Postes, téléphones et télégraphes

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Postes, téléphones et télégraphes
logo de Postes, téléphones et télégraphes
illustration de Postes, téléphones et télégraphes
Hôtel des Postes de Lausanne

Création 1920
Disparition 1998
Forme juridique service public
Siège social BerneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité poste, télécommunications
Filiales Direction d'arrondissement postal Genève (d)
Direction d'Arrondissement Postal Lucerne (d)
Direction d'Arrondissement Postal Zurich (d)
Direction d'Arrondissement Postal Saint-Gall (d)
Direction d'Arrondissement Postal Coire (d)
Direction d'Arrondissement Postal Aarau (d)
Direction d'Arrondissement Postal Neuchâtel (d)
Direction d'Arrondissement Postal Bâle (d)
Direction d'Arrondissement Postal Lausanne (d)
Direction d'Arrondissement Postal Berne (d)
Direction d'Arrondissement Postal Bellinzona (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Chiffre d'affaires 1,6 milliard de francs (1997)
Résultat net 259 millions de francs (1997)
Société suivante La Poste suisse et SwisscomVoir et modifier les données sur Wikidata
Uniformes de la poste suisse (PTT)

Postes, téléphones et télégraphes[a],[1],[2] (PTT, en allemand : Post-, Telefon- und Telegrafenbetriebe ; en italien : Poste, telefoni e telegrafi) étaient le nom désignant l'administration publique suisse des postes et des télécommunications.

Description[modifier | modifier le code]

Conformément à la volonté de réforme de l'État fédéral et au développement des nouvelles technologies, elle est transformée en deux sociétés de service public le . Les PTT donnent alors naissance à deux nouvelles entreprises autonomes : La Poste et Swisscom. Elles gardent leur statut de service public, mais ceci peut changer dans les années à venir en raison des courants demandant leur privatisation.

Avant la dissolution de l'entreprise, les PTT comptaient près de 60 000 collaborateurs et représentait alors le plus gros employeur du pays, bien qu'étant également l'exploitation la plus fortement décentralisée. Parmi ses infrastructures on pouvait compter quelque 3 600 offices de poste, plus de 1 000 centrales téléphoniques et télex, environ 1 600 émetteurs et réémetteurs de télédiffusion et de télévision. À ces chiffres il convient d'ajouter 690 lignes de bus postales constituant un réseau de 8 600 km, 400 000 lignes de réseau téléphoniques raccordant plus de 4 000 000 d'abonnés ainsi que 13 000 facteurs distribuant le courrier[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

  • 1849 : Création de la poste fédérale
La reprise de La Poste par la Confédération le a été décidée presque sans opposition et ancrée dans la Constitution fédérale en 1848 sous l'article 33. Les inconvénients des Postes cantonales étaient trop évidents. Dès cette époque, sa mission était de transporter des voyageurs ainsi que des lettres, des colis et des fonds.
En 1849, La Poste a été divisée en onze districts postaux. Chaque district postal avait sa propre direction qui dépendait à son tour de la direction générale de Berne. La création des districts postaux s'est fortement basée sur les frontières linguistiques et cantonales et sur les anciennes régions des postes cantonales.

Véhicules[modifier | modifier le code]

Les PTT ont compté de nombreux véhicules pour assurer leur mission :

Vélo
Électriques
Voitures
Fourgons
Camions

Galerie d'images[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Arthur Wyss (trad. Michel Mamboury), La Poste en Suisse : 2000 ans d'histoire [« Die Post in der Schweiz »], Lausanne, Payot, , 315 p. (ISBN 2-601-03036-4)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Connus sous le nom « Postes, télégraphes et téléphones » (dans cet ordre) jusqu’en 1960[1] (en allemand : Post-, Telegrafen- und Telefonverwaltung ; en italien : Poste, telegrafi e telefoni).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Postes, téléphones et télégraphes » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  2. « L’histoire de la Poste de 1849 à aujourd’hui », sur La Poste (consulté le ).
  3. La confédération en bref - édition 1997

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]