Plâtre chirurgical

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Retrait d'un plâtre chirurgical au membre inférieur.
Enfant du Niger portant un plâtre (2020).
Plâtre positionné sur la pyramide nasale de Pierre Lacaze (rugby) après une fracture du nez lors d'un match de rugby à XIII.

Un plâtre est un système de tissu durcissable servant à assurer la contention d'un membre afin de répondre à un traumatisme, en cas de lésions tendineuses ou de fracture ou, en orthopédie, à corriger une déformation[1].

Description technique[modifier | modifier le code]

La peau est tout d'abord protégée à l'aide d'un tissu jersey et de bandes d'ouate ou de 3 couches de jersey.

Les bandes de plâtre classiques sont imprégnées de plâtre de Paris. Le plâtre dit moderne fait appel à la fibre de verre en bandes de largeurs variables à tremper également pour réaction exothermique (polymérisation comme le plâtre).

Le plâtre classique est facile à modeler, permettant des contentions externes plus confortables et surtout plus précises.

Les plâtres peuvent être en résine (polypropylène thermo malléable à faible température). Ces derniers sont radio-transparents, plus légers et plus résistants à l'eau que les plâtres classiques.

En France, les médecins, étudiants en médecine et infirmiers formés aux immobilisations plâtrées (et résines) peuvent en réaliser.

Complications[modifier | modifier le code]

L'information, tant écrite qu'orale, du patient amené à porter un plâtre est primordiale à la pose de celui-ci[2]. Un plâtre mal mis en place risque de ne pas être efficace sur la lésion. S'il est trop serré, il favorise le risque d'escarre ou de syndrome des loges[2].

De plus, on utilise de moins en moins le plâtre pour guérir une entorse. On lui préfère une attelle, ce qui permet d'éviter une « fonte » des muscles et une meilleure rééducation. Cependant, un plâtre est indiqué pour les entorses de degré 3 (ou entorse grave).

Quelques patients développent une phobie du plâtre qui leur rend le plâtre impossible à supporter[3],[4],[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Plâtre chirurgical sur HON
  2. a et b (en) Anne S Boyd, Holly J Benjamin, Chad Asplund, « Principles of casting and splinting », American family physician, vol. 79, no 1,‎ , p. 16-22 (ISSN 0002-838X, PMID 19145960, lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Moylan B. Kehoe, « Cast Claustrophobia, A Clinical Entity », Clinical Orthopaedics and Related Research, vol. 110,‎ (DOI 10.1097/00003086-197507000-00076)
  4. (en) Delores Christina Schoen, Adult Orthopaedic Nursing, Lippincott Williams & Wilkins, , 484 p. (ISBN 978-0-7817-1880-6, lire en ligne), p. 122
  5. (en) Edward D Lanigan, Charles E Thomas, Marc D Basson, « Intolerance of short arm cast wear by patients with claustrophobia: case report », The Journal of hand surgery, vol. 35, no 5,‎ , p. 743-745 (ISSN 1531-6564, PMID 20438992, DOI 10.1016/j.jhsa.2010.02.030, lire en ligne, consulté le )

Articles connexes[modifier | modifier le code]