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L'Esclave mourant

L'Esclave mourant, sculpture de Michel-Ange

L'Esclave mourant est une sculpture du grand peintre et sculpteur italien de la Renaissance Michel-Ange, conservée aujourd'hui au musée du Louvre à Paris, avec L'Esclave rebelle. Ces deux figures d'esclaves (exécutées entre 1513 et 1516), destinées initialement au Tombeau de Jules II, furent écartées dès 1542 de la version définitive du tombeau. Ces deux statues, qui restent inachevées, ont été offertes en 1546 par Michel-Ange à son ami Roberto Strozzi, qui, en exil, en a lui-même fait don ensuite au roi de France François Ier. Des collections de Montmorency, puis au château d'Écouen au XVIe siècle, ensuite dans celles de Richelieu, elles sont saisies comme biens d'émigrés sous la Révolution en 1792. Elles sont présentées au Louvre dès le .

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Code de Hammurabi

Code de Hammurabi
Code de Hammurabi

Le Code de Hammurabi est un texte juridique babylonien daté d'environ 1750 av. J.-C., à ce jour le plus complet des codes de lois connus de la Mésopotamie antique. Il a été redécouvert en 1901-1902 à Suse en Iran, gravé sur une stèle de 2,25 mètres de haut comportant la quasi-totalité du texte en écriture cunéiforme et en langue babylonienne, exposée de nos jours au Musée du Louvre à Paris. Plus qu'un code juridique, il s'agit en fait d'une longue inscription royale, comportant un prologue et un épilogue glorifiant le souverain Hammurabi, qui a régné à Babylone d'environ 1792 à 1750 av. J.-C., dont la majeure partie est constituée par des décisions de justice.

Depuis sa découverte, en 1901, cet ensemble de décisions est désigné comme un « code » et chaque décision comme autant de « lois » (ou « articles ») relatives à différents aspects de la vie de la société babylonienne de la période. La nature exacte du texte est l'objet de débats : bien qu'il soit souvent présenté comme un code de lois dont les dispositions sont destinées à être appliquées dans le royaume de Hammurabi, les assyriologues qui l'ont étudié plus précisément insistent sur sa fonction politique de glorification du roi et y voient plutôt une sorte de traité juridique visant à conserver le souvenir du sens de la justice et de l'équité de Hammurabi. Quoi qu'il en soit, y apparaissent des informations essentielles pour la connaissance de différents aspects de la société babylonienne du XVIIIe siècle av. J.-C. : organisation et pratiques judiciaires, droit de la famille et de la propriété, statuts sociaux, activités économiques, etc. Il convient cependant souvent de compléter ces informations par celles fournies par les nombreuses tablettes cunéiformes de la même époque exhumées sur les sites de Babylonie pour mieux comprendre le contenu du texte.

Les Sabines

Les Sabines de Jacques-Louis David

L’œuvre est envisagée lorsque David est emprisonné au Luxembourg en 1795, il hésite encore entre représenter ce sujet ou celui d' Homère récitant ses vers aux Grecs. Il choisit finalement de faire une toile représentant les Sabines s'interposant pour séparer les Romains des Sabins, voulue comme une suite au tableau de Poussin L'enlèvement des Sabines. Sa réalisation lui prend près de quatre ans, le tableau est commencé au début de l'année 1796. David est assisté de Delafontaine qui est chargé de la documentation, et de Jean-Pierre Franque qui est remplacé plus tard par Jérôme-Martin Langlois, ainsi que de Jean-Auguste-Dominique Ingres. Fin 1799, il expose le tableau achevé au Louvre dans l'ancien cabinet d'architecture. Malgré le caractère payant de son exhibition, Les Sabines attire un grand nombre de visiteurs jusqu'en 1805. Après l'expulsion des artistes du Louvre dont David, le tableau se retrouve dans l'ancienne église du collège de Cluny (place de la Sorbonne) qui lui sert d'atelier. En 1819 il cède Les Sabines et son pendant Léonidas aux Thermopyles aux musées royaux pour 100 000 francs. D'abord accrochée au palais du Luxembourg, la toile retrouve le Louvre en 1826 après la mort du peintre.

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Le Verrou (Fragonard)

Le Verrou, Musée du Louvre.
Le Verrou, Musée du Louvre.

Le Verrou est le titre d'une scène galante peinte par Jean-Honoré Fragonard entre 1774 et 1778, selon les sources. Il s'agit de l'un des tableaux les plus célèbres du peintre, véritable référence de la peinture du XVIIIe siècle. L'interprétation commune suggère que la scène représente deux amants enlacés dans une chambre à coucher, l'homme poussant le verrou de la porte.

La toile est conservée au Musée du Louvre, au département des Peintures, dans la section consacrée à la peinture française du XVIIIe siècle, au deuxième étage de l'aile Sully. Elle y côtoie quelques-uns des plus grands chefs-d'œuvre picturaux de la même époque, selon un parcours organisé chronologiquement.

Cette peinture, véritable symbole de l'esprit libertin du XVIIIe siècle, reflète l'état d'esprit adopté par les peintres de l'époque, notamment celui de François Boucher, l'un des maîtres de Fragonard et grand représentant de la peinture rococo.

La Raie

La Raie de Chardin

La Raie est un tableau de Jean Siméon Chardin, dit Jean-Baptiste Siméon Chardin, peint avant 1728. Il est exposé au Musée du Louvre à Paris. C'est, avec Le Bénédicité et La Mère laborieuse, un des trois tableaux du peintre exposés au Louvre dès 1796. Il s'agit aussi de l'un de ses plus célèbres tableaux. Le tableau avait été présenté à l'Exposition de la Jeunesse. Les Expositions de la Jeunesse étaient des expositions libres. Les peintres plaçaient leurs œuvres à l'angle de la place Dauphine et du pont Neuf, le jour de la Fête-Dieu. L'exposition ne durait que quelques heures (de six heures à midi au plus). S'il pleuvait, elle était reportée au jour de la Petite Fête-Dieu, c'est-à-dire à l'octave, le dimanche suivant. S'il pleuvait encore ce jour-là, elle était reportée à l'année suivante. Chardin le présente ensuite, avec Le Buffet comme morceau de réception à l'Académie royale, le 25 septembre 1728.

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Le Sacre de Napoléon

Le Sacre de Napoleon

Le Sacre de Napoléon est un tableau peint entre 1805 et 1807 par Jacques-Louis David, peintre officiel de Napoléon Ier, qui représente une des cérémonies du couronnement. Imposante par ses dimensions, presque dix mètres sur plus de six, la toile de David est conservée au Louvre. Une copie commencée en 1808 et terminée lors de l'exil du peintre à Bruxelles est accrochée au musée du château de Versailles. Le couronnement et le sacre ont eu lieu à Notre-Dame de Paris. L'œuvre est commandée oralement par Napoléon Ier en septembre 1804. David commence sa réalisation le 21 décembre 1805 dans l'ancienne chapelle du collège de Cluny, près de la Sorbonne, qui lui sert d'atelier. Assisté par son élève Georges Rouget, il met la touche finale en novembre 1807. Du 7 février au 21 mars 1808, l'œuvre est exposée au Salon de peinture annuel ; en 1810, elle est présentée au concours des prix décennaux. Le tableau reste la propriété de David jusqu'en 1819, année où il est cédé aux musées royaux. Ceux-ci l'entreposent dans les réserves jusqu'en 1837. Il est alors installé dans la salle du Sacre du musée historique du château de Versailles sur ordre du roi Louis-Philippe. En 1889, il est expédié au musée du Louvre, et remplacé à Versailles par une réplique tardive de la main du peintre.

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La Victoire de Samothrace

La Victoire de Samothrace

La Victoire de Samothrace (en grec ancien Νίκη της Σαμοθράκης / Níkê tês Samothrákês) est une sculpture grecque de l'époque hellénistique représentant la déesse Niké, personnification de la victoire. Elle est actuellement conservée au musée du Louvre. Une reproduction de l'œuvre est située sur l'esplanade de l'Europe dans le quartier Antigone à Montpellier, ainsi que dans le hall de l'Université de Zurich. La statue est découverte en morceaux le 15 avril 1863, sur l'île de Samothrace, par Charles Champoiseau, vice-consul de France par intérim à Andrinople, au cours d'une mission d'exploration. Le buste et le corps permettent à Champoiseau d'identifier une représentation de Niké, la Victoire, traditionnellement représentée comme une femme ailée. Les morceaux sont envoyés au musée du Louvre.

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La Dentellière (tableau)

La Dentellière

La Dentellière (De kantwerkster) est un tableau de Johannes Vermeer peint entre 1669 et 1671, exposé au Musée du Louvre à Paris (huile sur toile, 24,5 × 21 cm). Le tableau représente une dentellière absorbée par son ouvrage. La jeune fille se détache sur un mur blanc, probablement parce que l'artiste a cherché à éliminer toutes les distractions autour de l'image centrale.

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La Joconde

Mona Lisa

La Joconde, ou Portrait de Mona Lisa, est un tableau de Léonard de Vinci, réalisé entre 1503 et 1506 qui représente un buste, probablement celui de la florentine Mona Lisa del Giocondo. Cette peinture à l'huile sur panneau de bois de peuplier de 77 x 53 cm est exposée au musée du Louvre à Paris. La Joconde est l'un des rares tableaux attribués de façon certaine à Léonard de Vinci. La Joconde est devenue un tableau éminemment célèbre car, depuis sa réalisation, nombre d'artistes l'ont prise comme référence. Elle constitue en effet l'aboutissement des recherches du XVe siècle sur la représentation du portrait. À l'époque romantique, les artistes ont été fascinés par l'énigme de La Joconde et ont contribué à développer le mythe qui l'entoure, en faisant de ce tableau l’une des œuvres d'art les plus célèbres du monde, si ce n'est la plus célèbre. Au XXIe siècle, elle est devenue l'objet d'art le plus visité au monde, juste devant le diamant Hope.

Parmi les plus grands mystères de l'Histoire, l'identité de la Joconde est l'un des plus passionnants. De nombreux historiens s'accordent pour dire que le modèle est Mona Lisa, épouse d'un marchand florentin, Francesco Gherardini Del Giocondo, mais un historien italien, Roberto Zapperi, vient remettre en cause cette hypothèse comme en 1957, Carlo Pedretti, Chastel, Perrig, grands érudits de Léonard de Vinci. Roberto Zapperi s'appuie sur le compte-rendu d'une rencontre entre Léonard de Vinci et le cardinal Louis d'Aragon, rédigé par le secrétaire de ce dernier, Antonio de Beatis datée de 1517 et citant Vinci lui-même, indique qu’il s’agit d’une commande d’un portrait de mère pour son fils Hippolyte de la part de Julien de Médicis.

Lors d'une visite de l'ecclésiastique au Clos Lucé, en France, Leonardo de Vinci lui aurait montré de nombreux manuscrits, mais juste trois toiles. "L'une d'elle est celle qui est actuellement exposée au Louvre", affirme le chercheur. L'artiste aurait expliqué que cette œuvre avait été commandée par Julien de Médicis et représenterait donc l'une des nombreuses maîtresses de ce dernier, une jeune fille de la noblesse, Pacifica Brandani, avec laquelle il avait eu un fils illégitime, avant qu'elle ne décède peu après avoir enfanté. Julien de Médicis décédant à son tour, Léonard de Vinci conserva le tableau avec lui jusqu’à la fin de sa vie car il ne put le livrer à son commanditaire décédé.

Ce portrait aurait été donc peint pour cet enfant (Hippolyte de Médicis) qui n’aura jamais connu sa mère et dont l’histoire fait étrangement écho à celle du peintre. D’où la tenue de deuil qu’arbore Mona Lisa, puisqu’elle représente une défunte ; son regard qui regarde dernière nous, notre passé, l’enfance et son sourire d’une mère idéalisée et bienveillante. Derrière la Dame, on reconnait le Montefeltro, une vue aérienne très vaste sur l'ancien Duché d’Urbino, vue depuis les hauteurs de Valmarecchia, territoire aujourd'hui appartenant à la région des Marches, Émilie-Romagne et en partie de la Toscane. Des manuscrits de Léonard de Vinci (code Arundel, Bibliothèque royale, Londres), montrent quelques dessins préparatoires du paysage. La clé est appelée compression, une technique de représentation en perspective qui saisit et synthétise la beauté d’un paysage.

L'historien reconnaît que cette source est largement connue de tous les chercheurs, "mais presque toujours ignorée", en raison de la trop grand confiance accordée au livre de l'Italien Giorgio Vasari, qui avait identifiée le modèle dès 1550 comme étant Lisa del Giocondo. "Lisa n'est pas celle qui sourit au Louvre - et elle ne connaissait même pas Julien de Medicis", conclut le chercheur. La version officielle de Vasari était plus politiquement correcte par rapport à l’église et au pouvoir en place. Par ailleurs, comme à l’époque la moindre dépense était consignée dans des livres de comptes, il n’a jamais était trouvé dans ceux de Francesco del Giocondo, la moindre trace de cette commande.

« Ippolito » Hippolyte de Médicis né à Florence le 19 avril 1511, fils illégitime de Julien de Médicis et d’une Dame noble, Pacifica Brandini , que Julien de Médicis abusa lors d’une visite à Urbino dans la province de Pésaro après s’être enivré . Sa mère mourut en le mettant au monde, il fut déposé devant la porte d’un couvent afin d’être adopté où il fut baptisé Pasqualino. Elevé à Rome et reconnu en 1513 par son père, l’enfant a reçu une excellente éducation.


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