Pluvigner
Pluvigner | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Lorient |
Canton | Pluvigner (chef-lieu) |
Intercommunalité | Auray Quiberon Terre Atlantique |
Maire Mandat |
Gérard Pillet 2014-2020 |
Code postal | 56330 |
Code commune | 56177 |
Démographie | |
Gentilé | Pluvignois |
Population municipale |
7 480 hab. (2016 ![]() |
Densité | 90 hab./km2 |
Population aire urbaine |
43 981 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 46′ 00″ nord, 3° 01′ 00″ ouest |
Altitude | Min. 24 m Max. 144 m |
Superficie | 82,83 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.pluvigner.fr |
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Pluvigner [plyviɲe] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Sa superficie est de 8 283 hectares dont 17 % constitue un massif forestier dense (bois de Trélécan, Kérisac, Kéronic) à proximité des forêts de Camors et de Floranges.
Son relief se caractérise par une pente nord-est, sud-ouest présentant un dénivelé de 90 mètres. Le point culminant atteint 144 mètres au lieu-dit le Soucho , le point le plus bas 24 mètres au lieu-dit Kernoël. Un réseau hydrographique très important délimite les frontières naturelles de la commune.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Pleuwigner en breton[1].
Histoire[modifier | modifier le code]
Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]
Décembre 1864 : ouverture officielle de la ligne des Chemins de fer d'Orléans, d'Auray à Napoléonville (Pontivy), en passant par Pluvigner. La ligne est ouverte au transport des voyageurs (trois trains par jour dans chaque sens) et au transport du fret. La liaison s'arrête en 1951 et la gare disparait en 1981[2].
Le XXe siècle[modifier | modifier le code]
La Belle époque[modifier | modifier le code]
Le curé de Pluvigner vit son traitement [3] suspendu en janvier 1903 pour avoir prêché et enseigné le catéchisme en breton[4].
La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Le 23 janvier 1943, un bombardier américain B-17 endommagé lors d’une mission et poursuivi par deux avions allemands s’écrasa dans le bois de Kéronic . Sept aviateurs furent tués et trois survécurent. Deux stèles ont été inaugurées le 5 novembre 1994 en présence de Charles Roth survivant et de Mel Schulstad, pilote habituel mais absent le jour de la mission.
Économie[modifier | modifier le code]
Agriculture
- 127 exploitations et 140 exploitants en l'an 2002.
Autre
- « Hill-rom », un des leaders mondiaux de mobilier pour le domaine médical, environ 350 salariés.
- « Bretagne Chrome », environ 50 salariés.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Chef-lieu de canton qui regroupe les communes de Brech, Camors, Landaul et Landévant, Pluvigner centralise les syndicats intercommunaux tels que le S.I.V.O.M. et le S.I.V.U. Au total, 21 913 habitants en 2011.
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[8].
En 2016, la commune comptait 7 480 habitants[Note 1], en augmentation de 5,44 % par rapport à 2011 (Morbihan : +2,81 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
- La population de Pluvigner est actuellement en constante progression. C'est une population jeune, composée à 30 % de moins de 25 ans.
Langue bretonne[modifier | modifier le code]
Le nom de la commune est Pleuwigner en breton.
L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le 9 novembre 2006.La commune a reçu le label de niveau 1 de la charte le 19 juin 2010.
À la rentrée 2017, 134 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique[11].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Églises ou chapelles
- Chapelle Notre-Dame-de- Orties - XVe siècle
- Église paroissiale Saint-Guigner - XVIe siècle
- Chapelle Saint-Adrien - XVe siècle
- Chapelle Saint-Colomban - XVe siècle
- Chapelle de la Trinité - Fin XVe siècle (Le Moustoir)
- Chapelle de Notre-Dame-de-la-Miséricorde - XVIe siècle
- Chapelle Saint-Mériadec - XVIe siècle
- Chapelle Sainte-Brigitte - XVIe et XVIIe siècles
- Chapelle Saint-Guy - Vers 1600
- Chapelle Notre-Dame-de Fatima-aux-Granges - 1895. Depuis 1962, la chapelle est utilisée par la communauté CPCR qui organise à côté des retraites ignatiennes[12].
- Chapelle de Saint-Bihui - XVIe siècle
- Chapelle de Saint-Goal - XVIIe siècle
- Chapelle Saint-Fiacre à Trélecan - XVe siècle
- Chapelle Saint-Guénaël - XIXe siècle
Les châteaux
- Château de Kerlois - XVIIe siècle
Le château, qui appartint à Pierre Le Gouvello de Keriolet, date pour l'essentiel du XVIIe siècle (façade) mais conserve quelques éléments du XVe siècle. Au début de ce siècle, il appartenait alors à Eon de Kernigues, écuyer du duc Jean V. Depuis 1800, le château est la propriété de la famille Le Bobinnec. La chapelle privée a été bâtie par la mère de Pierre Le Gouvello de Keriolet, en action de grâces pour la conversion de son fils à Loudun.
- Château de Keronic - XVIe siècle
Jadis appelée Queronic, c'est une imposante demeure des XVe / XVIIe siècles, mais largement remaniée par la famille Harscouët de Saint Georges vers 1860. C'est toujours la propriété de cette famille, représentée actuellement par le vicomte Christian de la Tullaye. Situé au milieu de grands bois, le logis comporte une grande chapelle. En outre, une autre chapelle existe dans le parc le long d'une allée, au sud du château.
- Château de Rimaison - Avant le XVIIIe siècle
- Château de Tancarville : il est en ruine dès le XVIIIe siècle. Cependant le chapelle Saint-Fiacre, ancienne chapelle du château, est toujours debout.
Autre monuments ou sites dignes d'intérêts
- La fontaine Saint-Guigner (1526)
- Le tertre tumulaire de Souho
- Les stèles de Pluvigner et Cosquéric (âge du fer) ;
- Plusieurs mottes féodales situées à Coët, Magoër, Kerchéro, Kerbernard ou Goh Castel Xe et XIe siècles ;
- Des sépultures de l'âge de fer ;
Tourisme[modifier | modifier le code]
- Ses marchés nocturnes le 18 juillet et le 8 août 2008.
- Ses Fest-noz renommés.
- Le site gaulois de Talhouët composé de maisons d’habitation, de structures domestiques, ainsi que de sépultures datant des IIe et IIIe siècles avant notre ère.
- L’église Saint-Guigner du XVIe siècle et sa grande fontaine accolée à un lavoir.
- Les arcades de la chapelle Notre-Dame-des-Orties en face de l’église : seuls éléments restant de la chapelle.
- Les nombreuses chapelles et leurs pardons où la musique bretonne tient une place importante : chapelle Saint-Colomban, chapelle de la Trinité, chapelle Saint-Mériadec, chapelle Sainte-Brigitte, chapelle Saint-Guy, chapelle Notre-Dame de Fatima, chapelle Saint-Bihui, chapelle Saint-Goal, chapelle Saint-Fiacre et chapelle Saint-Guénaël.
- La chapelle Notre-Dame-de-Miséricorde, lieu de prière de Pierre de Kériolet surnommé le « diable de Kerlois ». Il mène une vie de débauche avant de se convertir. La chapelle impressionne par la richesse de son mobilier et de ses sablières sculptées de nombreuses têtes énigmatiques.
- Le circuit de Talhouët (10 km) disponible à l’antenne de Pluvigner, en mairie.
Culture[modifier | modifier le code]
- La BiblioPef - place Notre Dame-des-Orties.
- Centre Multimédia - place Notre-Dame-des-Orties.
- L’école de musique municipale "Porh Hirello"- rue du Presbytère.
Enseignement[modifier | modifier le code]
Pluvigner compte trois écoles et un collège.
- École Joseph-Rollo ;
- École Saint-Guignier ;
- École Sainte-Anne ;
- Collège du Goh-Lanno.
Sports[modifier | modifier le code]
Clubs de football : Les Keriolets de Pluvigner (évoluant en DH); l'AS Pluvigner (évoluant en PH).
Les Keriolets, qualifiés pour les 32e de finale de la coupe de France 2006-2007, et « petits poucets » à ce stade de la compétition, se font éliminer par Le Mans, club de Ligue 1 (0-3).
Club de Volley-Ball : Le Pluvigner volley-ball est composé d'une soixantaine de licenciés. Baby volley, Mmnimes filles et garçons, une équipe masculine au niveau départemental et deux équipes évoluant au niveau régional 2
Pluvigner Rugby Club à une école de rugby de 60 enfants environ et 40 seniors. L'équipe fannion évolue en 1re serie.
Jumelages[modifier | modifier le code]
Cahirciveen (Irlande) depuis 1984.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- L’abbé Joseph Le Bayon dit Job Le Bayon (1876-1935), auteur dramatique, est né à Pluvigner.
- Jean-Marie Goasmat (1913-2006), cycliste réputé pour ses performances dans le Tour de France d'après guerre, vivait à Pluvigner.
- Yvon Palamour (1932-2018) y est né, ébéniste d'art, sonneur, luthier, conférencier, récipiendaire de l'Ordre de l'Hermine, promotion 2015 dont la famille est originaire de la commune depuis le XVIe siècle[13].
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armoiries de Pluvigner se blasonnent ainsi :
|
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- Pluvigner, geobreizh.bzh.
- Le Télégramme du 16 août 2010
- En vertu du Concordat de 1801, les prêtres étaient payés par l'État.
- Journal L'Ouest-Éclair, n° du 7 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6398455/f3.image.r=Gourin?rk=17661032;2
- https://www.ouest-france.fr/guigner-le-henanff-doit-tout-la-culture-31598
- https://www.ouest-france.fr/municipales-pluvigner-gerard-pillet-un-nouveau-maire-pluvigner-2064657
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm
- « La Maison Notre Dame de Fatima », sur Site officiel des CPCR (consulté le 21 septembre 2016).
- https://www.ouest-france.fr/bretagne/auray-56400/sonneur-et-ebeniste-yvon-palamour-est-decede-5945453
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- LECORNEC, Joël, Le tertre tumulaire de Souho en Pluvigner, Annales de Bretagne, no 79, 1, 1972, p. 35–37