Prince des poètes

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Le titre de Prince des poètes a été décerné en France à plusieurs poètes à la mort de leur prédécesseur ; il n'a pas été attribué de la même manière, et n'a pas eu la même charge symbolique et la même reconnaissance, selon les époques. Le titre, et l'élection qui l'accompagne, ont ainsi été critiqués ; au XXe siècle, il a été refusé par Saint-John Perse[1].

L'expression « prince des poètes », d'emploi plus large, est entrée dans l'usage (et est reprise par les critiques et les universitaires entre guillemets) pour désigner des poètes tels que Marot et Ronsard[2] ; elle a également été de longue date utilisée en français pour désigner de grands poètes antiques, par excellence Homère et Virgile, et, par extension, d'autres poètes européens, comme Le Tasse ou Garcilaso de la Vega.

Liste

Notes et références

  1. Catherine Mayaux et Centre de recherches Jacques-Petit, Modernité de Saint-John Perse ?: actes du colloque de Besançon des 14, 15 et 16 mai 1998, Presses de l'Université de Franche-Comté, , 458 p. (ISBN 9782846270212), p.293
  2. a et b Cf. Clément Marot: 'Prince des poëtes françois' 1496-1996. Actes du Colloque international de Cahors en Quercy (21-25 mai 1996).
  3. Europe: revue littéraire mensuelle, Numéros 880 à 884, Les Éditions Denoël, 2002, p.302
  4. Maurice Souriau, Histoire du Parnasse, Genève, Slatkine, , 466 p., p.279
  5. Bibliothèque universelle et revue suisse, vol. 4, , p.401.

Voir aussi

Articles connexes