Pontons de Rochefort

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Pontons de Rochefort
Image de l'établissement
Croix de galets sur l'île Madame.
Localisation
Pays Drapeau de la France République française
Localité rade entre l'île d'Aix et l'île Madame
Installations
Type pontons
Fonctionnement
Date d'ouverture 1794
Date de fermeture avant 1800

Les pontons de Rochefort sont un ensemble de trois prisons flottantes, en rade de Rochefort, où des prêtres catholiques réfractaires qui ne voulaient pas prêter serment à la constitution civile du clergé pendant la période de la Terreur (durant la Révolution française), ont été regroupés et internés en vue d’être déportés vers les bagnes de Guyane.

Le , 64 de ces prêtres ont été béatifiés par le pape Jean-Paul II[1]. Leur fête a été fixée au 18 août[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

« Ces hommes étaient rayés du livre de la République, on m'avait dit de les faire mourir sans bruit… »

— Capitaine Laly, du ponton les Deux Associés.

Le clergé réfractaire refusant de signer la Constitution civile du clergé et de prêter le serment est si nombreux qu'on ne peut le condamner à la guillotine dans son ensemble : en 1792, il est donc décidé par l'Assemblée constituante de les déporter en Guyane ou à Madagascar via les ports de Nantes, Bordeaux et Rochefort. De longs convois s'acheminent vers l'océan. À Rochefort, où le stationnement est long, le transfert des prisonniers s'effectue sur des navires négriers (réduits à l'état de pontons) qui ne partiront jamais en Guyane : les Deux-Associés (capitaine Laly), le Washington (capitaine Gibert) ainsi que sur un navire ancien, le Bonhomme Richard[n 1],[3].

La plupart des prêtres déportés décéderont du typhus dû à l'insalubrité extrême, à l'absence totale d'hygiène, à la nourriture rare et très malsaine et aux mauvais traitements. Les malades du typhus sont transférés sur deux chaloupes-hôpital, puis sous des tentes ; ils y meurent et sont enterrés sur l'île Madame[n 2],[4] (alors île Citoyenne), et sur l'île d'Aix (dans l'ossuaire des prêtres déportés)[n 3],[5].

Le , on transfère les prêtres sur l'Indien[n 4],[6] à la suite d'une visite du Comité de salubrité et, à partir de 1794, un semblant de liberté leur est rendu avec possibilité de lire le courrier et le bréviaire. Les survivants sont libérés le . Beaucoup raconteront leurs aventures dans des mémoires publiées ultérieurement, et dont les récits concordent. En 1795 a lieu une seconde déportation.

La déportation sur les pontons de Rochefort aurait au moins concerné 829 prêtres, dont 547 ont péri d'avril 1794 aux premières semaines de 1795 (en tout entre mille et deux mille prêtres déportés). Puis sous le Directoire, à partir de , 143 prisonniers, vieillards, infirmes ou convalescents, hors d'état de supporter le voyage vers l'outre-mer, furent déportés à l'île de Ré et à l'île d'Oléron (ils furent enfermés dans les forts)[7]. Un des prêtres survivants des pontons évangélisera le Bénin, comme a eu à le rappeler le cardinal Bernardin Gantin lors de la messe du pèlerinage à l'île Madame à l'occasion du bicentenaire de la déportation en 1989.

Soixante-quatre prêtres ou religieux déportés sont béatifiés par Jean-Paul II le [8] dont Jean-Baptiste Souzy[1],[n 5],[9].

Hommages[modifier | modifier le code]

En 1880, des ossements de prêtres réfractaires des pontons de Rochefort sont trouvés lors de travaux sur les batteries de Jamblet et de Tridoux sur l'île d'Aix. Ils sont transférés dans la crypte de l'église Saint-Martin, puis dans le maître-autel. Une croix commémorative a été élevée en leur mémoire sur l'île d'Aix.

À l'entrée de l'île Madame, la croix de galets marque l'emplacement où le chanoine Pierre Lemonnier découvre quatre corps disposés en croix, les bras croisés sur la poitrine, le 12 décembre 1913.

Un sanctuaire des prêtres déportés a été construit en leur hommage à Port-des-Barques, qui est, avec la croix de galets, le lieu du pèlerinage diocésain annuel, depuis le premier pèlerinage diocésain officiel qui s'est déroulé le 18 août 1910. Mgr Jean-Auguste Eyssautier, évêque de La Rochelle et Saintes, bénit le calvaire à cette occasion. Une chapelle expiatoire est également érigée dans le fortin en 1912.

À Fouras, un calvaire est élevé à la mémoire des prêtres morts sur les pontons et dont 25 reposent sur les rivages de la commune.

Une plaque commémorative est visible au fort Lupin.

Un autel de l'église Saint-Martin de Saint-Martin-de-Ré est dédié aux 1 023 prêtres réfractaires de la seconde déportation emprisonnés dans la citadelle de Saint-Martin-de-Ré sous le Directoire (1798-1801), et dont 61 sont morts en captivité[10].

À Brouage, une grotte creusée dans l'épaisseur des remparts et dont le fond est tapissé de coquillages disposés en forme de coquille Saint-Jacques faisait partie de l'ancien palais des gouverneurs et avait reçu le nom de « cabinet de rocaille ». Les prêtres déportés en firent une chapelle.

Liste des béatifiés[modifier | modifier le code]

Les soixante-quatre prêtres ou religieux béatifiés par Jean-Paul II, à Rome le sont :

morts en 1794
  1. Jean-Baptiste Étienne Souzy, prêtre du diocèse de La Rochelle ; déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  2. Antoine Banassat, curé de Saint-Fiel (Creuse) ; déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  3. Jean-Baptiste de Bruxelles, chanoine de Saint-Léonard (Haute-Vienne) ; déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  4. Florent Dumontet de Cardaillac, aumônier de la comtesse de Provence ; déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  5. Jean-Baptiste Duverneuil (« père Léonard »), carme de la maison d'Angoulême ; déporté sur les Deux-Associés ; mort le [11].
  6. Pierre Gabilhaud, curé de Saint-Christophe (Creuse) ; déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  7. Louis-Wulphy Huppy, prêtre du diocèse de Limoges ; déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  8. Pierre Jarrige de La Morelie de Puyredo, chanoine de Saint-Yrieix (Haute-Vienne) ; déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  9. Barthélemy Jarrige de La Morelie de Biars, bénédictin de l'abbaye de Lezat (Ariège) ; déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  10. Jean-François Jarrige de la Morelie du Breuil, chanoine de Saint-Yrieix (Haute-Vienne) ; déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  11. Joseph Juge de Saint-Martin, sulpicien, directeur de séminaire ; déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  12. Marcel-Gaucher de La Biche de Reignefort, missionnaire à Limoges. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  13. Pierre-Yrieix Labrouhe de Laborderie, chanoine de Saint-Yrieix (Haute-Vienne). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le [11].
  14. Claude-Barnabé Laurent de Mascloux, chanoine du Dorat (Haute-Vienne). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  15. Jacques Lombardie, curé de Saint-Hilaire-Foissac (Corrèze). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  16. Joseph Marchandon, curé de Marsac (Creuse). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  17. François d'Oudinot de La Boissière, chanoine du diocèse de Limoges. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  18. Raymond Pétiniaud de Jourgnac, vicaire général de l'évêque de Limoges. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  19. Jacques Retouret, carme de la maison de Limoges. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  20. Paul-Jean Charles (« frère Paul »), moine cistercien de l'abbaye de Sept-Fons (Allier). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  21. Augustin-Joseph Desgardin (« frère Élie »), frère convers de l'abbaye de Sept-Fons (Allier). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  22. Pierre-Sulpice-Christophe Faverge [ou Favergne ?] (« frère Roger »), des frères des écoles chrétiennes à Moulins. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  23. Joseph Imbert, jésuite. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  24. Claude-Joseph Jouffret de Bonnefont, sulpicien, supérieur du petit séminaire d'Autun. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  25. Claude Laplace, prêtre à Moulins. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  26. Noël-Hilaire Le Conte, ancien musicien de la cathédrale de Bourges où il portait le titre de "vicaire de résidence". Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  27. Pierre-Joseph Le Groing de La Romagère, chanoine à la cathédrale de Bourges. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  28. Jean-Louis Loir (bienheureux Jean-Baptiste-Xavier), capucin du couvent du Petit-Forez de Lyon. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  29. Jean Mopinot (« frère Léon »), des frères des écoles chrétiennes à Moulins. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  30. Philippe Papon, curé de Contigny (Allier). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  31. Nicolas Sauvouret, cordelier à Moulins. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  32. Jean-Baptiste Vernoy de Montjournal, chanoine à Moulins. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  33. Louis-Armand-Joseph Adam, cordelier à Rouen. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  34. Charles-Antoine-Nicolas Ancel, eudiste à Lisieux. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  35. Claude Béguignot, chartreux au Petit-Quevilly, près de Rouen. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  36. Nicolas Savouret, prêtre du diocèse d'Autun. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  37. Jean Bourdon (« frère Protais »), capucin à Sotteville, près de Rouen. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  38. Louis-François Le Brun, moine bénédictin de la congrégation de Saint-Maur. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  39. Michel-Bernard Marchand, prêtre du diocèse de Rouen. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  40. Pierre-Michel Noël, prêtre du diocèse de Rouen. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  41. Gervais-Protais Brunel, moine cistercien de Mortagne (Orne). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  42. François François (« frère Sébastien »), capucin. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  43. Jacques Gagnot (« père Hubert de Saint-Claude »), carme de la maison de Nancy. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  44. Jean-Baptiste Guillaume (« frère Uldaric »), des frères des écoles chrétiennes à Nancy. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  45. Jean-Georges Rehm (« père Thomas »), dominicain au couvent de Schlestadt (Alsace). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  46. Claude Richard, bénédictin à Moyenmoutier (Vosges). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  47. Jean Hunot, chanoine à Brienon-l'Archevêque (Yonne). Déporté sur le Washington ; mort le .
  48. Sébastien-Loup Hunot, chanoine à Brienon-l'Archevêque (Yonne). Déporté sur le Washington ; mort le .
  49. François Hunot, chanoine de Brienon-l'Archevêque (Yonne). Déporté sur le Washington ; mort le .
  50. Georges-Edme René, chanoine à Vézelay. Déporté sur le Washington ; mort le .
  51. Lazare Tiersot, chartreux à Beaune (Côte-d'or). Déporté sur le Washington ; mort le .
  52. Scipion-Jérôme Brigeat de Lambert, doyen du chapitre d'Avranches (Manche). Déporté sur le Washington ; mort le [12].
  53. Jean-Nicolas Cordier, jésuite. Déporté sur le Washington ; mort le .
  54. Charles-Arnould Hanus, curé et doyen du chapitre de Ligny (Meuse). Déporté sur le Washington ; mort le .
  55. Antoine Auriel-Constant, vicaire à Calviac et Sainte-Mondane (Dordogne). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  56. Élie Leymarie de Laroche, prieur de Coutras (Gironde). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  57. François Mayaudon, chanoine à Saint-Brieuc puis à Soissons. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  58. Claude Dumonet, professeur au collège de Mâcon (Saône-et-Loire). Déporté sur le Washington ; mort le .
  59. Jean-Baptiste Laborie du Vivier, chanoine de la cathédrale de Mâcon (Saône-et-Loire). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  60. Gabriel Pergaud, génovéfain de l'abbaye de Beaulieu (Côtes-d'Armor). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  61. Michel-Louis Brulard, carme de la maison de Charenton. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  62. Charles-René Collas du Bignon, sulpicien, supérieur du petit séminaire de Bourges. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  63. Jacques-Morelle Dupas, vicaire à Ruffec. Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  64. Jean-Baptiste Ménestrel, chanoine à Remiremont (Vosges). Déporté sur le Washington ; mort le .
  65. Gilles-Marie Prat, vicaire de Plouzélambre (Côtes-du-Nord). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
  66. Jacques Jan, vicaire à Brélévenez (Côtes-du-Nord). Déporté sur les Deux-Associés ; mort le .
morts en 1795
  1. Nicolas Tabouillot, curé de Méligny-le-Grand (Meuse). Déporté sur le Washington ; mort le .
  2. Guillaume Le Bis, curé de La Feuillée (Finistère). Déporté sur le Washington ; mort le .

Autres clercs prisonniers sur les pontons de Rochefort[modifier | modifier le code]

  • Mathias Le Groing de La Romagère, mort évêque de Saint-Brieuc en 1841
  • Charles-Marie de Feletz
  • Pierre-Grégoire de Labiche de Reignefort, chanoine de Limoges, mort en 1831
  • Jean Michel, curé de la cathédrale de Nancy
  • Pierre-Joseph Rousseau, mort en 1800
  • Michel-François Soudais, mort curé de Beugnon en 1843
  • Claude Rollet, mort archiprêtre de Bar-le-Duc en 1836
  • Antoine-Jean Besson, chanoine de Saint-Brieuc, mort en 1813
  • Claude Masson, prêtre du diocèse de Nancy, mort en 1837
  • Philippe Bottin, prêtre du diocèse de Paris
  • René Santigny, mort curé d'Avallon en 1838
  • Jacques Maugras, mort curé de Saulxures en 1840
  • Simon Guilloreau, curé de Saint-Rémy-du Plain
  • Claude Dumonet, mort en déportation
  • Antoine Lequin, curé de Loriges
  • Jean-Antoine Pone, mort en 1840
  • Nicolas Parisot, mort le 14 octobre 1794 à l'île Madame
  • André Perret
  • Jean-Baptiste Chamblet de La Couture, mort curé du Dorat en 1832
  • Nicolas Dugrézeau
  • Nicolas Thibiat, supérieur du séminaire de Metz, mort en 1832

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Deux bâtiments de commerce aménagés pour le trafic d'esclaves, le Washington et les Deux-Associés, sont finalement armés pour le transport des déportés. Les premiers prisonniers montent à bord le 11 avril. L'accueil qu'ils y reçoivent ne leur laisse aucune illusion : on les interroge, on les fouille, on les dépouille de leurs vêtements, on leur confisque tout ce qu'ils possèdent ne leur laissant qu'une culotte, trois chemises, un bonnet, quelques bas et mouchoirs. Le jour, les déportés étaient parqués sur la moitié avant du pont. La nourriture servie était volontairement infecte, souvent avariée et en quantité insuffisante. La nuit était encore plus terrible à cause de l'entassement dans l'entrepont.
  2. Ils ont été enterrés à l’Île Madame, près de Rochefort, dans une fosse où reposent 254 des 547 prêtres morts sur les pontons en 1794.
  3. Théâtre de sombres exactions entre 1794 et 1795, dans un contexte post révolutionnaire de persécution et de déportation, 827 prêtres considérés comme réfractaires furent retenus sur deux navires… 220 furent enterrés sur l'île d'Aix où leurs ossements furent recueillis et déposés dans un ossuaire situé sous une dalle devant l'autel de l'église.
  4. Les décès dus aux conditions de détention s'accélèrent, le scorbut, le typhus font des ravages. L'épidémie est telle qu'enfin les prisonniers valides sont transférés sur un troisième navire, l'Indien, tandis que les plus malades sont débarqués sur l'île citoyenne (l'île Madame) où beaucoup périront.
  5. Jean-Baptiste Souzy est un chanoine, membre du comité des subsistances, délégué par l'évêque en exil comme vicaire-général auprès des prêtres déportés sur les pontons de l'île d'Aix où il mourut. Un pèlerinage sur l'île Madame est organisé chaque année. « Les archives du port de Rochefort constituent elles-mêmes une source particulièrement riche : les listes des objets confisqués aux détenus, les comptes-rendus des visites des officiers de santé à bord des vaisseaux, les listes des décès ainsi que les états d'embarquement sont autant de pièces administratives corroborant les divers témoignages des prisonniers ».

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b www.abbaye-saint-benoit.ch Béatification de Jean-Baptiste Souzy et 63 autres prêtres des pontons de Rochefort par Jean-Paul II.
  2. BBx martyrs des pontons de Rochefort († 1795), fête le 18 août, L'Évangile au Quotidien.
  3. Les prêtres déportés.
  4. Les bienheureux martyrs des pontons de Rochefort.
  5. [1].
  6. Les martyrs des pontons de Rochefort.
  7. Louis Petit, "Liste générale des déportés par la loi du 19 fructidor, an V", en ligne sur Gallica [2].
  8. Clémence Houdaille, « Les martyrs de la Révolution », La Croix, no 40621,‎ , p. 16-17.
  9. [3].
  10. « Le monument aux prêtres déportés à Saint-Martin-de-Ré, Saint-Martin-de-Ré 17410 », sur www.petit-patrimoine.com (consulté le ).
  11. a et b « Bienheureux Jean-Baptiste Duverneuil et Pierre-Yrieix Labrouhe », Parole et Prière, no 85,‎ , p. 32.
  12. « Le martyrologe romain fait mémoire du bienheureux Scipion-Jérôme Brigeat », Magnificat, no 238,‎ , p. 72.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre-Grégoire Labiche de Reignefort, Relation très-détaillée de ce qu'ont souffert, pour la Religion, les prêtres et autres ecclésiastiques français... détenus en 1794 et 1795, pour refus de serment, à bord des vaisseaux "Les Deux-Associés" & "Le Washington" dans la rade de l'île d'Aix. Seconde édition, revue et corrigée et augmentée de près de moitié : en particulier de notices sur plus de quatre-vingts des prêtres morts dans cette déportation, Le Clere, 1801.
  • Abbé Isidore-Bernabé Manseau (curé de Saint-Martin-de-Ré), Les prêtres et religieux déportés sur les côtes et dans les îles de la Charente-Inférieure, publiée en deux tomes chez Desclée de Brouwer, Bruges.
  • Jacques Hérissay, Les Pontons de Rochefort 1792 - 1795, éditions Perrin, 1937.
  • Courson, Les prêtres prisonniers sur les pontons de Rochefort pendant la Révolution.
  • Abbé Yves Blomme, Les Prêtres Déportés sur les Pontons de Rochefort, Éditions Bordessoules, 1995.
  • Marcel Fristot, Les Pontons de Rochefort : Jacques-Pierre Poitevin, 1744-1794, confesseur de la foi, 1998.
  • Louis Garneray, Mes Pontons - Neuf Années De Captivité, Éditions La Découvrance, 2007.
  • Philippe de Ladebat, Seuls les morts ne reviennent jamais : les pionniers de la guillotine sèche, sur Google Books.
  • Marcel Meyssignac, Des pontons de Rochefort aux camps de la mort en Guyane - un témoignage constant, M. Chastrusse, Brive, 1998.
  • A. Gaillemin & J. Bours, « Vie et mort des prêtres meusiens déportés sur les pontons de Rochefort en 1794-1795 », in Bulletin des Sociétés d'histoire et d'archéologie de la Meuse, 1996, no 32, pp. 25-102, Société des lettres, sciences et arts de Bar-le-Duc, Bar-le-Duc.
  • Philippe Regibier, « De l'adhésion aux Lumières aux pontons de Rochefort, l'étrange destinée du chanoine Nicolas-Antoine de la Morre (1736-1794) », in Bulletin des Sociétés d'histoire et d'archéologie de la Meuse 1998-2003, no 34-35, pp. 161-187, Société des lettres, sciences et arts de Bar-le-Duc, Bar-le-Duc, 1964.
  • Abbé Pierre Langlois, Essai historique sur le chapitre de Rouen pendant la Révolution : 1789-1802, Rouen, Fleury, , 132 p. (lire en ligne), p. 70- (chapitre 3 : 90 prêtres déportés vers Rochefort).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]