Pierre de Beauvau du Rivau

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Pierre de Beauvau du Rivau
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Conflit
Le blason de Pierre de Beauvau du Rivau est constitué de l'écu des Beauvau avec pour brisure ou différence un bâton péri d'azur.

Pierre de Beauvau du Rivau ( ?, mort en 1453), seigneur du Rivau et de la BessièreDeux-Évailles), devient seigneur du Rivau par son mariage en 1438 avec Anne de Fontenay, dame de Saint-Cassien (à Angliers). Conseiller-chambellan de Charles VII, il meurt en 1453 de blessures reçues à la bataille de Castillon.

La branche des Beauvau du Rivau[modifier | modifier le code]

Cousin issu de germain de Pierre de Beauvau (baron de Beauvau, fondateur de la maison de Beauvau-Craon et seigneur de Champigny), il est le fils de Mathieu de Beauvau, seigneur de la Bessière, et écuyer d’écurie de Louis II, roi de Sicile, et de Jeanne Bessoneau. Les deux Pierre de Beauvau ont Macé de Beauvau comme ancêtre commun, chevalier, seigneur et baron de Beauvau, sénéchal d’Anjou[1].

Le , il se marie avec Annette de Fontenay, fille ainée d’Amboise de Fontenay, chevalier, seigneur de Saint-Cassien, et de dame Marguerite du Puy. Ils dotent leur fille des seigneuries du château du Rivau, du Coudray, et de terres sur L'Île-Bouchard (et sur Champigny-sur-Veude).

En 1442, Pierre de Beauvau fait reconstruire le château du Rivau avec l’autorisation du roi Charles VII en remerciement de ses bons et loyaux services. Charles VII lui donne l’autorisation « de faire fortifier son hôtel, et d’y faire fossés, murailles, créneaux, arbalétrier, canonnières, tours ». Pour ses bons et loyaux services, il lui est également donné le droit d’instituer une garnison commandée par un capitaine « sans interruption des autorités de la forteresse de Chinon »[2].

Le roi place le fief du Rivau sous sa suzeraineté directe, véritable privilège royal.

La guerre de 100 ans[modifier | modifier le code]

Conseiller et Chambellan du roi Charles VII, il assista Jean d’Anjou, duc de Calabre, en 1450, et il servit sous Jean, Bâtard d’Orléans, Comte de Dunois[3]. Il illustre sa valeur au combat. Il fut blessé à la bataille de Castillon qui sonne la reconquête définitive de l’Aquitaine par les Français[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. DE LA CHENAYE-DESBOIS ET BADIER, Dictionnaire de la noblesse : contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France. Tome 2, Paris, Schlesinger frères, 1863-1876, 787 p. (lire en ligne), p. 221-222
  2. Scevole et Louis de Sainte-Marthe 1626.
  3. Sainte-Marthe, Scévole de (1571-1650)Sainte-Marthe, Louis de (1571-1656), Histoire généalogique de la maison de Beauvau, Paris, Laquehay, Jean, , 124 p. (lire en ligne), p. 122
  4. Olivier Renaudeau, La guerre de 100 ans, Rennes, Ouest-France, , 150 p., p. 119.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Scevole et Louis de Sainte-Marthe, Histoire généalogique de la Maison de Beauvau. Avec la figure des armes et leur blason, Paris, Laquehay, , 124 p. (lire en ligne), p 122.
  • Olivier Renaudeau, La guerre de 100 ans, Rennes, Ouest-France, 2012, 150 p.
  • De la Chenaye-Desbois et Badier, Dictionnaire de la noblesse : contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France. Tome 2, Paris, Schlesinger frères, 1873-1876, 787 p.