La Compagnie des mines de Lens, comme d'autres compagnies, a construit ses fosses et ses cités selon une architecture commune, où les mêmes éléments étaient répliqués sur différents sites de manière identique, mais avec des dispositions différentes, que ce soit avant, ou après la Première Guerre mondiale. Certains chevalements, comme celui du puits no 3 bis(photo), sont encore visibles au XXIe siècle, et ont été inscrits ou classés aux monuments historiques.
Les façades des onze maisons constituées de quatre logements chacune de la rue de Chambéry à Pecquencourt, plus connue comme étant l'avenue de la fosse Lemay de la Compagnie des mines d'Aniche, sont toutes différentes et richement décorées. En outre, deux blocs sont surélevés d'un étage. Il existait également un douzième bloc de quatre maisons, mais celui-ci a été détruit il y a plusieurs décennies. Après la Nationalisation survenue en 1946, des logements supplémentaires ont été bâtis pour agrandir les cités de la fosse Lemay, en vue de sa concentration sur la fosse Barrois. En plus des traditionnels logements en briques, des camus bas et des camus hauts ont également été construits. Les camus hauts ont tous été détruits au milieu des années 2000.