Pouding chômeur (dessert)

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Pouding chômeur
Image illustrative de l’article Pouding chômeur (dessert)

Autre(s) nom(s) Pouding au chômeur
Lieu d’origine Québec
Date Années 1930
Place dans le service Dessert

Le pouding chômeur, est un dessert traditionnel québécois et acadien datant de la crise économique de 1929. Il est encore très populaire aujourd'hui et est servi autant à la maison que dans des restaurants et les cabanes à sucre.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le pouding chômeur daterait de la Grande Dépression, une période de mise à pied massive dans les quartiers industriels de Montréal[note 1]. La recette aurait été inventée par Georgette Falardeau, femme de Camilien Houde alors maire de Montréal, afin d'aider les femmes d'ouvriers mis à pieds à réconforter leur mari[1].

Les familles devaient se débrouiller avec le peu de ressources qu'elles avaient et la recette simple du pouding chômeur s'est rapidement propagée dans tous les milieux défavorisés de Montréal et de ses alentours. Les produits utilisés étaient peu coûteux et répandus, comme la farine, le beurre, le lait et la cassonade (moins chère que le sucre à l'époque), qui sont les quatre ingrédients originels de la recette. Ce dessert est devenu un classique de la cuisine familiale et des restaurants populaires au Québec[1].

Description[modifier | modifier le code]

Il s'agit d'un gâteau blanc fait avec de la farine, du beurre, des œufs et du lait, ou de la crème imprégné d'un sirop fait de cassonade et d'eau. Lors de la confection, le sirop est versé sur le mélange à gâteau, mais à la cuisson, celui-ci se retrouve en dessous et est plus consistant.

Le pouding chômeur peut se manger chaud ou à température ambiante et est souvent accompagné de crème glacée ou d'une sauce de crème et de sirop d'érable et peut également être saupoudré de sucre en poudre.

Variantes[modifier | modifier le code]

Aujourd'hui, le pouding chômeur comprend plusieurs variantes, la plus populaire étant celle au sirop d'érable, qui consiste à remplacer la cassonade par du sirop d'érable[1]. Le lait ou la crème 35% remplacent l'eau du sirop et, la majorité du temps, le sirop d'érable la cassonade. Certains additionnent la cassonade au sirop d'érable, ce qui rend le goût du dessert encore plus sucré. Il existe aussi le pouding chômeur au chocolat[note 2]. Par ailleurs, certains suggèrent l'ajout de quelques framboises fraîches au dessert.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Il y a eu une forte mise à pied des ouvriers durant cette période et l’argent se faisait plutôt rare pour la majorité des familles.[1]
  2. Cette recette connaît aujourd’hui plusieurs variantes, telles que remplacer la cassonade par le sirop d’érable ou faire le pouding chômeur au chocolat, etc. [2]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Fabien Deglise, « Un p'tit dessert... mais pas d'entrée » Accès libre, sur Le Devoir, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]