneau a déclenché une vive controverse en prenant la défense de l'écrivain et pédocriminel Gabriel Matzneff et a été par la suite accusée d’antisémitisme contre la journaliste Anne Rozenberg, visée par Savigneau en raison de son nom aux consonances ashkénazes[13], à la suite de quoi des internautes avaient demandé sa démission du jury, ce qu'elle avait refusé, considérant n'avoir fait aucune faute[14].

Jury[modifier | modifier le code]

Les membres du jury sont, en 2022 :

Lauréats du prix Femina[modifier | modifier le code]

Depuis sa création, le prix a été décerné minoritairement à des femmes, à hauteur de 39,4 %. À titre de comparaison, le prix Goncourt a distingué seulement 9,7 % d'écrivaines[15].

Certaines femmes ont été récompensées sous un pseudonyme masculin, utilisé afin de légitimer leur travail. C'est par exemple le cas d'André Corthis en 1906, Jacques Morel en 1912, ou encore Dominique Dunois en 1928[15].

Année Auteur Ouvrage Éditeur (xe fois) Notes
1904 Myriam Harry La Conquête de Jérusalem Calmann-Lévy
1905 Romain Rolland Jean-Christophe Cahiers de la Quinzaine
1906 André Corthis Gemmes et Moires Fasquelle Recueil de poésie
1907 Colette Yver Princesses de science Calmann-Lévy (2)
1908 Édouard Estaunié La Vie secrète Perrin
1909 Edmond Jaloux Le reste est silence Stock
1910 Marguerite Audoux Marie-Claire Fasquelle (2)
1911 Louis de Robert Le Roman du malade Fasquelle (3)
1912 Jacques Morel Feuilles mortes Hachette
1913 Camille Marbo La Statue voilée Fayard
1914 Prix non décerné
1915 Prix non décerné
1916 Prix non décerné
1917 Maurice Larrouy[n 2] L'Odyssée d'un transport torpillé Payot
1918 Henri Bachelin Le Serviteur Flammarion (2)
1919 Roland Dorgelès Les Croix de bois Albin Michel
1920 Edmond Gojon Le Jardin des dieux Fasquelle (4) Recueil de poèmes
1921 Raymond Escholier Cantegril Ferenczi
1922 Jacques de Lacretelle Silbermann Gallimard
1923 Jeanne Galzy Les Allongés Ferenczi (2)
1924 Charles Derennes Le Bestiaire sentimental Albin Michel (2)
1925 Joseph Delteil Jeanne d'Arc Grasset
1926 Charles Silvestre Prodige du cœur Plon
1927 Marie Le Franc Grand-Louis l'innocent Rieder
1928 Dominique Dunois Georgette Garou Calmann-Lévy (3)
1929 Georges Bernanos La Joie Plon (2)
1930 Marc Chadourne Cécile de la Folie Plon (3)
1931 Antoine de Saint-Exupéry Vol de nuit Gallimard (2)
1932 Ramon Fernandez Le Pari Gallimard (3)
1933 Geneviève Fauconnier Claude Stock (2)
1934 Robert Francis Le Bateau-refuge Alexis Redier
1935 Claude Silve Bénédiction Grasset (2)
1936 Louise Hervieu Sangs Denoël
1937 Raymonde Vincent Campagne Stock (3)
1938 Félix de Chazournes Caroline ou le Départ pour les îles Gallimard (4)
1939 Paul Vialar La Rose de la mer Denoël (2)
1940 Prix non décerné
1941 Prix non décerné
1942 Prix non décerné
1943 Prix non décerné
1944 Les Éditions de Minuit pour leur œuvre durant la guerre
1945 Anne-Marie Monnet Le Chemin du soleil Myrte
1946 Michel Robida Le Temps de la longue patience Julliard
1947 Gabrielle Roy Bonheur d'occasion Flammarion (3) Première lauréate étrangère
et canadienne francophone
1948 Emmanuel Roblès Les Hauteurs de la ville Charlot
1949 Maria Le Hardouin La Dame de cœur Corrêa Première lauréate suisse
1950 Serge Groussard La Femme sans passé Gallimard (5)
1951 Anne de Tourville Jabadao Delamain et Boutelleau
1952 Dominique Rolin Le Souffle Seuil Première lauréate belge
1953 Zoé Oldenbourg La Pierre angulaire Gallimard (6)
1954 Gabriel Veraldi La Machine humaine Gallimard (7) Auteur suisse
1955 André Dhôtel Le Pays où l'on n'arrive jamais Horay
1956 François-Régis Bastide Les Adieux Gallimard (8)
1957 Christian Mégret Le Carrefour des solitudes Julliard (2)
1958 Françoise Mallet-Joris L'Empire céleste Julliard (3)
1959 Bernard Privat Au pied du mur Gallimard (9)
1960 Louise Bellocq La Porte retombée Gallimard (10)
1961 Henri Thomas Le Promontoire Gallimard (11)
1962 Yves Berger Le Sud Grasset (3)
1963 Roger Vrigny La Nuit de Mougins Gallimard (12)
1964 Jean Blanzat Le Faussaire Gallimard (13)
1965 Robert Pinget Quelqu'un Minuit (2) Auteur suisse
1966 Irène Monesi Nature morte devant la fenêtre Mercure de France
1967 Claire Etcherelli Élise ou la Vraie Vie Denoël (3)
1968 Marguerite Yourcenar L'Œuvre au noir Gallimard (14)
1969 Jorge Semprún La Deuxième Mort de Ramón Mercader Gallimard (15)
1970 François Nourissier La Crève Grasset (4)
1971 Angelo Rinaldi La Maison des Atlantes Denoël (4)
1972 Roger Grenier Ciné-roman Gallimard (16)
1973 Michel Dard Juan Maldonne Seuil (2)
1974 René-Victor Pilhes L'Imprécateur Seuil (3)
1975 Claude Faraggi Le Maître d'heure Mercure de France (2)
1976 Marie-Louise Haumont Le Trajet Gallimard (17) Auteure belge
1977 Régis Debray La neige brûle Grasset (5)
1978 François Sonkin Un amour de père Gallimard (18)
1979 Pierre Moinot Le Guetteur d'ombre Gallimard (19)
1980 Jocelyne François Joue-nous « España » Mercure de France (3)
1981 Catherine Hermary-Vieille Le Grand Vizir de la nuit Gallimard (20)
1982 Anne Hébert Les Fous de Bassan Seuil (4) Auteure canadienne
1983 Florence Delay Riche et Légère Gallimard (21)
1984 Bertrand Visage Tous les soleils Seuil (4)
1985 Hector Bianciotti Sans la miséricorde du Christ Gallimard (22)
1986 René Belletto L'Enfer P.O.L
1987 Alain Absire L'Égal de Dieu Calmann-Lévy (4)
1988 Alexandre Jardin Le Zèbre Gallimard (23)
1989 Sylvie Germain Jours de colère Gallimard (24)
1990 Pierrette Fleutiaux Nous sommes éternels Gallimard (25)
1991 Paula Jacques Déborah et les Anges dissipés Mercure de France (4)
1992 Anne-Marie Garat Aden Seuil (5)
1993 Marc Lambron L'Œil du silence Flammarion (4)
1994 Olivier Rolin Port-Soudan Seuil (6)
1995 Emmanuel Carrère La Classe de neige P.O.L (2)
1996 Geneviève Brisac Week-end de chasse à la mère L'Olivier
1997 Dominique Noguez Amour noir Gallimard (26)
1998 François Cheng Le Dit de Tianyi Albin Michel (3)
1999 Maryline Desbiolles Anchise Seuil (7)
2000 Camille Laurens Dans ces bras-là P.O.L (3)
2001 Marie NDiaye Rosie Carpe Minuit (3)
2002 Chantal Thomas Les Adieux à la reine Seuil (8)
2003 Dai Sijie Le Complexe de Di Gallimard (27) Auteur chinois d'expression française
2004 Jean-Paul Dubois Une vie française L'Olivier (2)
2005 Régis Jauffret Asiles de fous Gallimard (28)
2006 Nancy Huston Lignes de faille Actes Sud Auteure canadienne
d'expression française
2007 Éric Fottorino Baisers de cinéma Gallimard (29)
2008 Jean-Louis Fournier Où on va, papa ? Stock (4)
2009 Gwenaëlle Aubry Personne Mercure de France (5)
2010 Patrick Lapeyre La vie est brève et le désir sans fin P.O.L (4)
2011 Simon Liberati Jayne Mansfield 1967 Grasset (6)
2012[16] Patrick Deville Peste et Choléra Seuil (9)
2013[17] Léonora Miano La Saison de l'ombre Grasset (7) Première lauréate camerounaise
2014[18] Yanick Lahens Bain de lune Sabine Wespieser Première lauréate haïtienne
2015[19] Christophe Boltanski La Cache Stock (5)
2016[20] Marcus Malte Le Garçon Zulma
2017 Philippe Jaenada La Serpe Julliard (4)
2018 Philippe Lançon Le Lambeau Gallimard (30) Reçoit exceptionnellement aussi
un prix « spécial » Renaudot[21]
2019 Sylvain Prudhomme Par les routes L'Arbalète/Gallimard (31)
2020[22] Serge Joncour Nature humaine Flammarion (5)
2021 Clara Dupont-Monod[23] S'adapter Stock (6)
2022 Claudie Hunzinger [24] Un chien à ma table Grasset (8)
2023 Neige Sinno [25] Triste Tigre P.O.L (5)

Prix Femina étranger[modifier | modifier le code]

Prix Femina de l'essai[modifier | modifier le code]

Prix Femina des lycéens[modifier | modifier le code]

Prix Femina anglais[modifier | modifier le code]

Prix du centenaire du jury Femina[modifier | modifier le code]

En 2004, le prix du centenaire du jury Femina est attribué à Simon Leys ; il est remis par le ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres[26],[n 3].

Il y a quatre lauréats Femina cette année-là (Femina, étranger, essai et centenaire).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Nelly Sanchez, Georges de Peyrebrune : Correspondance de la Société des gens de lettres au jury du prix Vie Heureuse, Paris, Garnier, coll. « Correspondances et Mémoires », 2016, 177 p.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Également orthographié « prix Fémina ».
  2. Ouvrage publié anonymement sous la lettre Y.
  3. Allocution de Renaud Donnedieu de Vabres, Réception en l’honneur des 100 ans du Prix Fémina Ministère de la culture, 7 décembre 2004 « Ne croyez que ceux qui doutent, disait Lu Xun, sans doute le plus grand écrivain chinois du XXe siècle. Avec Simon Leys, qui est aussi, sous le nom de Pierre Ryckmans, l’un des plus savants sinologues de notre temps, nous avons douté, non pas de la Chine, mais d’une image mythique de la « Révolution culturelle. Et Simon Leys nous a montré combien la littérature nous permet de percevoir quelle part de notre héritage relève de l’humanité universelle ».

Références[modifier | modifier le code]

  1. Alisonne Sinard, « Contre un Goncourt misogyne : le Femina, un prix tour à tour militant, volcanique et collabo », sur franceculture.fr, (consulté le ).
  2. a et b Discours pour les 100 ans du Femina.
  3. « Le premier jury de 1905 », sur prixfemina.org, en ligne.
  4. Revue universelle, Paris, janvier 1905, p. 373.
  5. « Les Lettres », L'Intransigeant,‎ (lire en ligne).
  6. « Le Prix « Vie Heureuse » », Le Petit Caporal,‎ (lire en ligne).
  7. « Deux prix littéraires de « Vie Heureuse » », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  8. « Les prix « Vie Heureuse » », Les Nouvelles,‎ (lire en ligne).
  9. Jean de Paris, « Informations - Prix », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  10. Le magazine La Vie heureuse reparaît fin 1945 dans une formule hebdomadaire.
  11. « Avant le Prix Femina », Le Siècle, , sur RetroNews.
  12. « Jean-Paul Dubois, prix Femina »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) dans Le Nouvel Observateur du 8 novembre 2004.
  13. « Si Josyane Savigneau n’existait pas, il faudrait l’inventer », L'Obs, 8 janvier 2020
  14. « Une journaliste qui défend l’écrivain Matzneff accusée d’antisémitisme », timesofisrael.com, 29 décembre 2019.
  15. a et b « Prix Femina - Palmarès Lauréats », sur Lireka (consulté le )
  16. « US writer Julie Otsuka wins Femina foreign novel prize », sur France24, (consulté le ).
  17. « US author wins top French literary prize » [archive du ], sur France24, (consulté le ).
  18. « L'Haïtienne Yanick Lahens, prix Femina pour le roman "Bain de Lune" » [archive du ], sur France24, (consulté le ).
  19. « Christophe Boltanski, Kerry Hudson et Emmanuelle Loyer lauréats du Femina 2015 », sur livreshebdo.fr, (consulté le ).
  20. « Le Femina 2016 pour Marcus Malte, Rabih Alameddine et Ghislaine Dunant », sur livreshebdo.fr, (consulté le ).
  21. « Le prix Renaudot 2018 récompense Valérie Manteau et "Le Sillon"», Lauren Provost, Le HuffPost, 7 novembre 2018.
  22. « Serge Joncour remporte le Femina 2020 », sur Livres Hebdo (consulté le ).
  23. Le Monde[1].
  24. « Le prix Femina remporté par Claudie Hunzinger avec « Un chien à ma table » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  25. « Neige Sinno remporte le Prix Femina 2023 », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  26. Prix du centenaire du Femina pour Simon Leys. Libération, 7 décembre 2004.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]