Pons II de Mevouillon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pons II de Mevouillon
Biographie
Naissance
Décès
Enfants

Pons II de Mevouillon (vers 920, peut-être à Arles986), précariste de l’église d’Arles à Nyons, devient un très riche propriétaire[réf. nécessaire].

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Pons serait le fils de Pons I et de Blismodis[1],[2].

Pons I est considéré par Georges de Manteyer (1908) comme l'ancêtre de la maison des Baux[3]

Manassès d'Arles, archevêque d’Arles, lui donne des terres in precaria dans la région de Nyons, de Mornas à Poncio.

Un riche propriétaire terrien[modifier | modifier le code]

Pons II se voit confirmer la villa Jocondis à Mornas, dont le terminium avait été concédé en précaire à ses parents, par l’archevêque Manassès d'Arles, en 954. On peut donc le considérer adulte à cette époque et il vit au moins jusqu’en 983. Il reçoit de l’archevêque d’Arles, Ithier, la villa Niomes et des biens à Busayrol, situés dans le comté de Vaison-la-Romaine. En 981, cette précaire lui est confirmé par Annon, successeur d’Ithier, ainsi qu’à ses deux fils : Pons III et Laugier.

Il pourrait être le miles nommé aux côtés de son épouse Richilde, originaire de l'Uzège, faisant un don à l'abbaye de Cluny, en 956/957, de biens situés dans la vallée du Bentrix, en aval de Condorcet[4],[1]. Elle tient avec son premir époux, Pons, de archevêque d’Arles, l’abbaye de Sainte Marie de Goudargues[4],[1]. Monastère qui reste en sa possession avec son deuxième époux, Teutbert[4].

Famille[modifier | modifier le code]

Il est le père de Pons III et de Laugier[5] (selon GCN Arles no 285)[1] Peut-être s'agit-il de Laugier dit de Nice[1],[5].

Pons III, selon Poly (1976), est l'auteur de la lignée des Mévouillon[6].

Estienne (2004), reprenant la proposition de François de Ripert-Montclar (1844-1921), indique l'hypothèse que les huit frères mentionnés par l'acte du Cartulaire de Cluny, no 2779, daté du [7] pourraient être les fils de Pons II[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Marie-Pierre Estienne, Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe – XVe siècle, Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, , 287 p. (ISBN 978-2-82182-761-5, lire en ligne). ([PDF] lire en ligne).
  2. Chroniques de Haute-Provence: bulletin de la Société Scientifique et Littéraire des Alpes de Haute-Provence, Par Société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, Publié par Chroniques de Haute-Provence, 1996, no.330-331, p.132
  3. Georges de Manteyer, La Provence du premier au douzième siècle : études d'histoire et de géographie politique. Tome 1, Picard, , 988 p. (lire en ligne), p. 215.
  4. a b et c Eliana Magnani, Monastères et aristocratie en Provence - milieu Xe - début XIIe siècle, vol. 10, Lit Verlag, coll. « Vita Regularis. Ordnungen und Deutungen religiosen Leben im Mittelalter », , 610 p. (ISBN 3-8258-3663-0, lire en ligne), pp. 33-34.
  5. a et b Jean-Hervé Foulon, Mariacristina Varano, « Réforme et épiscopat en Provence. Étude comparée des cas de Gap et de Sisteron au milieu du XIe siècle », Cahiers de Fanjeaux, no 48,‎ , p. 311-342 (lire en ligne).
  6. Jean-Pierre Poly, La Provence et la société féodale : 879-1166, contribution à l'étude des structures dites féodales dans le Midi, Paris, Bordas, , 431 p. (lire en ligne), p. 91, 95, 135.
  7. Recueil des chartes de l'abbaye de Cluny. Tome troisième - 987-1027, Paris, Imprimerie nationale, 1876-1903 (lire en ligne), pp. 802-804, no 2779.
    Acte no 1653 dans Chartes originales antérieures à 1121 conservées en France (« Charte Artem/CMJS no 1653 »), Cédric Giraud, Jean-Baptiste Renault et Benoît-Michel Tock, éds., Nancy : Centre de médiévistique Jean Schneider ; éds électronique : Orléans : Institut de recherche et d'histoire des textes, 2010. (Telma). (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]