Prise de Carthage (439)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Prise de Carthage (439)
Description de cette image, également commentée ci-après
Un cavalier vandale sur une mosaïque tunisienne de la fin du Ve siècle ou du début du VIe siècle.
Informations générales
Date 439
Lieu Carthage (Province d'Afrique)
Issue Victoire vandale
Belligérants
Royaume vandale Empire romain d'Occident
Commandants
Genséric Inconnu
Forces en présence
Inconnues Inconnues

Déclin de l'Empire romain d'Occident

Batailles

La prise de Carthage par le chef vandale Genséric se déroule le . Les Vandales s'emparent de la ville sans combat, mettant fin à six siècles de domination romaine sur la ville. Après la prise de Carthage, Genséric poursuit et achève la conquête de la province d'Afrique.

Contexte[modifier | modifier le code]

En , les Vandales, sous la direction de leur chef Genséric, traversent le détroit de Gibraltar et débarquent sur les côtes de Maurétanie (actuel Maroc). Ils progressent à travers l'Est du Maghreb, prennent la ville d'Hippone en , et en font leur capitale. En 435, Genséric conclut un traité avec les Romains, en vertu duquel il conserve la Maurétanie sétifienne et la province de Numidie, en tant que peuple fédéré (alliés sous traité spécial) de l'Empire romain d'Occident.

Déroulement[modifier | modifier le code]

Le , Genséric ne respecte pas son traité avec Rome et se lance vers Carthage. Les Vandales agissent rapidement et entrent dans la ville par surprise, pratiquement sans combattre, la plupart des habitants assistaient aux courses à l'hippodrome[1].

Conséquences[modifier | modifier le code]

Genséric fait de Carthage sa nouvelle capitale, et se titre désormais de « roi des Vandales et des Alains », pour désigner l'inclusion de ses alliés Alains dans son royaume naissant. Il trouve dans le port de Carthage une flotte qui s'ajoute aux navires qu'il a amené avec lui lors de sa traversée vers l'Afrique, et des raids pirates sont projetés dès le printemps vers la province romaine de Sicile. L'Empire romain d'Occident se trouve privé de la rente fiscale fournie par la province d'Afrique, sa plus riche province.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Claude Briand-Ponsart et Sylvie Crogiez, L'Afrique du Nord antique et médiévale : mémoire, identité et imaginaire, Rouen, Presses de l'université de Rouen, , 304 p. (ISBN 978-2-877-75927-4, lire en ligne), p. 100.

Articles connexes[modifier | modifier le code]