Prieuré Saint-Jacques de Mont-Alboin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Prieuré Saint-Jacques de Mont-Alboin
Église Saint-Jacques de Saint-Jacques-de-Thouars en 2008.
Église Saint-Jacques de Saint-Jacques-de-Thouars en 2008.

Ordre Bénédictin
Abbaye mère Abbaye Saint-Jouin de Marnes
Fondation 1038
Diocèse Poitiers
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région historique Poitou-Charentes
Région administrative Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
Commune Saint-Jacques-de-Thouars
Coordonnées 46° 58′ 12″ nord, 0° 13′ 18″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
(Voir situation sur carte : Deux-Sèvres)
Prieuré Saint-Jacques de Mont-Alboin

Le prieuré Saint-Jacques de Mont-Alboin (Nonasterium S.Jacobi de Monte Alboini juxta castrum Thoarciense en latin)[1] puis Saint-Jacques de Montauban depuis le XVIIe siècle (S. Jacobus de Monte Alboini)[2] est un ancien prieuré situé à Saint-Jacques-de-Thouars, dans le département des Deux-Sèvres, en France.

Historique[modifier | modifier le code]

Fondation[modifier | modifier le code]

Au Moyen Âge, Saint-Jacques de Mont-Alboin, qui s'appellera ensuite Saint-Jacques de Montauban puis Saint-Jacques-de-Thouars, dispose de deux prieurés : celui de Saint-Nicolas (fondé avant 1099) et celui de Saint-Jacques de Mont-Alboin.

Au début du XIe siècle, le seigneur Rainauld achète, auprès de la Maison de Thouars, un alleu situé dans un lieu nommé Mont-Alboin pour y construire une église qu'il promet de céder aux moines de Saint-Jouin-de-Marnes[3]. À la mort de Rainauld, c'est finalement son fils, le chevalier Dodelin, qui offre l'église en 1038 à l'abbaye Saint-Jouin de Marnes, avec la bénédiction de Geoffroy II de Thouars[4],[3],[5].

Ordre religieux[modifier | modifier le code]

Saint-Jacques de Mont-Alboin est un prieuré conventuel bénédictin qui dépend de l'abbaye Saint-Jouin de Marnes du diocèse de Poitiers[4],[2].

Localisation[modifier | modifier le code]

D'après l'historien Hugues Imbert, le prieuré se trouvait à proximité de l'actuelle église Saint-Jacques, elle-même située dans le centre du bourg[3].

Revenus[modifier | modifier le code]

En 1579, le revenu du prieuré est estimé à 46 sous[3] tandis qu'il s'élève à 800 livres en 1698[6].

En 1728, les biens du prieuré consistent en maison, bordages, prés, bois taillis, dîmes, gros et rentes et le revenu s'établit à 450 livres[7].

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

Le prieuré a été détruit en grande partie à une date inconnue (vraisemblablement sous la Révolution française). De nos jours, seule subsiste l'église Saint-Jacques située dans le centre du bourg. D'architecture romane, cette église est restaurée en 2021[8].

Héraldique[modifier | modifier le code]

« De gueules à une croix d'or, cantonnée de 4 fleurs de lys de même. »[5]

Personnalités liées[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Bélisaire Ledain, Notice historique et archéologique sur l'abbaye de Saint-Jouin de Marnes, Poitiers, , 93 p., p. 52
  2. a et b Laurent-Henri Cottineau, Répertoire topo-bibliographique des abbayes et prieurés : M-Z, t. 2, Mâcon, Protat frères, 1935-1938, 926 p., p. 536
  3. a b c et d Hugues Imbert, Histoire de Thouars, Niort, L. Clouzot, , 415 p., p. 43-44
  4. a et b Louis-François-Xavier Rédet, Table des manuscrits de D. Fonteneau, Poitiers, Imprimerie de F.-A. Saurin, , 473 p. (lire en ligne), p. 53
  5. a et b Abbé A. Lerosay, L'Abbaye d'Ension ou de Saint-Jouin-de-Marnes, Niort, Imprimerie Th. Mercier, , 517 p., p. 453
  6. Société de Statistique du département des Deux-Sèvres, Chartularium Sancti Jovini, t. XVII, Niort, Imprimerie de L. Favre et Cie, , 127 p., p. 107
  7. Gouget & Dacier, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Série G., Melle, Imprimerie de Ed. Lacuve, , 55 p., p. 29
  8. Janlou Chaput-Morin, « L'église de Saint-Jacques-de-Thouars bientôt comme neuve », La Nouvelle République du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]