Plottes
Plottes | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Mâcon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Mâconnais - Tournugeois | ||||
Maire Mandat |
Philippe Eloy 2020-2026 |
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Code postal | 71700 | ||||
Code commune | 71353 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
529 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 53 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 31′ 46″ nord, 4° 52′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 186 m Max. 353 m |
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Superficie | 10,07 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Tournus | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | plottes.fr | ||||
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Plottes est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie[modifier | modifier le code]
Plottes est un village du sud de la Bourgogne qui est situé aux portes du Haut-Mâconnais, et plus précisément dans le Tournugeois. Il a la particularité d'être à la fois rural par son Bourg niché dans un paysage verdoyant et vallonné, distant de 5 km de Tournus, et citadin par son hameau La Grimaury de 250 habitants, contigu à cette même ville, offrant ainsi tous les avantages d'une proche périphérie urbaine, tout en étant dans une campagne tranquille. La Grimaury et le bourg de Plottes sont reliés par la départementale 56, qui traverse le territoire de la commune : « Il y a un grand chemin qui, venant de Tournus au nord, traverse le village au sud dans son extrémité, et de là va à Lugny, se rend à Cluny, et par lequel on va dans le Beaujolais. » écrivait déjà le curé de Plottes au milieu du XVIIIe siècle[1].
Le territoire de la commune recèle un riche patrimoine naturel, rural et architectural. Il s'étend sur 1 007 hectares dont 210 hectares en bois et 250 hectares en vignes. Des sentiers, des chemins balisés permettent sa découverte, ils sont très appréciés par les randonneurs et vététistes.
Plottes s'est également doté d'une devise, fierté des Piottats : « Après Paris, … Plottes ! ». C'est la réponse qu'aurait faite le roi Henri IV, voulant réunir toutes ses forces sous Paris, au général Poncenat, occupé à assiéger Plottes et à le brûler pour la 5e fois.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
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Tournus | ![]() | ||
Ozenay | N | Le Villars | ||
O Plottes E | ||||
S | ||||
Chardonnay | Uchizy | Farges-lès-Mâcon |
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Plottes (Plotce) remonte à la plus haute antiquité et paraît avoir été établi primitivement aux Écrois, près de la fontaine des Ladres. On a recueilli dans cet endroit des silex taillés des époques préhistoriques et le musée de Tournus possède une aiguille en bronze, une petite tête de cheval de même métal et quelques débris de poteries de l'époque gallo-romaine qui y ont été trouvés.
Le village ainsi qu'un château-fort auquel était adossée l'église, appartenait à l'abbaye de Tournus.
Pendant les guerres de religions, Plottes fut pillée et brûlée plusieurs fois par les Calvinistes ; aussi les habitants prirent-ils le parti de reconstruire leurs habitations autour du château ; mais cette précaution n'empêcha pas leurs demeures d'être bombardées avec le château en 1562, par Poncenat, depuis la montagne du Foy où l'artillerie avait pris position. Comme Henry IV avait fait prévenir Ponsenat de se rendre sous les murs de Paris qu'il assiégeait, il répondit qu'il voulait d'abord prendre Plottes ; ce qui fit dire au roi : « Après Paris, Plottes ».
Le village resta sous la dépendance des abbés de Tournus jusqu'en 1789.
L'ancien château est devenu une belle ferme ; la chapelle a été remplacée par l'église d'aujourd'hui, dont la construction date du Second Empire[2].
: adhésion de Plottes (avec Uchizy et Chardonnay) au Syndicat intercommunal des eaux du Haut-Mâconnais fondé le et regroupant dix communes (Lugny, Burgy, Clessé, Viré, Cruzille, Vérizet, Bissy-la-Mâconnaise, Cruzille, Saint-Maurice-de-Satonnay et Montbellet).
Un peu avant la dernière guerre, en 1937, en même temps que Chardonnay, la paroisse de Plottes fut rattachée à celle de Lugny pour le culte (à la suite de la création de la communauté pastorale de Lugny, fondée à l'initiative de monseigneur Joseph Robert)[3]. Plottes dépend de nos jours de la paroisse de Tournus.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
La commune de Plottes, associée à Tournus depuis 1973, est redevenue une commune indépendante en [4].
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[6].
En 2018, la commune comptait 529 habitants[Note 1], en diminution de 10,79 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,73 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Nombreuses cadoles implantées sur le territoire de la commune, notamment celle, située en bordure de la route départementale 56 conduisant de Tournus à Lugny, au lieu-dit La Croix Blanche, qui fut restaurée en 1990[9].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Georges Mazenot (1927-2013) administrateur colonial, historien du Congo et préfet, mort à Plottes.
- Plottes est la patrie des graveurs Janinet père et fils, grands artistes du XVIIIe, célèbres surtout par leurs gravures en couleurs.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Charles Dard et Jean Martin, Plottes, monographie historique, 1920.
- Michel Bouillot, Un village à sauvegarder : Plottes, revue « Images de Saône-et-Loire » no 113 de , p. 3-7.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
NOUVEAU livre écrit par Daniel Baconnet,sur la séparation de Plottes et Tournus ,en 2001 INTITULE 2001 Plottes retrouve son autonomie
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Alain Dessertenne et Françoise Geoffray, La carte de Cassini en Saône-et-Loire : description topographique des paroisses. Transcription intégrale des réponses données par les curés pour la plupart des paroisses de l’actuelle Saône-et-Loire lors de l’enquête lancée pour établir la carte de Cassini en 1757, Cercle généalogique de Saône-et-Loire, 2015, p. 260.
- texte pris dans Géographie et Histoire de Tournus et de son canton par E. TREZENEM et CH. DARD bibliothèque de Plottes
- Frédéric Lafarge, Monseigneur Joseph Robert (1898-1987), Une communauté missionnaire en Mâconnais : Lugny, Les Foyers communautaires et l'Amicale des anciens élèves de l'école « La Source », Lugny, 2019 (ISBN 978-2-9570533-0-8).
- Plottes dans le Code officiel géographique
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Histoire d'une cadole », article de Jean Pierre paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 85 (printemps 1991), pages 15 à 17.