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Powellite

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Powellite
Catégorie VII : sulfates, sélénates, tellurates, chromates, molybdates, tungstates[1]
Image illustrative de l’article Powellite
Powellite, Brochantite Chuquicamata Chili
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique CaMoO4 Ca[MoO4]
Identification
Masse formulaire[2] 200,04 ± 0,03 uma
Ca 20,04 %, Mo 47,97 %, O 31,99 %,
Couleur bleu, jaune, brun, gris, noir ou vert
Système cristallin Tétragonal
Réseau de Bravais centré I
Classe cristalline et groupe d'espace Dipyramidal ;
I41/a
Clivage indistinct sur {112}, {011} et {001}
Cassure conchoïdal
Habitus Massif à cristallin parfois foliacée, cristaux centimétriques
Échelle de Mohs 3.5-4
Éclat adamantin à subadamantin
Propriétés optiques
Indice de réfraction nω = 1,974
nε = 1,984
Biréfringence uniaxe ; Δ = 0,010 à 0,012
Dispersion optique 0.058
Fluorescence ultraviolet vive (blanc, jaunâtre, à doré)
Transparence transparent à translucide
Propriétés chimiques
Densité 4,25
Impuretés W
Propriétés physiques
Magnétisme aucun
Radioactivité aucune

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La powellite est une espèce minérale composée de molybdate de calcium de formule CaMoO4 avec des traces de tungstène. Elle forme une série avec la scheelite.

Historique de la description et appellations

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Inventeur et étymologie

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La powellite a été décrite par le minéralogiste Melville en 1891, et dédiée à John Wesley Powell (1834-1902) explorateur et géologue américain, un des fondateurs de l'Institut Géologique Américain (U.S. Geological Survey) et son deuxième directeur[3].

Gisement
Peacock Mine, comté d'Adams, Idaho, États-Unis.
Échantillons
Les échantillons types sont déposés au National Museum of Natural History, Washington D.C., États-Unis No 80674.

Caractéristiques physico-chimiques

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Critères de déterminations

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  • On le distingue des scheelites essentiellement par le poids et la fluorescence.
  • Se dissout aussi bien à l'acide nitrique qu'à l'acide chlorhydrique donnant de l'oxyde molybdique. Fond au chalumeau en donnant une masse grise.

Cristallochimie

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  • Elle fait partie du groupe de la scheelite

Groupe de la Scheelite

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Le groupe de la scheelite comprend des minéraux du système tétragonal de formule générique AXO4.

  • A pouvant être un cation divalent (Ca, Pb)
  • X le Mo ou W

Ce groupe comprend :

Cristallographie

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  • Structure cristalline dipyramidale, symétrie 4/m, groupe d'espace I41/a.
  • Dimension de la cellule cristalline : a = 5,23 Å, c = 11,44 Å, Z = 4 Å ; V = 312.92
  • Densité calculée = 4,25
  • Ratio axial : a:c = 1:2.18738

Gîtes et gisements

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Gîtologie et minéraux associés

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Gîtologie
C'est un minéral d'origine secondaire provenant généralement de l'altération de la molybdénite.
C'est un précipité de la même série que les scheelites (CaWO4 lors de réaction en hydrothermalisme).
On le retrouve également dans des veines de quartz.
C'est un minéral que l'on peut retrouver dans ou à la suite d'une chute de météorite[4].
minéraux associés
Brochantite, épidote, grenats, molybdénite, quartz, scheelite.

Gisements remarquables

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  • Canada
Lacorne Mine, Val d'Or, La Vallée-de-l'Or RCM, Abitibi-Témiscamingue, Québec[5]
  • Chili
Mine de Chuquicamata, Calama, Province d'El Loa, Région d'Antofagasta[6]
  • États-Unis
Peacock Lode, Seven Devils district, Idaho,
Keewenaw Peninsula, Michigan
Tungsten, Nevada
  • France
Mines du Costabonne, Prats de Mollo-La Preste, Céret, Pyrénées-Orientales[7]
Glacier de l'Homme, Villar d'Arène, La Grave, Col du Lautaret, Hautes-Alpes[8]
Glacier de L'A Neuve, Massif du Mont Blanc, Chamonix, Haute-Savoie[9]
  • Inde
Nasik,
  • Panama
Carrière Clayton, Panama Canal Zone.

Exploitation des gisements

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Utilisations
C'est essentiellement un adjuvant industriel pour les matériaux ferreux et les alliages de ferromolybdène. Peut être produit artificiellement par chauffage de molybdène et de calcite entre 480 °C et 1 155 °C selon les parties du cycle. Parfois utilisé pour les collections et en joaillerie car on peut le confondre dans certains cas avec le diamant.

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Notes et références

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  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. Melville (1891) American Journal of Science: 41: 138.
  4. radioactive and stable isotope geology
  5. Sabina, A.P. (2003)Rocks & Minerals for the collector; Kirkland Lake - Rouyne-Noranda - Val d'Or, Ontario & Quebec. GSC Misc. Report 77, 308 p
  6. Maksaev, V., Townley, B., Palacios, C., and Camus, F. (2007) : Metallic ore deposits. In: Moreno, T., and Gibbons, W. (editors): The Geology of Chile. The Geological Society (London), p. 414
  7. Goujou J-C., Guitard G., Berbain C. (2000), Le massif de Costabonne, 2464 m (Pyrénées-Orientales), Le Règne Minéral, n°32, pp: 5-12
  8. Roland Pierrot, Paul Picot, Pierre-André Poulain, Inventaire minéralogique de la France n°2 - Hautes-Alpes, Éditions du BRGM, 1972
  9. Cuchet, S., Schnyder, C. & Meisser, N. (2003) : Les minéraux de L'A Neuve. Schweizer Strahler / Le Cristallier Suisse, Nr. 3, 28-37.

Bibliographie

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  • Palache, C., H. Berman, and C. Frondel (1951) Dana’s System of Mineralogy, (7th edition), v. II, p. 1079–1081.
  • Pour la science N°392
  • Robert Hazen L'évolution des minéraux
  • Encyclopédie La Nature - Volume sur les minéraux