Prison du Luxembourg
Le palais du Luxembourg, abritant aujourd'hui le Sénat, fût transformé sous la Révolution française en une prison.
En en faisant une prison, la Convention ne le modifie pas. Les Girondins y vivent leurs derniers jours ; Jacques-René Hébert, Georges Danton, Camille Desmoulins, François Chabot, François-Philippe-Nazaire Fabre d’Églantine, Jean-Marie Hérault de Séchelles, le peintre Jacques-Louis David, qui s'était gravement compromis dans l'entourage de Maximilien de Robespierre, et qui y peignit l'un de ses rares paysages.
C’est au Luxembourg que devait être selon les volontés de l'Assemblée législative, enfermée la famille royale, au lendemain du . Mais la Commune de Paris objecta que l’existence de souterrains, sous l’assise du palais, rendait dangereuse son utilisation, car elle n’excluait pas des tentatives d’évasion.