Place Tobie-Robatel

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Place Tobie-Robatel
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Situation
Coordonnées 45° 46′ 04″ nord, 4° 49′ 53″ est
Ville Lyon
Arrondissement 1er
Quartier Saint-Vincent
Début Rue d'Algérie
Fin Rue de la Martinière
Histoire
Anciens noms Place de la Miséricorde
Cour des Carmes
Géolocalisation sur la carte : Lyon
(Voir situation sur carte : Lyon)
Place Tobie-Robatel

La place Tobie-Robatel est une voie du quartier Saint-Vincent dans le 1er arrondissement de Lyon, en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Elle est formée d'une rue qui débute rue d'Algérie, dans la continuité de la rue Lanterne, et se termine rue de la Martinière en face du lycée La Martinière. La circulation est dans le sens de la numérotation et à double-sens cyclable[1].

Elle est desservie par les lignes Bus TCL Ligne S6 Ligne S12 C13 C18 avec un arrêt Terreaux Tobie Robatel. Les bus possèdent une voie en site propre qui sert aussi de bande cyclable pour circuler dans le sens inverse de la numérotation, c'est-à-dire entre la rue de la Martinière et la rue d'Algérie[2].

La place en elle-même est située face à la rue des Augustins et sert de place de stationnement[3].

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Tobie Robatel (1850-1925) est un ancien élève de la Martinière et de l'école centrale[4]. En 1878, il se marie avec la fille de l'industriel Benoît Buffaud dont l'entreprise devient Buffaud & Robatel. Il est ensuite président de la chambre syndicale de la métallurgie, décoré de la médaille d'or de la mutualité et fait commandeur de la Légion d'Honneur[5].

Histoire[modifier | modifier le code]

Une partie de la place, située sur le tènement du monastère des Grands Carmes, est connue anciennement sous le nom de cour des Carmes[6],[7].

Après la suppression du couvent des Carmes, une voie est ouverte au nord entre la cour et la ruelle des Auges[7],[8]. L'ensemble est nommé de place de la Miséricorde, du nom de la chapelle des Pénitents de la Miséricorde édifiée en 1625 à l'angle de la rue des Augustins et de la cour des Carmes (au niveau de l'actuel 2 place Tobie Robatel) et détruite en 1836[7],[9].

Au moment du percement de l'actuelle rue de la Martinière, la place est légèrement agrandie vers l'est par la démolition de l'immeuble situé à l'angle de la rue de la Paix (actuelle place de la Paix)[10].

Elle prend le nom de Tobie-Robatel le 25 novembre 1935 par décision du conseil municipal[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Place Tobie Robatel (5120995) », sur openstreetmap.org (consulté le ).
  2. « Carte de transport », sur openstreetmap.org (consulté le ).
  3. « Place Tobie Robatel (5120997) », sur openstreetmap.org (consulté le ).
  4. Georges-Paul Menais, Géographie industrielle de Lyon, vol. II, coll. « Hachette », , p. 62
  5. « Tobie Robatel », sur clio.ish-lyon.cnrs.fr (consulté le ).
  6. Louis Maynard, Histoire, légendes et anecdotes à propos des rues de Lyon, avec indication de ce qu'on peut y remarquer en les parcourant, Lyon, Éditions des Traboules, p. 224
  7. a b et c « Plan des 28 quartiers de la Ville de Lyon établi par délibération du Consulat pour former le cadre de la Milice des pennonages (1746) - Quartier des Terreaux », sur Archives municipales de Lyon.
  8. Plan des améliorations réalisées ou projetées dans le centre de la ville de Lyon, dressé en 1863 par l'ingénieur en chef du service municipal sur Gallica
  9. Adolphe Vachet, À travers les rues de Lyon, Lyon, (lire en ligne), p. 315-316
  10. « Comparaison des plans parcellaires - Échelle 1/500 - Planche 135 », sur archives municipales de Lyon.
  11. Maurice Vanario et Henri Hours, Rues de Lyon à travers les siècles : XIVe – XXIe siècles, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, (ISBN 9782841471263), p. 253.