Printemps écologique
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Printemps écologique est une association et une confédération syndicale sectorielle française fondée en 2020 autour de la volonté de transformer de l'intérieur le monde du travail aux enjeux de transition écologique nécessaire pour limiter le dérèglement climatique.
Genèse[modifier | modifier le code]
L'initiative « Pour un printemps écologique » est lancée à Paris le sous la forme d'une association d’intérêt général qui promeut l'élargissement des négociations collectives à l'impératif écologique. Elle vise à développer un mouvement dit éco-syndical en s'appuyant sur des groupes locaux sur le territoire français.
Le [1], en pleine pandémie de Covid-19 en France[2], l'association lance un appel pour que l'urgence climatique soit inscrite dans le Code du travail[3] et entame la constitution des premiers éco-syndicats sectoriels.
En , les premiers adhérents sont officiellement syndiqués[4],[5] dans le secteur des services, du conseil et des études et dans le secteur Métallurgie-sidérurgie autour de Paris, Bordeaux, Lyon et Toulouse.
Le mouvement ambitionne alors de "réinventer l'outil syndical pour accélérer la transition écologique et sociale"[6].
Historique[modifier | modifier le code]
En , à la réouverture des élections professionnelles, deux adhérents sont élus en tant que candidats libres au Comité social et économique d'Almond. Ce sont les premiers élus du Printemps écologique.
En [7],[8], une tribune publiée par Le Journal du dimanche[9] et Ouest-France[10] intitulée "Agir pour la Planète, c'est Sauver nos Emplois" est soutenue par un collectif de 60 ONG dont France Nature Environnement, On Est Prêt, le Mouvement de l'Écologie Populaire, Ticket for Change, le REFEDD, le Mouves, l'Institut Rousseau, No Plastic in My Sea, HOP - Halte à l'obsolescence programmée…[11]
En , le Printemps écologique revendique la constitution de 9 syndicats, plus de 60 bénévoles actifs, plus de 250 cotisant-es et élu-es et près de 4 000 sympathisants. Il annonce qu'une assemblée fédérale constitutive réunira les premiers éco-syndicats au printemps 2021[réf. nécessaire].
En , le mouvement s'associe au dispositif "Emplois verts pour tous" lancé par l'Institut Rousseau et Hémisphère gauche[12].
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En se tient la première Assemblée fédérale constitutive de l'union syndicale. Les neuf premiers syndicats constitués forment une fédération de syndicats de travailleurs. Cet évènement est publiquement salué par le président de France Nature Environnement et Jean-François Julliard, Directeur Général de Greenpeace[13].
Pour le , et l'occasion des 2 ans d'ancienneté de certains de ses syndicats de secteur, le Printemps écologique co-organise la première édition des Rencontres de l’écologie et du travail avec les associations OuiShare et Les Collectifs[14]. Ce festival a lieu à La Cité Fertile à Pantin et rassemble plus de 3 000 personnes sur trois jours, dont des personnalités comme Laurent Berger, Jean-François Julliard, la figure du mouvement des Gilets jaunes Priscillia Ludosky.
En 2022, le syndicat dispose de sept listes élues au minimum 10 % des suffrages exprimés[15], avec 300 adhérents et 10 organisations sectorielles[16],[17].
Positionnement[modifier | modifier le code]
Dans une interview du média d'opinion Le Vent Se Lève, l'un des fondateurs présente les objectifs du mouvement : démocratiser l’entreprise et responsabiliser ses parties prenantes, adapter la politique de l'emploi, la protection sociale et la formation professionnelle aux nouvelles réalités écologiques, orienter les choix technologiques vers la préservation des ressources et de la biodiversité, relocaliser les outils de production pour dynamiser les territoires, accorder le travail avec le vivant pour mieux se nourrir, se déplacer, travailler et vivre[18].
Le mouvement se présente comme favorable aux emplois verts et à une décroissance sélective, celle des filières les plus polluantes[13].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Printemps écologique, le syndicat de la transition écologique », sur journaldelenvironnement.net (consulté le )
- Anne Taffin, « La Fédération du Printemps écologique, le premier écosyndicat de France fait son apparition »
, sur Maddyness, (consulté le )
- « France : le Printemps écologique, premier écosyndicat, annonce sa création », sur Planet Labor, (consulté le )
- Lorène Lavocat, « Pour lier écologie et social, un « écosyndicat » est né, mais suscite le débat »
, sur Reporterre, (consulté le )
- Marina Fabre, « Urgence climatique : le premier "éco-syndicat" va faire son entrée dans les entreprises françaises »
, sur Novethic, (consulté le )
- Aude Massiot, « Un syndicat écolo voit le jour »
, sur Libération, (consulté le )
- « Naissance d'un nouveau syndicat: «Printemps écologique» »
, sur Le Figaro, (consulté le )
- Christelle Guibert, « ENTRETIEN. « Agir pour la planète c’est aussi défendre nos emplois » »
, sur Ouest France, (consulté le )
- Le JDD, « L'appel du Printemps écologique, premier "éco-syndicat" : "Agir pour la planète, c'est sauver nos emplois" », sur lejdd.fr (consulté le )
- Maxime Blondeau, « POINT DE VUE. « Il est urgent de réinventer le dialogue social » »
, sur Ouest France, (consulté le )
- Nicolas Senèze, « Le syndicat Printemps écologique place le climat dans le dialogue social », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne
, consulté le )
- (en) « Un emploi vert pour tous ! », sur Un emploi vert pour tous ! (consulté le )
- AFP, « Le "Printemps écologique", un "écosyndicat" dans un paysage syndical de plus en plus vert »
, sur linfodurable.fr, (consulté le )
- Clémence Lesacq, Thomas Decamps et Etienne Brichet, « Écologie et travail : « Le changement doit être maîtrisé et désirable » »
, sur Welcome to the jungle (consulté le )
- Jean-Emmanuel Ray, « Faut-il créer des syndicats « verts » ? », Le Monde, (lire en ligne
, consulté le )
- Bruno Salaun, « Comment Le Printemps écologique se fraye un chemin dans le paysage syndical »
, sur Le Télégramme, (consulté le )
- Séverin Graveleau, « Le Printemps écologique, nouveau syndicat écolo « pour transformer l’appareil productif de l’intérieur » », Le Monde, (lire en ligne
, consulté le )
- Pierre Gilbert, « "L’entreprise privée ne doit plus se considérer comme en dehors de la sphère publique" - Entretien avec Maxime Blondeau »
, sur Le Vent Se Lève, (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives aux organisations :