Triel-sur-Seine

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Triel-sur-Seine
Triel-sur-Seine
Le centre-ville, vu de la rive gauche de la Seine.
Blason de Triel-sur-Seine
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Saint-Germain-en-Laye
Intercommunalité Grand Paris Seine et Oise
Maire
Mandat
Cédric Aoun (SE)
2020-2026
Code postal 78510
Code commune 78624
Démographie
Gentilé Triellois
Population
municipale
12 388 hab. (2021 en augmentation de 3,91 % par rapport à 2015)
Densité 912 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 58′ 48″ nord, 2° 00′ 25″ est
Altitude Min. 18 m
Max. 179 m
Superficie 13,58 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Verneuil-sur-Seine
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Triel-sur-Seine est une commune française du département des Yvelines en région Île-de-France, au nord-ouest de Paris, à 12 km environ de Saint-Germain-en-Laye, en bordure de la Seine.

Ses habitants sont appelés les Triellois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation de Triel-sur-Seine dans les Yvelines.

Situation[modifier | modifier le code]

Triel-sur-Seine est une commune riveraine de la Seine, située principalement sur la rive droite du fleuve, adossée aux hauteurs de l'Hautil, dans le nord du département des Yvelines, à la limite du Val-d'Oise, à 12 km environ au nord-ouest de Saint-Germain-en-laye, sous-préfecture, à 25 km environ au nord-ouest de Versailles, préfecture du département, à 36 kilomètres au nord-ouest de la porte d'Auteuil et à 40 kilomètres au nord-ouest de la cathédrale Notre-Dame de Paris, point zéro des routes de France.

Le territoire communal englobe une île de la Seine, l'île d'Hernière, ainsi que la pointe nord de l'île du Platais.

L'intersection du 49e parallèle nord et du 2e méridien à l'est de Greenwich se trouve sur le territoire de la commune (voir aussi le Degree Confluence Project).

Vue générale.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont, sur la rive droite, Jouy-le-Moutier (commune appartenant au département du Val-d'Oise), Maurecourt au nord-est, Chanteloup-les-Vignes à l'est, Carrières-sous-Poissy au sud-est et Vaux-sur-Seine au nord-ouest. Sur son étroite frange territoriale de la rive gauche, la commune est limitrophe de Verneuil-sur-Seine, Vernouillet vers l'ouest et Médan et Villennes-sur-Seine vers le sud-ouest.

Utilisation du territoire[modifier | modifier le code]

Occupation des sols en 2008.
Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 24,3 % 334,74
Espace urbain non construit 6,7 % 91,65
Espace rural 69,0 % 950,63
Source : Iaurif

Le territoire communal est majoritairement rural (à 69 %), l'espace urbain construit occupant 334,7 hectares, soit 24,3 % du territoire total[1].

L'espace rural est consacré principalement à la forêt qui occupe 412,6 hectares, soit 30 % de la superficie totale de la commune, pour l'essentiel dans la partie nord de la commune (butte de l'Hautil)[2]. L'agriculture occupe 166 hectares, soit 12 % du total, dans la partie sud-est de la commune ; elle est représentée surtout par la grande culture (céréales, colza). Le reste de l'espace rural se répartit entre les surfaces en eau (la Seine) sur 141,3 hectares, et les friches sur 23,8 hectares, soit respectivement 10,3 et 16,8 % de la superficie totale de la commune.

L'habitat occupe 265,2 hectares, soit 19,3 % de la superficie totale de la commune. Il est constitué majoritairement d'habitations individuelles qui occupent 252 hectares contre 13 pour l'habitat collectif. Les surfaces consacrées aux activités économiques et aux chantiers représentent 21,85 ha, soit 2,3 % seulement du territoire.

Les zones urbanisées se regroupent d'une part autour du centre ancien qui s'est étendu le long de la route départementale D 190, englobant les anciens écarts de Cheverchemont vers le nord et de Pissefontaine vers l'est, et d'autre part dans le hameau de l'Hautil, dans le nord du territoire communal le long de la route départementale D 22.

Dans l'espace urbain ouvert, qui couvre 91,7 hectares, sont compris les parcs et jardins pour 67,8 hectares, les terrains de sport pour 7,3 hectares et des terrains vacants pour 12,5 hectares.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Robert Antoine Pinchon, 1904, Triel sur Seine, le pont du chemin de fer, huile sur toile, 46 x 55 cm.

La commune est traversée par un sentier de grande randonnée, le GR1, qui relie Vaux-sur-Seine au nord ouest à Vernouillet au sud.

Infrastructures[modifier | modifier le code]

L'axe routier principal qui dessert la commune est la route départementale D 190, ex route nationale, qui traverse le centre-ville et relie le Pecq à Limay par la rive droite de la Seine. La route départementale D 22 traverse la partie nord-est de la commune, reliant Puiseux-Pontoise à Carrières-sous-Poissy.

Deux ponts routiers traversent la Seine, le plus ancien est le pont suspendu de Triel qui relie Triel à Vernouillet.

Dans le Sud de la commune, un viaduc à deux fois deux voies, traversant l'île d'Hernières, inauguré le , s'inscrit dans une rocade reliant les axes routiers de la rive droite et de la rive gauche de la Seine.

Sur le plan ferroviaire, la commune est traversée par la ligne de Paris-Saint-Lazare à Mantes-Station par Conflans-Sainte-Honorine. Il s'agit d'une ligne de banlieue à double voie électrifiée, qui dessert la gare de Triel-sur-Seine.

Deux lignes à haute tension du réseau RTE traversent la partie sud de la commune dans le sens ouest-est.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Treola début du IXe siècle[3][réf. incomplète], Troieul en 1093, Trel en 1173[4], Trieut en 1314, Triellum puis Triel-bourg au Moyen Âge.

Albert Dauzat, qui ne cite pas de forme ancienne, rattache Triel aux toponymes du type Treix (Haute-Marne, Trie 1198), Trie (Oise, Tria villa 1337), Trilport (Seine-et-Marne, Tria portus, 1221) qui remontent au francique thresk « jachère » comme Tresques (Gard, Trescas 1060)[5], forme occitane. Le vieux bas francique *thresk est un déverbal de *threskan ( > moyen néerlandais derschen) « battre (céréales, foin) » qui a donné l'ancien français trescher, treschier « danser », c'est-à-dire à l'origine « battre le grain » → « battre le sol ». Triel serait un dérivé[5], ancien *Tri(sc), avec adjonction d'un suffixe -el.

Avant sa canalisation au milieu du XIXe, la Seine est restée le fleuve sauvage qui partage la commune de Triel en deux territoires d’inégales surfaces. Plusieurs îlots émergent dans cette partie du cours d’eau. Au début du XVIe, ils sont encore plus nombreux. Avec le temps certains ont été comblés par les alluvions. Un bras de la Seine devait être franchi par un gué pour accéder à l’embarcadère du « barque de Triel ». Prenant naissance en amont à la hauteur de l’île de Platais, ce ruisseau près de la Seine ne dépassait pas l’île moyenne. Cette ancienne rivière portait des noms divers, « Noue du Moteau, Noue de l’île moyenne... »[6].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Triel-sur-Seine.

Les armes de Triel-sur-Seine se blasonnent ainsi :

d'azur au chevron d'or, accompagné de trois fleurs de lys du même et soutenu d'ondes d'argent mouvant de la pointe, au chef cousu de gueules chargé d'une mitre d'argent accostée de deux grappes de raisin tigées et feuillées d'or.

Histoire[modifier | modifier le code]

Triel-sur-Seine en haut à droite sur une affiche publicitaire des Chemins de fer de l'Ouest en 1893, peu après l'ouverture, en 1892, de la ligne Mantes via Conflans.

Selon Gautier de Coutances, les habitants du bord de la Seine, Conflans, Andrésy, Triel, Vaux, Meulan, Mantes, la Roche-Guyonetc. aurait été évangélisés par saint Nicaise, disciple de saint Denis. Ces faits prouverait que Triel, Triellum en latin puis Trel en langue romane existait dans la haute Antiquité.

Lors de la construction de la voie et de la gare, on a découvert un cimetière mérovingien, avec des squelettes encore parés de leurs bijoux.

Une voie, sans doute d'origine gauloise, suivait le bord de la Seine et reliait les provinces maritimes du Nord-Ouest à la capitale des Parisii. De Rouen, elle allait à Évreux puis gagnait la Seine et par la rive gauche passait par Mantes, Meulan et passant sur la rive droite, elle traversait Vaux, et Triel puis Poissy et Saint-Germain.

À l'époque carolingienne, Triel fait partie du comté de Meulan qui bordait les deux rives de la Seine de Poissy à Vernon et eut à souffrir des nombreuses invasions normandes.

En 1097, le roi de France, Louis VI le Gros, marche contre le roi d'Angleterre, Guillaume le Roux, qui s'est emparé de la forteresse de Gisors et ravage le comté de Meulan.

Triel est cité en 1221 dans une charte de Philippe Auguste lui octroyant le statut de ville affranchie[réf. nécessaire].

Du au , lors de la chevauchée d'Édouard III, alors que les troupes anglaises mettent à sac Poissy et Saint-Germain-en-Laye, les troupes du roi de France se trouvent en position dans la plaine de Triel. L'armée anglaise feignant d'abandonner Poissy et de marcher sur Tours, l'armée française se mit à sa poursuite en se dirigeant vers Antony. Ayant rétabli le pont de Poissy, les Anglais traversèrent la Seine, et passant par Carrières-sous-Poissy et Triel qu'ils pillèrent et brûlèrent, ils se répandirent et ravagèrent le Vexin.

En 1636, durant la guerre de Trente Ans, les troupes croates et hongroises envahissent le Nord de la France. Par lettre de cachet du roi, le gouverneur de Meulan, de la Chesnaye, somma la population des 38 paroisses de la campagne voisine, dont Triel, de venir travailler aux fortifications et à servir à garder la ville.

Aux XVe et XVIe siècles, les seigneurs de Triel sont la famille de Coquerel puis au XVIIe siècle la seigneurie passe aux mains de la famille Brûlart.

Florimond Ier de Brûlart, marquis de Genlis, seigneur de Triel et lieutenant des gendarmes d'Orléans, y habita sous Louis XIII et Louis XIV[7].

Alors en exil en France, Jacques II d'Angleterre, avait un pied-à-terre à Triel.

Triel était sous l'Ancien Régime un relais pour les diligences sur la route Caen-Paris[8].

Au XVIIIe siècle, le domaine de Triel est donné par la couronne à Jacques Brissart seigneur de Triel, Chanteloup, Évecquemont et Thun, puis à Jean-Simon Brissart abbé commendataire de l'abbaye royale de Saint-Martin de Nevers, maître des requêtes de la reine, mort à Paris le .

En 1748, les Brissart abandonnent un terrain pour établir un nouveau cimetière et supprimer celui situé autour de l'église. L'année suivante, le cimetière est transféré et l'ancien cimetière devient une place publique qui sera plantée de tilleuls en 1821.

Le domaine de Triel passe ensuite en possession de la princesse de Conti, petite-fille du régent, veuve de Louis-François Conti[7].

À cette époque, outre le domaine royal d'autres petits fiefs situés sur le territoire :

  • le fief de Bois-Roger, situé au-dessus de Cheverchemont, et qui était composé d'un hameau, le hameau de Bois-Roger où il y avait un château[9] (détruit en 1793), qui appartenait au chevalier Nicolas Guérout de Bois-Roger, capitaine des grenadiers du régiment de Paris, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis et syndic de Triel ;
  • le fief de Léchenet, situé en arrivant sur le plateau de l'Hautil, qui appartenait depuis le XIIe siècle au prieuré des Deux-Amants ;
  • le fief des Petits-Grésillons, situé dans la plaine entre Triel et Poissy, de 24 arpents, appartenant à Gilbert Voisins ;
  • le fief des Grands-Grésillons, également situé dans la plaine entre Triel et Poissy, de 114 arpents, appartenant au monastère Saint-Bernard de Paris.

À la fin du XVIIIe siècle, la maison du conseiller du roi Louis Parnajon[10], située à Pissefontaine devient un lieu de rendez-vous. Là, se rencontraient fréquemment Treilhard, un des rédacteurs du Code civil français, le conventionnel Camus, Tronchet qui accepta de participer à la défense de Louis XVI, lors de son procès devant la Convention nationale, en et , ce qui lui valut d'ailleurs quelques ennuis et le contraignit à entrer quelque temps dans la clandestinité, l'écrivain, philosophe et encyclopédiste Diderot, le moraliste Chamfort, le médecin Cabanis, le romancier Trébillon fils, le sculpteur Houdon, ainsi que les peintres Joseph-Marie Vien, Carle Vernet, Jacques-Louis David, le compositeur Jean-François Lesueur, les acteurs et tragédiens Lekain, qui habitait Vaux, Mademoiselle Clairon, Talmaetc.[7].

Jusqu'à la Révolution la paroisse Saint-Martin de Triel comprenait alors Triel, Pissefontaine, Chanteloup, dont l'église construite au XVe siècle est reconstruite en 1515 et Carrières qui ne fut dotée d'une église qu'au XVIIe siècle était à la collation de l'abbé de Fécamp. Chacune de ces quatre communautés avait sa collecte particulière. Chanteloup et Carrières étaient des annexes de Triel, sous la direction du seul curé de cette paroisse. Chanteloup avait dans sa collecte le hameau de Denouval et Carrières le prieuré de Saint-Blaise qui appartenait à l'abbaye de Marcheroux[7].

En 1791, Chanteloup et Carrières sont séparées de la paroisse de Triel et érigées en communes, tandis que Pissefontaine était intégrée à Triel.

Triel est occupée par les troupes prussiennes à partir du , lors du siège de Paris, durant la guerre franco-prussienne. Le , un pont établi par les envahisseurs à Triel-sur-Seine cède sous le poids des pièces de gros calibre qui y étaient engagées, entraînant par le fond trois canons.

Triel devient la résidence d'Octave Mirbeau et de Paul Fort. Le site inspira les peintres Loiseau, Marquet, Dunoyer de Segonzac.

  • Exploitation de gypse dans les coteaux de l'Hautil, de la fin du XVIIIe au milieu du XXe siècle.
  • Village viticole jusqu'à la fin du XIXe siècle, qui produisait un petit vin connu sous le nom de « Piccolo » à partir de cépage Gamay. Le phylloxéra ruina définitivement ce vignoble. Des pampres de vigne figurent dans le blason de la ville.
  • Résidence de Perette Dufour, nourrice du futur Louis XIV.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs

Antérieurement à la loi du [11], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Saint-Germain-en-Laye après un transfert administratif effectif au .

L’organisation juridictionnelle rattache les justiciables de Triel au Tribunal judiciaire de Versailles et au tribunal administratif de Versailles, tous rattachés à la Cour d'appel de Versailles[12].

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Verneuil-sur-Seine

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription des Yvelines.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal est formé de neuf maires adjoints et de vingt-trois conseillers municipaux.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Élections présidentielles

Résultats des deuxièmes tours :

Élections législatives

Résultats des deuxièmes tours :

Élections européennes

Résultats des deux meilleurs scores :

Élections régionales

Résultats des deux meilleurs scores :

Élections départementales

Résultats des deux meilleurs scores :

Élections municipales

Résultats des deuxièmes tours ou du premier tour si dépassement de 50 % :

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[26]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1794 Denis Fortier   1790 : la première mairie est installée dans l'auditoire royal, 144 avenue Paul-Doumer
1792 1794 Louis Blouin    
1794 1800 Antoine Baillou    
1800 1808 Roch Armerie    
1808 1813 Nicolas Lenoir    
1813 1826 Joseph Donat    
1826 1829 Charles Chevalot    
1829 1833 Nicolas Vallery    
1833 1846 Nicolas Pion    
1846 1853 Antoine Legrand    
1853 1860 Jean Delamarre   1856 : édification de la mairie actuelle
1860 1876 Claire-Placide Bonnet    
1876 1888 Ernest Vallée    
1896 1900 Henri Bertout    
1888 1896 Auguste Legrand    
1900 1906
(démission)
Eugène Senet    
1906 1912 Charles Tréheux    
1912 1925 Victor Emile Dubois    
1925 1929 Auguste Roy    
1929 1941 Elie Urbin    
1941   Louis Rodier    
1946 1963 Louis Malassigné    
1963 1977 Louis Champeix   1971-1972 : grands travaux de réfection et d'agrandissement de la mairie
mars 1977 mars 1983 Jean Mussigmann Écologiste Architecte, ingénieur et professeur à l'ENSBA
mars 1983 1990 Damien Lepoutre    
1990 mars 2001 Amour Quijoux DVD  
mars 2001 mars 2008 Jean-Pierre Houllemare RPR puis UMP  
mars 2008 juillet 2020 Joël Mancel DVD Retraité de la fonction publique
juillet 2020 mars 2026 Cédric Aoun SE  
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

À partir de , les communes d’Andrésy, Carrières-sous-Poissy, Chanteloup-les-Vignes, Chapet, Triel-sur-Seine et Verneuil-sur-Seine s'étaient réunies avec des ambitions communes, un projet de vie et des moyens accrus, au profit de 65 000 citoyens.

Le , la communauté d'agglomération des Deux Rives de la Seine est créée. Le , elle intègre six nouvelles communes[27]. Elle est désormais composée d'Andrésy, Carrières-sous-Poissy, Chanteloup-les-Vignes, Chapet, Triel-sur-Seine et Verneuil-sur-Seine, et des communes des Alluets-le-Roi, Médan, Morainvilliers, Orgeval, Vernouillet et Villennes-sur-Seine.

Dans le cadre des prescriptions de la loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (loi MAPAM), qui prescrit la constitution d'intercommunalités de taille importante en seconde couronne parisienne afin de pouvoir dialoguer avec la métropole du Grand Paris, dont la création était prévue par cette même loi, la communauté d'agglomération des Deux Rives de la Seine fusionne avec ses voisines pour créer, le , la communauté urbaine dénommée Grand Paris Seine et Oise. Son siège est situé à Aubergenville.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Drapeau de l'Allemagne Seligenstadt (Allemagne), située dans la banlieue sud-est de Francfort-sur-le-Main, jumelage depuis 1967. Le jumelage Triel-Seligenstadt a été élu « Jumelage emblème de l'amitié franco-allemande » en . En 2017 ont été fêtés les 50 ans de jumelage. À l’occasion une visite de la ville de Seligenstadt par le maire de la ville de Triel-sur-Seine (Joël Mancel) a été organisée par l'Amitié Européenne de Triel.

Drapeau du Royaume-Uni Leatherhead (Royaume-Uni), située dans la banlieue sud de Londres, jumelage depuis 2004.

Carte
Villes jumelées avec Triel-sur-Seine.Voir et modifier les données sur Wikidata
Villes jumelées avec Triel-sur-Seine.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePays
LeatherheadRoyaume-Uni
SeligenstadtAllemagne

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[28],[Note 1].

En 2021, la commune comptait 12 388 habitants[Note 2], en augmentation de 3,91 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7841 9841 8381 7161 8091 9171 8801 9751 921
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 9542 1532 2902 2662 3512 4462 5502 6812 632
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 7993 0293 1303 0423 3203 6803 6783 6724 499
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
4 7665 6356 9447 8829 61511 09711 83411 54911 834
2021 - - - - - - - -
12 388--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,7 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 5 994 hommes pour 6 087 femmes, soit un taux de 50,38 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,1 
90 ou +
1,1 
4,8 
75-89 ans
6,1 
13,3 
60-74 ans
13,9 
20,6 
45-59 ans
22,0 
19,5 
30-44 ans
20,9 
18,5 
15-29 ans
16,0 
23,2 
0-14 ans
20,1 
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2020 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
5,8 
75-89 ans
7,8 
13,5 
60-74 ans
14,7 
20,7 
45-59 ans
20,2 
19,7 
30-44 ans
19,9 
18,4 
15-29 ans
16,9 
21,3 
0-14 ans
19,3 

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune relève de l'académie de Versailles. Les écoles sont gérées par l’inspection générale de l'inspection départementale de l’Éducation nationale de Versailles. La circonscription fait partie du bassin d'éducation et de formation de Carrières sous Poissy.

En 2009, la ville comptait 1281 élèves en écoles publiques et 248 en école privée dans le premier degré.

La ville regroupe[33] :

  • quatre écoles maternelles : René-Pion (115 enfants), les Châtelaines (170 enfants), les groupes scolaires Jean-de-la-Fontaine (80 enfants) et Camille-Claudel (78 enfants) ;
  • cinq écoles élémentaires : les groupes scolaires Jean-de-la-Fontaine (192 enfants) et Camille-Claudel (103 enfants), l’Hautil (41 enfants), les Hublins (261 enfants) et Jules-Verne (250 enfants) ;
  • une école privée : l’école Notre-Dame (91 enfants en maternel, 157 enfants en élémentaire),
  • un collège public : Les Châtelaines.
  • Les établissements d'enseignement secondaire sont situés à Poissy, à Verneuil-sur-Seine et à Saint-Germain-en-Laye (dont le lycée international). Les établissements universitaires sont situés à Paris, Cergy-Pontoise, et Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La Fête du flan, fondée par le maire Amour Quijoux, a lieu chaque année en bord de Seine. Il s'agit d'un vide-grenier organisé par la mairie le dernier week-end du mois de septembre. Les boulangeries de la ville ont à cette occasion plusieurs stands sur lesquels il est possible de consommer du flan. La ville est entrée dans le livre Guinness des records en 1995[34] pour avoir réalisé le plus grand flan au monde (5,10 m de diamètre). Dès lors, cette pâtisserie est devenue la mascotte de l'événement, alors même que l'appellation « fête du flan » n'y faisait pas référence. Initialement, son nom vient de l'expression « vendre au flan », c'est-à-dire au bluff. Elle avait donc vocation à être une brocante à laquelle aujourd'hui un grand nombre de particuliers participent, venant même des villes voisines.

Le mariage de Véronique Sanson (habitante de Triel-sur-Seine) avec Pierre Palmade fut célébré dans l'église de Triel-sur-Seine en 1995.

De 2009 à 2014 se tenait un festival de métal/rock[35], le triel open air (anciennement Thunderfest). Ce festival était organisé par l'association « Esprit rock ».

Une place de marché a été inaugurée en 2021 sur les bords de Seine, avec un marché hebdomadaire le samedi matin et plusieurs événements festifs s'y déroulant dans l'année.

Santé[modifier | modifier le code]

La ville dépend du Centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint-Germain-en-Laye. Celui-ci fonctionne sur deux sites (Poissy pour les urgences et Saint-Germain-en-Laye pour les consultations de jour), avec 1600 lits et 4000 soignants et constitue ainsi le plus important établissement public de santé d'Île-de-France après l'Assistance publique - hôpitaux de Paris.

Le centre de secours le plus proche du Service départemental d'incendie et de secours est situé à Chanteloup-les-Vignes.

Sports[modifier | modifier le code]

Équipements sportifs[modifier | modifier le code]

Triel-sur-Seine dispose notamment d'un complexe sportif évolutif couvert (COSEC), le complexe sportif Maurice-Solleret offrant notamment une salle omnisports équipées de tribunes, un gymnase et une halle de tennis.

La ville possède de nombreux terrains de tennis et un centre équestre La Petite Cavalerie, elle bénéficie également de la proximité des activités sportives des villes voisines comme le golf de Villennes-sur-Seine, les piscines de Verneuil-sur-Seine et d'Andrésy et les nombreux centres équestres avoisinants.

La commune est proche de la base de plein air et de loisirs de Val-de-Seine, ouverte chaque année de mai à septembre. Dédiée aux sports et aux loisirs, cette base s'étend sur 260 ha, aménagés en bord de Seine de bois et de verdure, d'étangs et de plans d'eau sur les communes voisines de Verneuil-sur-Seine et les Mureaux.

Évènements sportifs[modifier | modifier le code]

Chaque année la commune organise début septembre, depuis 1998, les « foulées trielloises », courses pédestres hors-stade de 2, 5 et 10 km, inscrites au « Challenge des Yvelines »[36].

Sécurité[modifier | modifier le code]

Selon les statistiques de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, le nombre de crimes et délits commis à Triel-sur-Seine et ses environs en 2014 était de 34,72 pour 1 000 habitants, un nombre dans la moyenne départementale (34,59) mais considérablement inférieur aux moyennes régionale (54,45) et nationale (44,27)[37].

La ville dispose d'une police municipale (armée depuis 2017[38]), qui comptait 5 policiers et 2 ASVP en 2019. La municipalité entendait faire monter ces effectifs à 12 policiers et 3 ASVP[39] avant le [40]. Depuis 2001, les forces de police municipale de Triel-sur-Seine sont associées à celles de Verneuil-sur-Seine (5 policiers et 3 ASVP en 2019) et de Vernouillet (3 policiers en 2019) dans le cadre du syndicat intercommunal à vocation unique pour le commissariat de police du canton de Triel-sur-Seine (SIVUCOP) qui gère le système de vidéosurveillance commun aux trois communes. Cependant, le , le conseil municipal de Triel-sur-Seine prend, à l'initiative du maire Cédric Aoun, la décision unanime de se retirer du SIVUCOP en raison de son coût et de son inefficacité[40]. Pendant longtemps, la police municipale de Triel-sur-Seine était domiciliée dans des locaux exigus (50 m2) au 10 rue de l’Hautil avant d'emménager dans un commissariat (aménagé entre et pour la bagatelle de 350 000 euros) plus spacieux (300 m2) en . Son inauguration officielle, annulée par le second confinement, était d'ailleurs censée se dérouler en présence du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin[41].

Économie[modifier | modifier le code]

Le pont suspendu reconstruit en 1956.

La commune de Triel-sur-Seine est essentiellement résidentielle. De part et d'autre de la rue Paul-Doumer, au centre de la ville, on trouve cependant quelques commerces, dont le nombre va déclinant d'année en année. Les boutiques traditionnelles laissent peu à peu place à des banques, ou des agences immobilières et des salons de coiffure ou d'esthétique quand elles ne sont pas tout simplement laissées vacantes. Certains imputent la responsabilité de ce phénomène à l'incapacité des pouvoirs locaux à rendre la ville plus attractive notamment en facilitant le stationnement ; d'autres à la récente (2001) implantation d'un petit supermarché (Simply Market) au centre-ville et du supermarché à Vernouillet, ville de l'autre côté de la Seine.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments historiques[modifier | modifier le code]

Le chœur de l'église Saint-Martin de Triel. (juin 2006).

Triel-sur-Seine compte deux monuments historiques sur son territoire.

  • L'église Saint-Martin (classée monument historique par liste de 1862[42]) : C'est un vaste édifice issu de quatre époques différentes. En raison des agrandissements successifs entre la fin du XVe siècle et le milieu du XVIe siècle, le plan est devenu très complexe, et la nef gothique du second quart du XIIe siècle ne représente plus qu'une partie infime de la superficie totale. À l'origine, est une église d'un plan cruciforme régulier. Les voûtes de son vaisseau central s'effondrent probablement au bout de deux générations, ce qui motive la reconstruction des parties hautes au début du XIVe siècle. Elles se caractérisent par un triforium de style gothique rayonnant particulièrement élégant. L'église conserve toutefois le défaut d'un vaisseau central et d'un transept trop étroits, et les habitants y remédient à la fin du XVe siècle en équipant l'église d'un second bas-côté sur tout son flanc sud, et d'une grande chapelle de deux vaisseaux au nord du transept et du chœur. Ces parties sont de style gothique flamboyant, et plus soignées et plus homogènes à l'extérieur qu'à l'intérieur, où le raccordement avec les parties anciennes est malaisé. Sous le règne de Henri II, l'église gothique ne répond plus aux exigences, et l'on décide de la rebâtir dans le style de la Renaissance. Le chantier commence par la construction d'un nouveau chœur à l'est de l'ancien, plus large et muni d'un déambulatoire, quoique moins élevé. Mais les travaux ne vont pas plus loin, et l'église gothique est conservée. Le chœur Renaissance est remarquable pour son architecture bien étudié sans aucun excès d'ornementation, qui est nettement en avance par rapport à son époque. Des particularités sont le passage d'une rue sous la première travée, et la présence d'une crypte en hémicycle sous le déambulatoire. Une richesse particulière représentent les treize grandes verrières de la Renaissance[43].
  • La chapelle Sainte-Anne, 53 rue Charles-Dupuy (inscrite monument historique par arrêté du [44]) : cette chapelle du premier quart du XIIe siècle constitue le dernier vestige en élévation des bâtiments hospitaliers qui se sont succédé sur le site, et se distingue par la présence de deux piliers à chapiteaux romans situés entre la nef et le chœur. Il s'agit d'une propriété privée non accessible au public[44].
  • Le château de la Tour a été construit en 1900. C'est devenu le siège de l'Observatoire de Triel-sur-Seine, installé en 1973.

Autres éléments du patrimoine[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[47]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[48].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 697 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[47]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boissy-l'Aillerie à 10 km à vol d'oiseau[49], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[50],[51]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[52].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Triel-sur-Seine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[53],[54],[55]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[56] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[57],[58].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[59],[60].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 29,7 % 408
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 2,4 % 33
Extraction de matériaux 7,7 % 106
Décharges 1,8 % 25
Équipements sportifs et de loisirs 0,4 % 5
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 4,2 % 58
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 10,1 % 139
Forêts de feuillus 30,2 % 415
Landes et broussailles 2,5 % 35
Cours et voies d'eau 7,3 % 100
Plans d'eau 3,7 % 51
Source : Corine Land Cover[61]

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Depuis la fin du XIXe siècle jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, l'implantation d'une bourgeoisie opulente fait de la commune une ville très résidentielle comme en témoignent les nombreuses villas[62] :

  • La villa Stieldorf, villa de style normand habitée par Guy de Maupassant entre 1881 et 1889[63];
  • La villa Les Framboisiers, villa louée de 1892 à 1895 par Émile Zola pour y loger sa maîtresse Jeanne Rozerot, la mère de ses deux enfants[64];
  • L'ancienne maison Senet, construite pour celui qui fut maire de 1900 à 1906 ; cette villa de "style 1900" comporte quatre niveaux, est flanquée de deux pavillons, et sa toiture est agrémentée de deux lucarnes à fronton triangulaire. Une frise décorative en brique orne la façade au-dessus des baies. Longtemps inoccupée, la propriété fut achetée en 1983 par la ville de Triel-sur-Seine et aménagée en 1989 en centre socio-culturel[65];
  • La maison Le Castellet, bâtie sur la rive gauche de la Seine[66].

On trouve également de nombreux domaines résidentiels privés, sur le modèle des gated communities, tels que :

  • le domaine de Cheverchemont, nom de la maison que se fit construire en 1909 Octave Mirbeau et que sa veuve voulut transformer en 1919 en lieu de villégiature pour les écrivains et artistes maltraités par le sort ;
  • le domaine de l'Hermitage.

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

  • La bibliothèque municipale, créée en 1981, se situe dans l'espace Senet. Elle offre un fonds de plus de 30 700 ouvrages dans des domaines très variés.
  • L'espace jeunes Senet.
  • Le théâtre Octave-Mirbeau propose chaque année une saison complète de théâtre et de musique. La troupe des Comédiens de la Tour y est en résidence depuis de nombreuses années.

Triel-sur-Seine et le cinéma[modifier | modifier le code]

Triel-sur-Seine apparaît dans plusieurs films :

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Amédée de Bast (1795-1892), militaire et homme de lettres ;
  • Henri-Auguste Burdy (1833-1911) sculpteur et graveur a vécu au 9 de la rue Trousseline ;
  • Jeanne Adèle Burdy (1868-1931), artiste peintre ;
  • Georges Henri Burdy (1871-1908), artiste peintre ;
  • Marguerite-Valentine Burdy (1874-1964), artiste peintre ;
  • Micheline Dax (1924-2014), actrice et chanteuse, a habité pendant quelques années une villa sur les hauteurs de Triel ;
  • Catherine Delachanal (1952), athlète du sprint et plusieurs fois championne et recordwoman de France dans les années 1970, est née à Triel.
  • Perrette Dufour (1618-1688), fut la nourrice de Louis XIV, elle se vit offrir par lui une maison dans l'actuelle rue Paul-Doumer, et une partie des bois de l'Hautil, appelée depuis Bois de la Nourrice ;
  • Marie Fortunée d'Este-Modène (1731-1803), princesse de Modène puis princesse de Conti, obtint le château de Triel en 1781, où elle résidait à la belle saison ;
  • Alberto Giacometti (1901-1966), sculpteur et peintre, habitat Pissefontaine, où il avait installé son atelier 6 rue aux Dames, dans un corridor lumineux entre deux maisons[67];
  • Marcel Isy-Schwart (1917-2012), aventurier et réalisateur, Triel d'Or 2002[68].
  • François de La Bastie, receveur des Finances de Louis XV se fit bâtir une demeure sur près d'un hectare ;
  • José-André Lacour (1919-2005), romancier et dramaturge belge, auteur de L'Année du bac et adaptateur de la pièce de Herman Wouk Ouragan sur le Caine, vécut à Triel-sur-Seine dans les années 1950-1960, dans une jolie propriété de Cheverchemont proche de celle d'Octave Mirbeau ;
  • Pierre Lefaucheux (1898-1955), président de Renault ;
  • Jean-Marie Lucas-Dubreton (1883-1972), historien napoléonien est décédé dans cette commune.
  • Guy de Maupassant (1850-1893), écrivain et journaliste, a vécu à Triel rive droite, en bordure de la Seine. Lassé de l’effervescence touristique que provoque l’exposition universelle et la tour Eiffel, Maupassant cherche un endroit calme et tranquille mais tout de même proche de Paris. À Triel-sur-Seine, il y trouve la villa Stieldorf, où il séjournera durant ses étés et se passionnera pour le canotage. La réplique de sa barque « Madame » a été réalisée par l’association Sequana de Chatou, spécialisée dans la restauration et la préservation de bateau ;
  • Octave Mirbeau (1848-1917), écrivain, critique d'art et journaliste fit construire en 1909 une maison au lieudit Cheverchemont, où il écrivit ses derniers livres ; le théâtre local lui a été dédié ;
  • La Belle Otero (1868-1965), une des grandes courtisanes du début du siècle, y résida de 1921 à 1926 ;
  • Charles Pourriol (1871-1910), dessinateur, y est mort ;
  • Émile Prud'homme (1913-1974), accordéoniste et chef d'orchestre[69].
  • Jeanne Rozerot (1867-1914), fut la maîtresse, la mère de ses enfants et l'égérie d'Émile Zola. Ce dernier l'installa quelque temps à Triel-sur-Seine à proximité de sa résidence personnelle à Médan ;
  • Véronique Sanson (1949), chanteuse, habite Triel rive gauche depuis le début des années 1980 ;
  • Jean-Paul Trachier (1925-2007), journaliste et astronome, fit construire un observatoire astronomique, dans le parc de l'Hautil ;

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Georges Beaujard et Daniel Biget, Triel-sur-Seine, son histoire, ses légendes, Valhermeil / Mairie de Triel-sur-Seine, , 175 p. (ISBN 978-2-35467-076-4).
  • Triel Mémoire & Histoire, Triel-sur-Seine, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 978-2-8138-0362-7)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Occupation du sol détaillée en 2008 - Triel-sur-Seine », Iaurif (consulté le ).
  2. La superficie de la commune est estimée à 1377,02 hectares par l'Iaurif
  3. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1299.
  4. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  5. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6)
  6. Franchir la Seine à Triel : Parcours historique sur la rive gauche de la Seine, Triel, coll. « Mémoire & Histoire », (lire en ligne), p. 5.
  7. a b c et d Monographie communale de Triel.
  8. Bertrand Pâris, « Charlotte Corday », Patrimoine normand, no 119,‎ octobre-novembre-décembre 2021, p. 18 (ISSN 1271-6006).
  9. Aujourd'hui le hameau et le château ont disparu
  10. Louis Parnajon né le à Triel fils de Yves Parnajon (1653-1705 à Triel), maitre chirurgien, et de Catherine Guenois (1628-1695)
  11. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
  12. Organisation juridictionnelle sur le site du ministère de la Justice. Consulté le 15/03/2020.
  13. « Résultat de l'élection présidentielle de 2012 à Triel », sur le site du ministère de l’intérieur.
  14. « Résultat de l'élection présidentielle de 2017 à Triel », sur le site du ministère de l’intérieur.
  15. « Résultat de l'élection présidentielle de 2017 à Triel », sur Ministère de l'Intérieur.
  16. « Résultat de l'élection législative de 2012 à Triel », sur le site du ministère de l’intérieur.
  17. « Résultat de l'élection législative de 2017 à Triel », sur le site du ministère de l’intérieur.
  18. « Résultat de l'élection législative de 2022 à Triel », sur le site du ministère de l’intérieur.
  19. « Résultat de l'élection européenne de 2014 à Triel », sur le site du ministère de l’intérieur.
  20. « Résultat de l'élection européenne de 2019 à Triel », sur le site du ministère de l’intérieur.
  21. « Résultat de l'élection régionale de 2015 à Triel », sur le site du ministère de l’intérieur.
  22. « Résultat de l'élection régionale de 2021 à Triel », sur Ministère de l'Intérieur.
  23. « Résultat de l'élection départementale de 2015 à Triel », sur le site du ministère de l’intérieur.
  24. « Résultat de l'élection départementale de 2021 à Triel », sur le site du ministère de l’intérieur.
  25. « Résultat de l'élection municipale de 2020 à Triel », sur 20 Minutes.
  26. Les maires de Triel-sur-Seine depuis la Révolution
  27. « mediaseine.fr/Intercommunalite… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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