Première épître de Pierre
I Pierre | ||||||||
Auteur traditionnel | Pierre (apôtre) | |||||||
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Auteur(s) selon l'exégèse | en débat | |||||||
Datation historique | entre 70 et 90 | |||||||
Nombre de chapitres | 5 | |||||||
Canon biblique | Épîtres catholiques | |||||||
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La Première Épître de Pierre est un livre du Nouveau Testament rédigé en grec.
Auteur et datation
L'auteur est identifié dans l'incipit comme « Pierre, apôtre de Jésus-Christ » (1P 1, 1). Contrairement à la tradition qui considère que la lettre est de l'apôtre Pierre[1], les exégètes modernes se montrent sceptiques sur le fait que Pierre, un pêcheur de la mer de Galilée, ait pu l'écrire. Sont en cause, entre autres arguments, le style cultivé de l'écriture grecque et le manque de détails personnels suggérant des contacts avec Jésus de Nazareth. Cependant, le texte indique (1P 5, 12) que l'épitre a été dictée à un secrétaire (amamuensis), Silvain, , qui a pu maîtriser le grec et formuler les pensées de l'auteur[2].
La plupart des exégètes contemporains estiment que le texte a été rédigé entre 70 et 90. Mais en cas d'une rédaction par Pierre, il pourrait dater des années 60-65[3].
Contexte
L'épître, adressée aux communautés chrétiennes d'Asie Mineure, est écrite de « Babylone », terme dont les chercheurs estiment presque unanimement qu'il désigne en réalité Rome[2]. Cette pseudonymie n'est pas évidente à corroborer avant 70, mais c'est néanmoins l'option la plus communément admise[4].
Résumé
Le chapitre 1 parle du rôle auquel le Christ était préordonné, celui de Rédempteur.
Les chapitres 2 et 3 expliquent qu'il est la pierre angulaire de l'Église, que les croyants forment un sacerdoce royal (quelquefois appelé sacerdoce universel), une nation sainte (chapitre 2, 9-10) et que le Christ a prêché aux esprits en prison.
Les chapitres 4 et 5 expliquent pourquoi l'Évangile est prêché aux morts et pourquoi les anciens doivent faire paître le troupeau.
Notes et références
- Voir par exemple Eusèbe de Césarée, Histoire ecclésiastique, II, 15, 2 ; III, 3, 1 ; III, 25, 1 ; III, 39, 17, IV,14,9.
- Raymond E. Brown, Que sait-on du Nouveau Testament ?, Bayard, (1re éd. 1997) (ISBN 978-2-227-48252-4), p. 772-773.
- Raymond E. Brown, Que sait-on du Nouveau Testament ?, Bayard, (1re éd. 1997) (ISBN 978-2-227-48252-4), p. 776.
- Jacques Schlosser, « La première épitre de Pierre », dans Daniel Marguerat (dir.), Introduction au Nouveau Testament, Labor et Fides, , 4e éd. (1re éd. 2001), p. 449, 454.
Voir aussi
Bibliographie
- Samuel Bénétreau, La Première Épître de Pierre, CEB, Vaux-sur-Seine, Edifac, 1984, 1992.
- Édouard Cothenet, « Les Épitres de Pierre », Cahiers Évangile nº 47, éditions du Cerf, 1984.
- Édouard Cothenet, La Première Encyclique, éditions Salvator, 2017.
- Albert Vanhoye, Édouard Cothenet et Michèle Morgen, Les Dernières Épîtres : Hébreux, Jacques, Pierre, Jean, Jude, éditions Bayard, 1997.
Articles connexes
Liens externes
- Épître de Saint Pierre, traduction en français par le chanoine Crampon, édition numérique par Richard Bourret, moteur de recherche.
- Pierre (Saint) Première épître dans le Dictionnaire de théologie catholique.
- (fr) Écouter la Première épître de Saint Pierre en mp3 (Enregistrement par www.mission-web.com), ] traduction en français par le chanoine Crampon (Catholique).
- Cinq autres traductions de la Bible sont disponibles sur le site de l'ABF (avec moteur de recherche) [1] : la Bible en français courant, La Bible Parole de Vie, La Colombe, La Traduction Œcuménique de la Bible, La Nouvelle Bible Segond.