Positif (revue)

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Positif
Image illustrative de l’article Positif (revue)

Pays Drapeau de la France France
Langue Français
Périodicité Mensuelle
Genre Presse cinématographique
Prix au numéro
Diffusion 12 000 ex. (2012)
Fondateur Bernard Chardère
Date de fondation 1952
Éditeur Actes Sud
Ville d’édition Lyon

Propriétaire Comité de rédaction
Rédacteur en chef Michel Ciment
ISSN 0048-4911
Site web revue-positif.net

Positif est une revue mensuelle de cinéma française fondée à Lyon en 1952 par Bernard Chardère. C'est une des rares revues propriétaire de son propre titre. La revue jouit d'un certain prestige ; Martin Scorsese la présente même comme « la meilleure revue de cinéma au monde »[1].

Histoire

Positif est fondée à Lyon en 1952 par Bernard Chardère, quelques mois après les Cahiers du cinéma, auxquels elle s'est souvent opposée.

Après avoir publié un premier article sur Orson Welles en 1963, Michel Ciment intègre le comité de rédaction en 1966[2]. Il sera appelé, plus tard, à en assurer la direction.

La revue, après avoir été éditée par Fasquelle, est reprise par Éric Losfeld (Le Terrain Vague) à partir de juillet 1959 jusqu'en 1973, puis, après un intermède, par Jean-Michel Place jusqu'en septembre 2004 ; ensuite l'éditeur devient Le Technicien du film pendant quelques numéros, puis, durant cinq ans c'est Scope Éditions et, enfin, Actes Sud en association avec l'Institut Lumière qui assurent aujourd'hui la publication.

Collection de la revue Positif de la cinémathèque de Grenoble.

Positif a fêté son soixantième anniversaire en 2012. Elle tire alors à 12 000 exemplaires et compte 4 000 abonnés[2].

Ligne éditoriale

Dans les années 1950, Positif est une revue se réclamant de la gauche non communiste, à l'opposé des Cahiers du cinéma, qui admirent de nombreux réalisateurs non engagés à gauche, voire traités de « fascistes » par Positif. Or, les Cahiers ont toujours été et restent attachés aux liens entre politique et esthétique, là où Positif affectionne tout particulièrement la fiction de gauche, où le scénario et les thématiques abordées priment au détriment de la forme.

Aujourd'hui, ce militantisme de la revue n'est pas forcément évident à retrouver.

La revue est entièrement rédigée par des bénévoles[2].

Rédaction

Comité de rédaction

Anciens collaborateurs

Autour de la revue

  • Albert Bolduc, membre du comité de rédaction depuis l'origine (no 1 du mois de ), n'existe pas. Il s'agit d'un canular de plus d'un demi-siècle.
  • Maurice Burnan, dont la filmographie est commentée par P.-L. Thirard dans Positif no 15, est un cinéaste fictif. Il s'agit également d'un canular, voire d'une supercherie, montée par la revue.

Notes et références

  1. Positif, numéro spécial Portfolio, « 80 cinéastes vus par Positif et Nicolas Guérin », p. 4.
  2. a b et c Éric Neuhoff, « Michel Ciment : “La cinéphilie se porte bien” », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Annexes

Bibliographie

  • Edouard Sivière, « L'esprit Positif - Histoire d'une revue de cinéma 1952-2016 », Euredit
  • Thierry Frémaux, « L'Aventure cinéphilique de Positif. 1952-1989 », Vingtième siècle, juillet-, p. 21-33 [lire en ligne]
  • Jean-Pierre Pagliano, « De vrais cinglés de cinéma. Les 40 ans de la revue Positif », France Culture, Avec notamment la participation des membres du comité de rédaction et du fondateur Bernard Chardère, des cinéastes Francesco Rosi, Claude Sautet, Bertrand Tavernier, Annie Tresgot, de nombreuses archives et des hommages à Michèle Firk et à Roger Tailleur.

Article connexe

Liens externes