Transport d'hydravions
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Un transport d’hydravions est un navire de guerre qui sert de base flottante pour mettre en œuvre des hydravions. Contrairement aux porte-avions et aux porte-hélicoptères, le transport d’hydravions ne dispose pas d’un pont d’envol mais les hydravions sont lancés par des catapultes et amerrissent à proximité du transport d’hydravions.
Un transport d’hydravions est constitué des éléments suivants :
- Les catapultes permettent de donner à l’hydravion une vitesse suffisante pour voler.
- Les grues servent à récupérer les hydravions lorsque ceux-ci ont amerri.
- Le hangar où sont stockés les hydravions.
Les transports d’hydravions étaient surtout utilisés dans les marines militaires pendant la première moitié du XXe siècle.
Les transports d’hydravions américains[modifier | modifier le code]
- USS Langley, porte-avions transformé en transport d’hydravions en 1937.
- USS Curtiss ;
- USS Mississippi ;
- USS Currituck ;
- USS Pine Island ;
- USS Tangier, ancien cargo.
Les transports d’hydravions britanniques[modifier | modifier le code]
- HMS Ark Royal ;
- HMS Ben-my-chree ;
- HMS Engadine ;
- HMS Campania ;
- HMS Riviera.
Les transports d’hydravions français[modifier | modifier le code]
- La Foudre, 1911-1921, ancien transport de torpilles lancé le , 5 791 tonnes et 4 hydravions ;
- Le Rouen, - , ancien cargo lancé en 1912 de 92 mètres de longueur, 10,5 de largeur et 2,9 de tirant d'eau, embarquant 4 hydravions, escortant les convois en Méditerranée) ;
- Le Pas-de-Calais, -1919, ancien cargo lancé en 1898 et basé à Cherbourg en 1916-1917 ;
- Le Campinas, - , ancien cargo lancé en 1896, 3 319 tonnes, 108,8 mètres de longueur, 12,8 m de largeur et 7 m de tirant d'eau, embarquant de 6 à 8 hydravions, servant dans la zone du canal de Suez en 1916) ;
- Le Nord, -1919, ancien cargo lancé en 1898 de 103 mètres de longueur, 10,6 m de largeur et 3,4 m de tirant d'eau, embarquant 3 hydravions, opérant depuis Dunkerque) ;
- Le Commandant Teste, 1932-, lancé à Bordeaux en 1929, 10 000 tonnes et 26 hydravions[1].
Les transports d’hydravions japonais[2][modifier | modifier le code]
- Wakamiya (en), 1914-1931
- Notoro, 1924-1944, (retransformé en navire-citerne en 1941)
- Tsurumi, 1924-1941, (retransformé en navire-citerne en 1941)
- Kamoi, 1933-1943, (retransformé en navire-citerne en 1943)
- Mizuho, 1939-1942, torpillé et coulé le
- Nisshin, 1942-1943, coulé par une attaque aérienne le
- Chitose, 1938-1943, (reconstruit en porte-avions léger en 1943)
- Chiyoda, 1938-1943, (reconstruit en porte-avions léger en 1943)
- Cuirassé Ise, 1943-1945
- Cuirassé Hyuga, 1943-1945
Les transports d’hydravions ailleurs dans le monde[modifier | modifier le code]
- Europa, 1916, Italie.
- HMAS Albatross, 1928, Australie.
- Giuseppe Miraglia, 1927, Italie.
- Dedalo, 1922, Espagne.
- HMS Gotland, Suède.
- L’Ostmark, 1936-1940, Allemagne, Porte hydravion civil de la compagnie aérienne Lufthansa[3].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Fiche Commandant Teste, Editions Atlas
- Gino Galuppini, Guide des porte-avions, Fernand Nathan, , 319 p. (ISBN 2-09-284 826-7), p. 21
- Aquanaute.com. Aquanaute.com.
