Port-de-Bouc

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Port de Bouc)

Port-de-Bouc
Port-de-Bouc
Le port.
Blason de Port-de-Bouc
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Istres
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
Laurent Belsola
2020-2026
Code postal 13110
Code commune 13077
Démographie
Gentilé Port-de-Boucains
Population
municipale
16 136 hab. (2021 en diminution de 5,58 % par rapport à 2015)
Densité 1 408 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 24′ 21″ nord, 4° 59′ 21″ est
Altitude 15 m
Min. 0 m
Max. 68 m
Superficie 11,46 km2
Unité urbaine Marseille-Aix-en-Provence
(banlieue)
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune d'un pôle secondaire)
Élections
Départementales Canton de Martigues
Législatives Treizième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Port-de-Bouc
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Port-de-Bouc
Géolocalisation sur la carte : Bouches-du-Rhône
Voir sur la carte topographique des Bouches-du-Rhône
Port-de-Bouc
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Port-de-Bouc
Liens
Site web http://www.portdebouc.fr

Port-de-Bouc est une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Port-de-Boucains.

La ville est jumelée depuis octobre 2022 avec Kálymnos, île grecque de l'archipel du Dodécanèse.

Géographie[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Fos-sur-Mer, Martigues et Saint-Mitre-les-Remparts.

Situation[modifier | modifier le code]

Port-de-Bouc est située à l'embouchure du canal de Caronte qui relie l'étang de Berre au golfe de Fos et à la Méditerranée. La commune est également le point d'arrivée du canal de navigation d'Arles à Bouc.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 567 mm, avec 5,7 jours de précipitations en janvier et 1,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cap Couronne », sur la commune de Martigues à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 15,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 516,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −10,5 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Statistiques 1991-2020 et records CAP COURONNE (13) - alt : 27m, lat : 43°19'54"N, lon : 5°03'11"E
Records établis sur la période du 01-04-1961 au 31-01-2007
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 5,8 5,3 8,2 10 14,1 17,5 19,8 20,3 16,5 13,9 9,1 6,5 12,3
Température moyenne (°C) 8,7 8,8 11,9 13,9 18 21,8 24,2 24,8 20,5 17 12 9,3 15,9
Température maximale moyenne (°C) 11,6 12,3 15,6 17,8 21,8 26,1 28,6 29,1 24,4 20,1 14,9 12,1 19,5
Record de froid (°C)
date du record
−10,5
12.01.1987
−8,6
04.02.1963
−7
07.03.1971
1
15.04.1973
5
04.05.1967
8,1
02.06.1962
12
17.07.00
11,8
30.08.1986
7,4
21.09.1977
2,2
31.10.1997
−3
27.11.1989
−9,4
27.12.1962
−10,5
1987
Record de chaleur (°C)
date du record
21
28.01.02
20,8
18.02.1998
26
30.03.1976
28,4
27.04.1984
32
28.05.1997
36,8
16.06.1981
39,4
07.07.1982
37,8
13.08.1998
34,2
07.09.1988
31,5
02.10.1997
23
11.11.1984
19,4
29.12.1974
39,4
1982
Précipitations (mm) 47,2 28,5 21,7 55 36,4 19,5 6,8 20,3 95,8 80 61,5 44,1 516,8
Source : « Fiche 13056002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
11,6
5,8
47,2
 
 
 
12,3
5,3
28,5
 
 
 
15,6
8,2
21,7
 
 
 
17,8
10
55
 
 
 
21,8
14,1
36,4
 
 
 
26,1
17,5
19,5
 
 
 
28,6
19,8
6,8
 
 
 
29,1
20,3
20,3
 
 
 
24,4
16,5
95,8
 
 
 
20,1
13,9
80
 
 
 
14,9
9,1
61,5
 
 
 
12,1
6,5
44,1
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Port-de-Bouc est une commune urbaine[Note 2],[8]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marseille-Aix-en-Provence, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[11] et 1 596 326 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Marseille-Aix-en-Provence est la troisième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris et Lyon[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune d'un pôle secondaire[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (50,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (36,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,9 %), forêts (10,2 %), cultures permanentes (9,7 %), zones agricoles hétérogènes (9,1 %), eaux continentales[Note 4] (1,3 %), zones humides intérieures (1,2 %), eaux maritimes (0,6 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Port-de-Bouc est mentionnée sous la forme Portus de Boc en 1147.

Il peut être issu d'un hypothétique thème ligure *bukk à valeur oronymique, de *ug (hauteur)[réf. nécessaire] ou du latin boca au sens d’embouchure. Dans le Trésor du Félibrige[20], Frédéric Mistral cite Port-de-Bouc à l'article bou, mot provençal qui désigne l'ouverture qui relie l'étang de Berre à la mer ainsi que d'autres lieux de même nature ; de l'ancien provençal boc, du bas-latin bucum, ouverture, même étymologie que l'italien buco.

Le nom de la commune en provençal est Bou[20], l'ancien provençal boc ayant évolué et perdu sa consonne finale en provençal moderne. Le c final de la graphie française Port-de-Bouc tend à provoquer le retour de la prononciation ancienne « bouc » au lieu de « bou ».

Histoire[modifier | modifier le code]

Faits historiques[modifier | modifier le code]

Port-de-Bouc était originellement plusieurs hameaux situés sur les communes de Fos et de Martigues.

Napoléon Bonaparte ordonna en 1805 l'aménagement du port et de la ville, par décret impérial ; mais en 1820, seule la jetée est achevée, et les plans établis ne seront jamais réalisés. Alexandre Dumas, qui visite le site en 1834, n'y trouve que « trois maisons dont deux étaient fermées faute de locataires, et dont la troisième [était] transformée en auberge »[21].

En 1850, le port de commerce est en développement, ainsi que les activités industrielles telles que les salins, l’usine à plomb, l’installation en 1876 de la sécherie de morues Cabissol de la Lèque et, en 1894, l’ouverture de la raffinerie de pétrole “La Phocéenne”.

Le , Port-de-Bouc est devenue une commune par démembrement des communes de Fos et de Martigues.

En 1899, les Chantiers et Ateliers de Provence, spécialisés dans la construction navale, s’implantent à Port-de-Bouc. Quelques années plus tard, deux usines de produits chimiques, Saint-Gobain et Kuhlman, choisissent elles aussi Port-de-Bouc.

En 1944, dès la libération de la commune, la population, avec l'aide des alliés américains effectuent la remise en état du port, et à partir de fin , Port-de-Bouc a été le premier port français en Méditerranée à accueillir les liberty ship, et avec par la suite Toulon et Marseille, un des trois ports de ravitaillement alliés. En fin , Port-de-Bouc avait déjà accueilli 23 navires avec 37 400 tonnes de matériels et 50 740 m3 de carburants déchargés. Port-de-Bouc a été le premier port français de Méditerranée pour le déchargement de carburants facilitant une progression rapide des troupes alliés dans la vallée du Rhône. Un oléoduc mis en chantier le relia Lyon en novembre ce qui permit un ravitaillement plus rapide et libéra les voies ferrées et route pour les autres marchandises[22].

En 1946, l'archéologue et historien Fernand Benoit commence des fouilles sous-marines de Fos et de son golfe, et découvre les restes d'une cité engloutie qui s'étendent jusqu'aux abord de la ville de Port-de-Bouc. Cette cité a été renommée le "Fos englouti" de par le rapprochement géographique avec la ville de Fos. Il a été découvert qu'une peuplade vivait depuis le XVIe siècle grâce à l'architecture des habitations découvertes dans les restes de la cité. Pourtant, cette mystérieuse ville perdue n’a jamais été habitée, ni même construite par l'Homme. Les plongeurs trouvèrent des restes de bâtiments mais aucun objet précieux, ni poterie, ni aucune trace d’humanité. En étudiant avec minutie la composition des matériaux de construction, les chercheurs de l’équipe de Fernand Benoit n'ont toujours pas réussi à résoudre ce mystère.

En été 1947, un événement marque à tout jamais la ville de Port-de-Bouc : 4 500 passagers de l’Exodus, survivants de la Shoah, restent parqués pendant trois semaines à bord de trois bateaux cages de la marine britannique dans la rade de Port-au-Bouc. Bras de fer entre deux nations, la France et l’Angleterre, une chaine de solidarité est organisée par les Port-de-Boucains autour des réfugiés et la France refuse de forcer les passagers rescapés des camps de concentration de la 2de guerre mondiale à descendre des bateaux, passagers qui devaient à la base rejoindre la terre de Palestine. Ces réfugiés furent transférés par les Anglais de nouveau dans des camps de déportés en Allemagne. Ce n'est qu'en 1948, après l'établissement de l'État d'Israël, qu'une première partie des passagers de l'Exodus parvint en Palestine.

Ancien site de Saint-Gobain. En fond le quartier des Aigues douces, représentatif de l'essor de la population dans les années 60.

Durant cette période, la population augmente et se diversifie. Elle acquiert là son statut de ville hospitalière. En 1966, la ville enregistre 14 000 habitants de tous horizons : Français, Espagnols, Maltais, Italiens, Grecs…

Première fracture, survenue en 1966, les Chantiers et Ateliers de Provence qui ont forgé l’identité de la cité, dont les rues aujourd’hui encore portent des traces indélébiles, ferment leurs portes après faillite et dépôt de bilan. Le car-ferry Provence dernier navire construit est remorqué à La Ciotat pour finitions, malgré des ouvriers grévistes qui font tout pour empêcher son départ. Un avènement économique majeur qui déstabilise toute la ville. Deux mille emplois disparaissent alors.

Dans les années 1970 toute la région vit dans la perspective du gigantesque complexe industriel de Fos-sur-Mer. On s’attend à la création de milliers d’emplois, des sidérurgistes lorrains arrivent dans la région, décidés à contribuer au développement promis.

Port-de-Bouc dispose de réserves foncières, et poussé par les autorités nationales fait face à l’arrivée de 7 500 nouveaux habitants en construisant des infrastructures d’accueil. Cet espoir-là pour la ville et pour l’ensemble des familles n’aura duré que quelques années.

La désillusion survient en 1975 avec l’arrêt du développement de la Z.I. de Fos, suivi de près par la crise de la sidérurgie qui frappe aussitôt les unités de Solmer et d’Ugine Acier.

Le « Port Renaissance », port de plaisance qui marque l'orientation vers les activités tertiaires de la ville.

Dernière criée publique de toute la région PACA pour la vente du poisson, la Halle à Marée doit fermer ses portes en , suivie quelques années après de la Copemart qui commercialisait le poisson bleu. Désormais, l'activité de la pêche à Port-de-Bouc est devenue quasi inexistante.

Voisine des activités liées à la pêche, la plaisance ; le port abrite des bateaux venus de toute l’Europe.

La requalification urbaine entreprise depuis une dizaine d’années a donné un nouveau visage à Port-de-Bouc. Tout en améliorant le cadre de vie des Port-de-Boucains, l’attractivité de la ville s’est renforcée.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de Port-de-Bouc sont les suivantes :

Élection Territoire Titre Nom Tendance politique Début de mandat Fin de mandat
Municipales 2020 Commune de Port-de-Bouc Maire Laurent Belsola PCF
Départementales 2021 Canton de Martigues Conseillers départementaux Gérard Frau et Magali Giorgetti PCF
Législatives 2017 13ème circonscription des Bouches-du-Rhône Député Pierre Dharréville PCF

Élections présidentielles[modifier | modifier le code]

Élections législatives[modifier | modifier le code]

Résultats des deuxièmes tours :

Élections européennes[modifier | modifier le code]

Résultats des deux meilleurs scores :

Élections régionales[modifier | modifier le code]

Résultats des deuxièmes tours :

Élections départementales[modifier | modifier le code]

Résultats des deuxièmes tours :

Élections cantonales[modifier | modifier le code]

Résultats des deux meilleurs scores :

Élections municipales[modifier | modifier le code]

Résultats des deuxièmes tours ou des deux meilleurs scores du premier tour si dépassement de 50 % :

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
septembre 1866 septembre 1870 Isidore Barthélémy    
septembre 1870 avril 1871 Léon Vidal    
avril 1871 janvier 1881 Isidore Barthélémy    
janvier 1881 décembre 1881 Grégoire Ferrier    
janvier 1882 juillet 1887 Marius Vin    
juillet 1887 novembre 1896 Antoine Landrivon    
novembre 1896 janvier 1902 Fernand Bonnet    
février 1902 mai 1904 Bienvenu Bondil    
mai 1904 novembre 1919 Charles Roque    
novembre 1919 janvier 1924 Antoine Bouc    
février 1924 mai 1925 Joseph Couture    
mai 1925 décembre 1940 Marcel Gaussorgues[23] SFIO  
février 1941 août 1944 Jules Crétinon    
août 1944 mai 1990 René Rieubon[24] PCF Ouvrier ajusteur, ancien résistant
Député (1962-1986), maire
mai 1990 juin 2005 Michel Vaxès PCF Conseiller d'orientation-psychologue
Député (1997-2012), maire, conseiller général du canton de Martigues-Ouest (1988-1997)
juin 2005 2020 Patricia Fernandez PCF  
juin 2020 En cours Laurent Belsola PCF Douanier
Sources : Archives communales, séries D et K

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1866. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[25],[Note 5].

En 2021, la commune comptait 16 136 habitants[Note 6], en diminution de 5,58 % par rapport à 2015 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
1 3799959291 4731 4421 4791 3002 2392 602
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
3 4374 1414 3855 6956 1636 6258 55112 51014 080
1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 -
21 42420 10618 78616 68617 52917 21116 68216 136-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Sardinades de 1986 à nos jours. Organisées par l'association Promomer du dernier samedi du mois de juin au dernier dimanche du mois d'août. L'évènement a pris une telle ampleur qu'il a largement été médiatisé notamment dans l'émission Télématin sur France 2, et plusieurs fois sur le journal télévisé de TF1. Tellement populaire que depuis sa création, il a été copié dans plusieurs villes de la région sous diverses appellations.
  • Festival des Agglos 2001-2011 (musiques actuelles). Organisé par l'association Avec la Tête.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Chanson[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Littérature[modifier | modifier le code]

Peinture[modifier | modifier le code]

Footballeurs[modifier | modifier le code]

Joueurs de pétanque[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Port-de-Bouc

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

De gueules à l'ancre de marine d'or avec sa gumène du même, surmontée d'une trangle aussi d'or étayée aux cantons de deux bâtons du même mouvant des flancs, l'un en barre à dextre et l'autre en bande à senestre.

Économie[modifier | modifier le code]

Port-de-Bouc possède une des dernières conserveries qui conditionne la poutargue de Martigues[29].

Sport[modifier | modifier le code]

Football américain

Les Jaguars, un club permettant la découverte ou la pratique du football américain.

Rugby à XV

Rugby club Martigues Port-de-Bouc engagé en Fédérale 3.

Handball

Le CCS Handball Port-de-Bouc retrouve la Nationale 2 Féminine (4e division nationale) pour la saison 2016/2017

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Malgré son nom, le Fort de Bouc n'est pas situé sur la commune de Port-de-Bouc, mais sur la commune de Martigues.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Port-de-Bouc et Martigues », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Cap Couronne », sur la commune de Martigues - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Cap Couronne », sur la commune de Martigues - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Marseille-Aix-en-Provence », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  17. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. a et b Lou Tresor dóu Felibrige, vol. 1, p. 309 de l'édition CPM de 1979.
  21. Ville de Port-de-Bouc : Une ville, des bateaux et des hommes (Journal d'Exposition 2005)
  22. Paul Gaujac, La guerre en Provence, 1944-1945 : une bataille méconnue, Presses Universitaires Lyon, , 189 p. (ISBN 978-2-7297-0602-9, lire en ligne)
  23. https://maitron.fr/spip.php?article92495, notice GAUSSORGUES, version mise en ligne le 2 novembre 2010, dernière modification le 3 octobre 2019.
  24. https://maitron.fr/spip.php?article158709, notice RIEUBON René par Gérard Leidet, version mise en ligne le 7 mai 2014, dernière modification le 3 juillet 2019.
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. « Naestro, un boxeur à la voix d'or », Et Baam !,‎ (lire en ligne, consulté le )
  29. Provence Tourisme, « Rencontre avec Lucie et Frédéric, producteurs de poutargue à Port-de-Bouc », sur My Provence (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alexandre Dumas, Port-de-Bouc : Impressions de voyage/Le midi de la France. 1834.
  • Alfred Saurel, Histoire de Martigues et de Port-de-Bouc, Marseille, 1892.
  • L. Beteille, Histoire de Port-de-Bouc, Aix-en-Provence, 1926.
  • Charles Cretinon, Contribution à l'histoire de Port-de-Bouc, Marseille, 1969.
  • Roger Cornu, Du chantier naval à la ville : la mémoire ouvrière de Port-de-Bouc : étude, Aix-en-Provence, 1984.
  • Jean Domenichino, Des Bateaux et des hommes : Port-de-Bouc, Port-de-Bouc, 1987.
  • Jean Domenichino, Un Chantier, des ouvriers, une ville : Port-de-Bouc et la construction navale, 1900-1966 : analyse du rayonnement d'une entreprise et de son collectif ouvrier, Lille, 1988.
  • Pierre Roche, Port-de-Bouc : destination santé, Port-de-Bouc, 1988.
  • Jean Domenichino, Une Ville en chantiers : la construction navale à Port-de-Bouc, 1900-1966, Aix-en-Provence, 1989.
  • Jacques Marseille (dir.), Dictionnaire de la Provence et de la Côte d'Azur, Éd. Larousse, Paris, 2002. (ISBN 2035751055)
  • Charles Cretinon, Port-de-Bouc, Saint-Cyr-sur-Loire, 2002.
  • Jo Ros, Port-de-Bouc : Pentagone, mon quartier au cœur, Saint-Cyr-sur-Loire, 2003.
  • Charles Cretinon, Port-de-Bouc : des origines à nos jours, Aix-en-Provence, 2004.
  • Jo Ros, Port-de-Bouc : l'aventure de la salle Gagarine, Saint-Cyr-sur-Loire, 2004.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]