Ports-sur-Vienne
Ports-sur-Vienne | |||||
![]() Ports-sur-Vienne, vallée, coteau et plateau. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Indre-et-Loire | ||||
Arrondissement | Chinon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Touraine Val de Vienne | ||||
Maire Mandat |
Daniel Poujaud 2020-2026 |
||||
Code postal | 37800 | ||||
Code commune | 37187 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Portais | ||||
Population municipale |
359 hab. (2020 ![]() |
||||
Densité | 33 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 00′ 58″ nord, 0° 33′ 17″ est | ||||
Altitude | Min. 32 m Max. 123 m |
||||
Superficie | 11,01 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Tours (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Sainte-Maure-de-Touraine | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
| |||||
Liens | |||||
Site web | ports-37.com/ | ||||
modifier ![]() |
Ports-sur-Vienne, officiellement dénommée par décret du Premier ministre en date du [1] est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
Géographie[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est bordée par la Vienne (sur 3,635 km) sur son flanc est. Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 10,63 km, comprend également sept petits cours d'eau dont la Veude (1,518 km)[2],[3].
La Vienne, d'une longueur totale de 363,3 km, prend sa source sur le plateau de Millevaches, dans la Creuse, à une altitude comprise entre 860 et 895 m et se jette dans la Loire à Candes-Saint-Martin, à 30 m d'altitude, après avoir traversé 96 communes[4]. La station de Nouâtre permet de caractériser les paramètres hydrométriques de la Vienne. Le débit mensuel moyen (calculé sur 61 ans pour cette station) varie de 60 m3/s au mois d'août à 355 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 2 480 m3/s le , la hauteur maximale relevée a été de 8,61 m le [5],[6]. Sur le plan piscicole, la Vienne est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[7].
Deux zones humides ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de la Veude de Grisay à l'A10 » et « la vallée de la Veude de Ponçay à Grisay »[8],[9].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Ports est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,6 %), zones agricoles hétérogènes (21,7 %), prairies (10,8 %), forêts (8,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %), eaux continentales[Note 3] (2,7 %), zones urbanisées (0,2 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Par un décret du , publié au Journal Officiel du , la commune de "Ports" prend officiellement le nom de Ports-sur-Vienne[1].
Histoire[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2020, la commune comptait 359 habitants[Note 4], en augmentation de 1,41 % par rapport à 2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Église paroissiale Saint-Martin.
- Les fours à chaux
Les fours à tuiles, à briques et à chaux furent les premières usines qui apportèrent dans la région des possibilités de travail autres que la terre et les métiers attenants. C'est à Ports-sur-Vienne au XVIIIe siècle au lieu-dit les Tuileries que furent construits les premiers fours. En 1864, construction d'un, puis de trois fours à chaux au Vieux Port. En 1868, au lieu-dit le Coteau de Noyers au Vieux Port, construction d'une grand fabrique de sept fours à chaux à feu continu et flamme courte, mais le l'écroulement du coteau sur 140 m de long et 60 m de profondeur détruisit complètement l'usine. Cette catastrophe fit 25 morts et 8 blessés. En 1882, toujours à Ports au lieu-dit les Caves, deux fours à chaux avec hangar furent construits pour un fabricant d'Antogny-le-Tillac, monsieur Albert Tissier. En 1933, une SARL Chaux et gisement de Touraine Ancien Et. Tissier est constituée, et elle tiendra jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. En 1952, la fabrique sera partiellement détruite.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références[modifier | modifier le code]
- Décret no 2020-175 du 26 février 2020 portant changement du nom de communes
- « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
- « Carte hydrologique de Ports », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche Sandre - la Vienne », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
- « Référentiel hydrométrique », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
- « Station hydrométrique L7000610, la Vienne à Nouâtre »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
- (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur terresdeloire.net (consulté le ).
- « L'inventaire départemental des zones humides », sur indre-et-loire.gouv.fr, (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.